23/03/2010
Les oiseaux du parc national de Celestún (Yucatan, Mexique)
Les oiseaux du parc national de Celestún (Yucatan, Mexique)
par André Guyard
Situé dans l'État du Yucatan à 92 kilomètres de Mérida, le parc national de Celestún s'étend sur 60 000 hectares comprenant l'estuaire d'une rivière et les marais environnants. L'estuaire a 25 kilomètres de long et une profondeur moyenne de 1,50 m. Sa température moyenne annuelle est de 26,2°C.
Le 19 Juillet 1979, le site a été déclaré "Celestún Wildlife Refuge" par le gouvernement fédéral mexicain et, plus tard, en 1986, Patrimoine de l'Humanité par l'ONU. La réserve, qui couvre une variété de milieux humides, est considérée comme l'une des plus grandes zones de mangrove du Golfe du Mexique.
La mangrove est un milieu naturel qui, par l'enchevêtrement des racines des palétuviers rouges constitue une défense naturelle contre l'érosion due aux cyclones et aux tsunamis mais surtout une zone de nursery pour de nombreuses espèces de poissons et de crustacés. Le palétuvier rouge est l'arbre que l'on trouve en bordure de mer. Ses racines échasses constituent un barrage pour les vagues et également un refuge pour de nombreux organismes fixés (huîtres, coraux, ascidies, etc.).
Celestún Nature Reserve est une des plus importantes zones protégées du pays en raison de l'abondance des espèces d'oiseaux indigènes et migrateurs qui s'y trouvent. Le parc de représente une importante aire d'alimentation et de repos pour un grand nombre d'oiseaux migrateurs. Il constitue l'un des deux sites de nidification et de reproduction des flamants rouges des Caraïbes. Dans cette zone de refuge, on a identifié de nombreuses espèces d'oiseaux migrateurs qui arrivent chaque année pour passer la saison d'hiver, comme le Grand Héron, le Canard Chipeau et le Balbuzard pêcheur, entre autres. On y rencontre également pélicans, albatros et cormorans.
Les Flamants de Celestún
La principale attraction de ce parc est la lagune des flamants rouges qui exigent un habitat avec des fonds vaseux, une eau saumâtre et peu profonde. Ils sont protégés des vagues et des inondations. Les lagunes sont bordées par une mangrove dense et luxuriante appelée Ria Celestún.
Pélicans blancs
Dans cette mangrove, on peut apercevoir des singes araignées (atèles) et, avec de la chance, des ocelots. On peut y voir également des tortues.
Cormorans
14:15 Publié dans Limnologie-hydrobiologie, Océanographie, Ornithologie | Tags : mexique, yucatan, celestun, flamants, pélicans, hérons, canards, cormorans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/03/2010
L'Eider à duvet
L'Eider à duvet
Somateria mollissima (L. 1758)
Par André Guyard
L'Eider appartient à l'ordre des Ansériformes et à la famille des Anatidés (canards).
L'Eider à duvet se distingue des autres canards par sa grande taille (60 cm), le profil droit de son bec et son vol qui alterne vol battu (vol habituel des canards) et vol plané.
Le mâle présente une calotte noire, une nuque verte, des joues blanc et vert.C'est le seul canard qui possède un dos blanc et un ventre noir.
La femelle présente une livrée brune striée de nombreuses barres foncées.
L'Eider à duvet est un habitant du littoral marin. On le rencontre aussi bien sur les côtes rocheuses ou sablonneuses. En hiver, on peut l'apercevoir occasionnellement à l'intérieur des terres sur les fleuves ou les lacs.
Son aire de nidification se situe sur l'Atlantique Nord, à la limite de la banquise. L'Eider à duvet est hivernant en France où on le retrouve sur les côtes de la Manche et en Bretagne. Formidable plongeur qui récolte crustacés et coquillages jusqu'à 15 mètres.
Le duvet de canard étant depuis longtemps connu pour ses propriétés isolantes, il est récolté après la période de nidification pour confectionner des édredons.
La période de reproduction commence fin mai-début juin. La femelle bâtit son nid tout près de l'eau sur le sable ou dans une anfractuosité de rocher. Il est construit de matériaux divers : débris végétaux, fragments de coquillages, et garni d'une épaisse couronne de duvet de la femelle. Elle y dépose 4 à 6 œufs couvés pendant 25 à 28 jours. Les jeunes sont nidifuges et s'envolent dans un délai de 65 à 75 jours.
Les femelles seules assurent la protection des poussins
Après la période de reproduction, couvaison et soins aux jeunes sont dévolus aux femelles. Pendant ce temps, les mâles se rassemblent en troupes nombreuses qui peuvent dépasser une centaine d'individus.
L'Eider se nourrit surtout de mollusques (moules, coques, bigorneaux mesurant de 7 à 40 mm) et de crustacés (crabes). Cependant, il ne dédaigne pas les insectes aquatiques, les poissons et les échinodermes (étoiles de mer) qui sont des ingrédients courants à son menu. Son alimentation est complétée par divers végétaux qu'il glane sur le littoral.
Vidéos et photos réalisées en Islande en juillet 2008 par André Guyard
Source :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/eider.a.duvet.html
12:05 Publié dans Océanographie, Ornithologie | Tags : eider, oiseaux, somateria mollissima, islande, atlantique | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Conure à gros bec
La Conure à gros bec
Rhynchopsitta pachyrhyncha (Swainson, 1827)
par André Guyard
La Conure à gros bec ou Perroquet des pins est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.
Ce perroquet ressemble à un ara dont il reproduit le comportement criard. Il mesure environ 38 cm. Il possède un corps robuste et trapu. Son plumage est vert avec des marques rouges sur le front, au-dessus des yeux, aux épaules et sur les culottes. Les cercles oculaires sont jaunâtres et les iris orange. Le bec est noir et les pattes grises.
La coloration rouge est moins étendue et le bec est grisâtre chez le juvénile.
La Conure à gros bec est un perroquet au gros bec noir de taille moyenne, allant jusqu'à 38 cm de longueur, au plumage vert vif avec des taches rouges sur le front, les épaules et les cuisses. Les yeux des adultes sont jaunes, tandis que les jeunes ont les yeux bruns.
Couple de conures à gros bec
La Conure à gros bec vit en zone tempérée dans des forêts de pins et de sapins, entre 1200 à 3600 mètres d'altitude. Son aire de répartition se limite à la Sierra Madre occidentale du Mexique et à la Californie.
L'espèce niche dans les cavités des arbres, occupant surtout les anciens trous de pics. Elle se nourrit surtout de graines de différentes espèces de pins, si bien que leur vie dépend de la production de cônes. D'ailleurs, la reproduction se produit au moment de la maturation des graines de pin. Ces perroquets montrent un comportement grégaire et les troupes se déplacent en fonction de l'abondance des cônes.
Conures à gros bec filmés à San Francisco
L'espèce est en voie de disparition et figure sur la liste rouge de l'UICN des espèces menacées. Ses effectifs sont estimés à seulement 1000-4000 couples. Cependant, cette espèce de perroquet indigène des États-Unis est relativement commune en captivité dans beaucoup de zoos à travers le monde. Ces oiseaux ont été réintroduits sans succès en Arizona dans les années 1980, mais cet effort s'est avéré infructueux, les perroquets étant victimes des prédateurs naturels.
Vidéo et photos : André Guyard octobre 2009 en Californie
Sources :
fr.wikipedia.org/wiki/Conure_à_gros_bec
Vidéo et photos : André Guyard
09:10 Publié dans Ornithologie | Tags : oiseaux, perroquet, conure, usa, californie, psittacidés, perroquets | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
12/12/2009
L'Avocette élégante
L'Avocette élégante
par André Guyard
L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est un limicole appartenant à l'ordre des Charadriiformes et à la famille des Récurvirostridés.
Comme son nom l'indique l'Avocette est un oiseau élégant, assez grand au plumage noir et blanc qui habite les zones humides : marais salants, vasières, lagunes. Sur le terrain, l'Avocette élégante déambule à longs pas gracieux et rapides. Elle nage en basculant son corps vers l'avant pour se nourrir comme certains canards.
Son long cou, son grand bec mince incurvé vers le haut est approprié à sa façon de se nourrir : elle balaie latéralement la vase de son bec afin de faire remonter de petits invertébrés à la surface. Elle consomme surtout des insectes aquatiques, des vers et des petits crustacés vivant en eau saumâtre.
Son vol est direct et rapide. Au vol, les pattes dépassent la queue et le cou est légèrement tendu.
La parade nuptiale est complexe et se déroule ordinairement en eau peu profonde. Le mâle toilette son plumage pendant que la femelle se penche en avant, étendant le cou de telle sorte que sa tête effleure la surface de l'eau. Le mâle patauge ensuite de-ci, de-là devant elle, s'approche peu à peu, puis lui frôle la queue. Il étend enfin une aile au-dessus du dos de la femelle et l'accouplement a lieu. Juste après, le couple court côte à côte sur quelques mètres. De nombreuses avocettes trouvent un partenaire avant même d'atteindre les sites de nidification en avril et mai.
Pour la nidification, le couple délimite un territoire dans une zone nourricière qu'il défend avec soin. Le nid est généralement dissimulé dans des herbes ou sur un banc de sable. En raison des disponibilités limitées, l'Avocette niche souvent en colonies denses. Mâle et femelle se relaient pour aménager une cuvette dans le sol. Ils y apportent ensuite une bonne quantité de végétaux morts. Après la ponte, les deux parents partagent l'incubation des œufs durant 23 à 25 jours.
Un couple d'avocettes déambulant au bord d'un ruisselet
Lien : http://www.oiseaux.net/oiseaux/avocette.elegante.html
08:21 Publié dans Ornithologie | Tags : oiseaux, limicole, avocette, récurvirostridés | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
23/11/2009
Le Quiscale de Brewer
Le Quiscale de Brewer
(Euphagus cyanocephalus,
Famille des Ictéridés)
par André Guyard
Le Quiscale de Brewer ou Mainate de Brewer est une espèce endémique d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale. Aux États-Unis, le Quiscale de Brewer niche de l'état de Washington et du Montana jusqu'en Californie et au Colorado. Dans le nord du continent, c'est un migrateur de petite et de moyenne distance. En revanche, les populations qui fréquentent le littoral du Pacifique en Californie, sont sédentaires.
Le Quiscale de Brewer est un passereau de 20 à 25 cm, d'une envergure de 40 cm et d'un poids de 50 g en moyenne. Les sexes sont différents. Tout au long de l'année, le plumage du mâle adulte est entièrement noir, avec des reflets violets sur la tête et sur le cou et des plumes vert brillant. L'iris est jaune ou jaune clair. La femelle, de taille légèrement inférieure à son partenaire, a un aspect général gris-brun, hormis les ailes et la queue qui paraissent plus sombres. L'œil est surmonté par un sourcil sombre. L'iris est brun foncé.
Le Quiscale de Brewer sur un parking à San Francisco
Le Quiscale de Brewer est un oiseau des zones ouvertes. On le trouve dans les champs cultivés, les prairies, les pâtures, les alpages et les plages. Il est également présent dans les zones urbaines. Insectivores, les quiscales de Brewer se nourrissent toujours à terre. En Californie notamment, ils s'installent dans les parkings, attendent que les voitures soient stationnées pour se précipiter sur les insectes qui sont écrasés sur les pare-brises ou contre les grilles des radiateurs.
Le Quiscale sur un parking
Le Quiscale de Brewer niche en colonie. Pour se nicher, il a besoin d'un feuillage fourni. Il est particulièrement attiré par les forêts denses de conifères et les fourrés. Les couples se forment à l'intérieur des colonies qui s'alimentent à l'écart des zones de nidification. En Californie, les premiers signes de l'appariement des oiseaux sont visibles dès la fin du mois de janvier. Ils se traduisent par des poursuites au cours desquelles les mâles s'élancent à la poursuite des femelles, ces dernières pratiquant un vol de papillon, avec de lents et amples battements d'ailes.
À partir de ce moment-là, le mâle ne quitte plus sa partenaire, même lorsqu'elle s'absente du nid pour aller chercher des matériaux. Quand la couvée éclôt, le mâle participe aux soins et à l'éducation des jeunes.
Au sein de la colonie, les mâles se perchent habituellement sur une branche bien en vue, à proximité du nid. Lorsque la femelle commence à le construire, son partenaire monte une garde vigilante et la protège contre les éventuelles sollicitations des autres mâles. Si le cas se produit, le mâle effectue alors une parade : il déploie alors sa queue, ouvre légèrement les ailes, ébouriffe son plumage tout en émettant un chant. L'accouplement a lieu deux ou trois jours avant la ponte.
En Californie, le Quiscale de Brewer visite aussi les plages
Le nid est une structure en forme de coupe, construite avec des herbes sèches cimentées par de la boue. La ponte comprend 4 à 7 œufs de couleur grisâtre à vert pâle avec des taches et des marbrures sombres. La construction du nid et l'incubation sont l'apanage exclusif de la femelle qui couve pendant 12 jours. Les petits prennent leur envol au bout d'environ deux semaines. Les deux parents participent à l'éducation et à l'alimentation des oisillons. Il n'y a habituellement qu'une couvée par an, toutefois, dans certaines régions, deux pontes par été sont assez courantes. Néanmoins, si la première couvée est détruite, la femelle dépose une couvée de substitution.
À Sequoia Park, le Quiscale intimide un couple de corbeaux (Corvus brachyrhynchos)
Dans la presqu'île du Yucatan (Mexique) on rencontre une autre espèce de quiscale : c'est le quiscale à longue queue (Quiscalus mexicanus).
Quiscale à longue queue filmée sur le site maya de Tulum
D'autres quiscales se rencontrent en Amérique du Sud et aux Antilles comme Quiscalus lugubris que l'on appelle Merle aux Antilles françaises.
Sources :
Robbins C. S., Brun B. & Herbert S. Z. (1980) - Guide des Oiseaux d'Amérique du Nord. Ed. Delachaux Niestlé.
http://www.oiseaux.net/oiseaux/quiscale.de.brewer.html
Vidéos et photos : André Guyard (octobre 2009)
15:58 Publié dans Ornithologie | Tags : oiseaux, mainate, quiscale de brewer, amérique, etats-unis | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Jaseur d'Amérique ou Jaseur des cèdres
Le Jaseur d'Amérique ou Jaseur des cèdres
(Bombycilla cedrorum,
famille des Bombycillidés)
par André Guyard
Comme son nom l'indique, le Jaseur d'Amérique est une espèce de passereau dont la répartition est exclusivement nord-américaine. Il nidifie en Amérique du Nord, principalement dans le sud du Canada et dans le nord des États-Unis. Au Québec on l'appelle Jaseur des cèdres. Il mesure 16,5 cm et pèse 32 g. Il est plus petit et plus brun que son cousin le Jaseur boréal qu'on rencontre en Eurasie et qui peuple également le nord-ouest de l'Amérique du Nord.
Il vit en troupes de 10 à 50 individus. Son plumage est lisse et soyeux. Il a aussi comme un masque noir autour des yeux une queue plate à bout jaune et de petites taches rouges sur son corps. Les adultes ont un plumage grisâtre et jaune pâle sur le ventre. Tandis que les petits ont un plumage bleu-gris. Sa taille est généralement de 19 à 22 cm et il pèse environ 33 grammes.
Le Jaseur d'Amérique est un oiseau grégaire. Il vit en groupe et se déplace en groupe. Son habitat est constitué de forêts (feuillus et conifères). On peut le voir aussi dans les banlieues des villes. Son nid est constitué d'herbes, de brindilles et de mousses garni de radicelles et de matériaux fins.
L'été, les jaseurs des cèdres se nourrissent de baies sauvages et d'insectes qu'ils attrapent au vol. Ces oiseaux ont une habitude fort amusante de se passer un petit fruit de bec à bec. Le mâle sautille latéralement vers la femelle en lui offrant un morceau de fruit ou une baie. La femelle fait la même chose puis c'est de nouveau le mâle et ainsi de suite jusqu'à ce que l'un deux décide de manger le fruit. L'hiver, les jaseurs se nourrissent presque exclusivement de petits fruits qu'ils ont gardés en réserve.
La période d'accouplement se fait au printemps. La parade nuptiale du mâle consiste en une petite danse et une offrande de fruits et de pétales à la femelle. Le Jaseur des cèdres pond en moyenne de 3 à 5 œufs. La durée d'incubation est de 12 à 14 jours. La maturité sexuelle est atteinte au bout d'un an.
Sources :
Robbins C. S., Bruun B. & Herbert S. Z. (1980) - Guide des Oiseaux d'Amérique du Nord Ed. Delachaux Niestlé.
http://membres.lycos.fr/horticulture/jaseur_am.html
http://educ.csmv.qc.ca/MgrParent/vieanimale/ois/Jaseur/ja...
Vidéo et photos : André Guyard (octobre 2009)
12:01 Publié dans Ornithologie | Tags : jaseur, oiseaux, amérique, etats-unis | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Robin américain
Le Robin américain
(Turdus migratorius,
famille des Turdidés)
par André Guyard
Cette espèce est endémique d'Amérique du Nord. On l'appelle également le Merle américain. Elle est présente sur tout le continent, de l'Alaska et du Labrador jusqu'en Floride et en Californie.
Le Robin américain est surtout un habitant des forêts jusqu'à la limite de la ligne des arbres à 3700 mètres, dans les zones où les précipitations sont assez abondantes. C'est un oiseau commun et familier : on le rencontre aussi dans les champs avec haies, dans les jardins, les vergers et les massifs d'arbustes des banlieues et des villes. L'espèce recherche sa nourriture et niche dans les jardins à la périphérie des villes.
À terre, le Robin américain marche, sautille et court. En vol, sa silhouette est assez facilement identifiable en raison de son dos rectiligne et de son ventre relativement arrondi. Comme la plupart des autres turdidés, son vol trace une trajectoire assez onduleuse constituée d'une alternance d'amples battements d'ailes et de courtes glissades. Même en dehors de la période de reproduction, les robins se perchent en commun. À la fin du mois de juillet et en août, ces dortoirs peuvent contenir plusieurs milliers d'oiseaux.
Le Robin américain recherche sa nourriture à terre, dans les arbres et dans les buissons. Il consomme une grande variété de fruits sauvages et de fruits cultivés avec une propension pour les fruits du cèdre rouge, du genévrier, du laurier, de l'amélanchier, du sorbier, de l'aubépine et du chèvrefeuille ainsi que les mûres, phytolaques, framboises, prunes et raisins. Les insectes et les invertébrés représentent une part moins importante de son alimentation : coléoptères, chenilles, mais également fourmis, punaises, mouches, sauterelles, des araignées, escargots, scolopendres et vers de terre. Les oisillons reçoivent exclusivement des vers de petite taille et des invertébrés à corps mou.
La saison de nidification se déroule d'avril à la fin août. C'est la femelle qui construit le nid aidée par le mâle qui apporte les matériaux. Le nid est une structure désordonnée construite avec des herbes et des brindilles garnie à l'intérieur d'une couche de boue lissée garnie de fines herbes sèches. Il est habituellement placé à la fourche d'un arbre ou le long d'une grosse branche.
La femelle dépose entre 3 et 6 œufs, de forme ronde ou ovale, de couleur bleu pâle ou parfois blanche. L'incubation, qui dure de 11 à 14 jours, est presque entièrement assurée par la femelle. Le mâle la remplace parfois brièvement à la fin de la période. L'envol des jeunes s'effectue 15 à 16 jours après l'éclosion. Le Robin américain élève 2 ou 3 nichées par an, sauf dans le nord où il n'en élève qu'une.
Le Robin américain picorant des baies
Sources :
Robbins C. S., Brun B. & Herbert S. Z. (1980) - Guide des Oiseaux d'Amérique du Nord Ed. Delachaux Niestlé.
http://www.oiseaux.net/oiseaux/merle.d.amerique.html
Vidéo et photos : André Guyard (octobre 2009)
10:17 Publié dans Ornithologie | Tags : robin américain, turdus migratorius, amérique, etats-unis | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
20/11/2009
Le Pélican brun
Le Pélican brun
par André Guyard
Le Pélican brun (Pelecanus occidentalis) de la famille des Pélicanidés est un grand oiseau aquatique et piscivore qu'on rencontre sur les côtes de l'Amérique du Nord, de l'Amérique centrale et de l'Amérique du sud, en particulier dans la Caraïbe du côté atlantique et jusqu'aux Galapagos du côté pacifique. Il fréquente principalement les îlots déserts, les lagunes, les étangs peu fréquentés et les mangroves. C'est un oiseau qui s'éloigne peu du littoral, s'aventurant rarement dans les terres et passe son temps sur les rochers dominant la mer.
Le Pélican brun (Pelecanus occidentalis)
Comme tous les pélicans, le Pélican brun a les quatre doigts palmés. C'est un oiseau grégaire vivant en troupe d'une cinquantaine d'oiseaux qui dorment et pêchent ensemble. Il vole en groupes adoptant une formation en ligne. Le Pélican brun est un excellent voilier. Il alterne courts vols glissés au ras de l'eau avec des coups d'ailes puissants. Au vol, la tête est ramenée en arrière entre les épaules
Il faut le voir en action de pêche. D'une altitude d'environ une dizaine de mètres, il plonge comme une flèche, cou tendu et ailes repliées et pénètre dans l'eau à grande vitesse. La poche du pélican étant extensible, il arrive parfois que l'oiseau fasse le trop-plein de nourriture. Il est alors contraint, afin de pouvoir redécoller, de recracher une partie des aliments non digérés.
Il niche en colonies d'une centaine d'individus et reste silencieux en dehors des zones de nidification. La période d'accouplement varie en fonction de la latitude de la région qu'il habite. La parade nuptiale du mâle est caractéristique : il martèle le sol puis décrit un cercle autour de la femelle convoitée.
Il consacre beaucoup de temps et d'énergie à la construction de son nid. Avec des brindilles récoltées le long des jetées, il fabrique une construction plate, au centre de laquelle il laisse une dépression destinée à accueillir les œufs.
Entre février et août, la femelle pond deux ou trois œufs que les parents couvent alternativement pendant 4 ou 5 semaines.
Les poussins naissent nus, mais se recouvrent d'un épais duvet après deux semaines. Les parents nourrissent leurs jeunes de poissons prédigérés. Au début, ils font couler une bouillie huileuse dans le bec des poussins, mais bientôt ces derniers plongent leur tête dans le bec des parents pour se nourrir.
Dans les colonies terrestres, les jeunes âgés de six semaines se regroupent et attendent d'être nourris. Les adultes reconnaître alimentent lerus petits, écartant sans ménagement les autres jeunes qui essaient de voler leur repas. Les jeunes continuent à être nourris par les adultes jusqu'à ce qu'ils aient appris à pêcher.
Pélican brun évoluant dans le
port de San Francisco (Californie)
Sources :
Robbins C. S., Bruun B. & Herbert S. Z. (1980) - Guide des Oiseaux d'Amérique du Nord Ed. Delachaux Niestlé.
http://www.oiseaux.net/oiseaux/pelican.brun.html
Vidéo réalisée par André Guyard (octobre 2009)
16:48 Publié dans Ornithologie | Tags : oiseaux, amérique, etats-unis, caraïbe | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/10/2009
Le Bihoreau gris
Le Bihoreau gris
(Nycticorax nycticorax)
par André Guyard
Le Bihoreau gris est un oiseau trapu avec une tête large, un cou épais et court, et des pattes courtes.
En période de reproduction, l'adulte montre deux longues plumes blanches disposées sur la nuque.
Le Héron bihoreau est habituellement silencieux. Il émet quelques cris en volant ou depuis un perchoir.
Le Héron bihoreau vit près des lacs, des marécages et des rivières bordés de végétation dense. Il niche et dort dans les arbres.
C'est un oiseau nocturne, se nourrissant du crépuscule à l'aube. Le Héron bihoreau se nourrit principalement de poissons, mais aussi de vers de terre, et d'insectes aquatiques et terrestres. Comme les autres hérons, il chasse dans les eaux peu profondes, utilisant son long bec pour capturer les proies. À l'affût, il se tient debout immobile, attendant le passage d'une proie. Il secoue vigoureusement sa proie pour l'étourdir ou la tuer et il l'avale la tête la première.
Le Bihoreau gris
Le vol est direct marqué par des battements assez rapides et peu amples. Au vol, le bec est incliné vers le bas. Seuls les doigts dépassent la queue.
Le Héron bihoreau niche en colonies souvent avec des espèces voisines dans les fourrés, sur les arbres et localement dans les roseaux. Le mâle bâtit la base du nid le plus souvent dans les branches d'un buisson ou au faîte d'un arbre où il attirera la femelle par des mouvements et des cris particuliers. C'est la femelle qui se chargera de terminer le nid.
La femelle dépose 3 à 5 œufs bleu clair, à intervalles de deux jours. L'incubation dure environ 24 à 26 jours, assurée par les deux parents.
Les poussins sont couvés par les deux adultes et nourris par régurgitation. Ils quittent le nid au bout de trois semaines.
Vidéo : André Guyard
Pour en savoir plus : http://www.oiseaux.net/oiseaux/bihoreau.gris.html
13:35 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/10/2009
La Sarcelle Hottentote
La Sarcelle Hottentote
(Anas hottentota) famille des Anatidés
par André Guyard
Ce petit canard fréquente les marais, les lacs et les étangs riches en végétation dans les milieux ouverts. La sarcelle hottentote occupe un vaste territoire qui couvre l'est de l'Afrique et Madagascar.
Pour en savoir plus : http://www.oiseaux.net/oiseaux/sarcelle.hottentote.html
23:58 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Tadorne de Belon
Le Tadorne de Belon
(Tadorna tadorna)
famille des Anatidés
par André Guyard
(dernière mis à jour le 19/02/2016)
Durant tout le mois de janvier 2009, un couple de tadornes de Belon s’est cantonné sur le cours du Trébignon, un exutoire de la nappe phréatique exploitée par la Ville de Besançon par un puits de pompage dit de Chailluz.
Le Trébignon naît à Thise au niveau de la voie ferrée, passe à l’extrémité de l’aérodrome à proximité de champs de maïs et gagne le Doubs au niveau de la piscine de Chalezeule. Le couple a été observé par le garde champêtre de la commune de Thise, des groupes de promeneurs et par Jacques Bonet, le trésorier de la SHND.
Très farouche, à chaque tentative d’approche, les canards prenaient leur envol en direction du Doubs. Étonnant de rencontrer ces volatiles loin du littoral marin où ils fréquentent surtout les côtes marines plates, sablonneuses ou vaseuses. On peut également les observer au bord des lacs salés proches des embouchures ou des estuaires.
Photo de Jacques Nicolin
Le Tadorne de Belon est le plus grand des canards de surface en France. Son plumage bariolé noir, blanc et roux le rend aisément identifiable et le mâle et la femelle sont sensiblement identiques.
D’après la littérature, l’espèce effectue au cours du mois de juillet une migration de mue regroupant adultes nicheurs et non-reproducteurs. Ces rassemblements réunissent plusieurs dizaines de milliers d’individus qui, une fois la mue terminée, regagnent leurs pays d’origine.
Pour assurer sa subsistance à Thise, le couple de tadornes a dû exploiter les champs de maïs.
www.oiseaux.net/oiseaux/tadorne.de.belon.html
Peterson R., Montfort G. & Hollom P.A.D : Guide des oiseaux d’Europe, Delachaux Niestlé Ed.
19:47 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Poule d’eau
La Poule d’eau
Gallinula chloropus (Famille des Rallidés)
par André Guyard
On confond souvent la Poule d’eau ou Gallinule avec la Foulque macroule (Fulica atra). La Gallinule s’en distingue par sa taille inférieure et surtout par sa plaque frontale rouge et son bec rouge terminé par une pointe jaune (plaque frontale et bec blancs chez la Foulque).
La Poule d’eau vit près des eaux douces dans des zones humides où la végétation est abondante et émergente proposant un couvert. C’est un très bon plongeur, restant parfois plus de 45 secondes sous l’eau. Elle nage ou marche le long des rives, ou court se mettre à couvert.
On la rencontrera de préférence dans les petits cours d’eau et les marécages.
Les poussins sont nidifuges. Ils sont souvent couvés pendant les deux premières semaines, surtout par temps froid et humide. Les parents et les jeunes des premières portées s’occupent des poussins pendant parfois 6 semaines. Les jeunes sont indépendants vers 3 ou 4 semaines.
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Le Phalarope à bec étroit
Le Phalarope à bec étroit
Phalaropus lobatus (Scolopacidés)
par André Guyard
Les Phalaropes sont de gracieux limicoles, d’une taille d’une quinzaine de cm, nageant avec vivacité souvent en virant sur eux-mêmes en eau peu profonde, créant ainsi un tourbillon pour amener à la surface le plancton dont ils se nourrissent.
L’espèce niche en groupes dans les zones humides, les îles des rivières et les plages aux bords des lacs dans le nord de l'Europe.
Le Phalarope à bec étroit est une espèce moins nordique que sa cousine à bec large. En Europe, elle niche en Islande, dans les îles écossaises, les chaînes scandinaves et la toundra nordique. En automne, elle entreprend un long trajet de migration. Grâce à un GPS pesant 0,6 g, supportable pour ces limicoles de 20 cm de long vivant l'été en Écosse et en Islande, l'Institut ornithologique suisse a pu déterminer en 2013 que l'oiseau ne migrait pas en Arabie Saoudite l'hiver comme on le pensait, mais en Équateur et au Pérou. Soit plus de 10 000 km de voyage aller.
C’est une espèce rarement observée en France le long des côtes atlantiques.
C'est la femelle qui défend le territoire tandis que le mâle construit le nid, assure seul l’incubation qui dure entre 18 et 20 jours, ainsi que l’éducation des poussins. C'est donc en toute logique, que le plumage de la femelle est plus coloré que celui du mâle.
Il arrive que la femelle ponde une seconde fois, avec un autre partenaire.
Schéma dû au talent de Sylvie Daoudal
L’extrémité de la goutte qui se trouve proche de la bouche avance alors plus que l’extrémité opposée. En rouvrant le bec, cette fois la partie « gauche » se déplace plus que la « droite ». Après un cycle de claquements de bec, la goutte progresse vers la bouche. Les chercheurs ont observé qu’il existe des angles optimaux permettant de déplacer la goutte en un petit nombre de claquements. Le Phalarope satisfait à cet idéal avec deux coups pour cinq centimètres de déplacement et ce à raison de deux gouttes par seconde. D’autres oiseaux (bécasseaux, échasses) dont ce n’est pas le seul mode d’alimentation, ont besoin de cinq à sept coups. Malgré la gravitation, l’eau ne tombe pas, retenue par les aspérités de la surface du bec (telles les gouttes de pluie sur les vitres verticales).
Une belle mais fragile adaptation : les chercheurs soulignent l’extrême sensibilité de ces espèces à la pollution des eaux. La présence de savon ou d’huile modifierait les conditions de mouillage de l’eau, au point d’empêcher l’ascension des gouttes et de leur contenu dans le bec. L’espèce est également menacée par le drainage des zones humides, l’intensification des habitats, les dérangements humains, les inondations et la prédation, notamment par le Labbe parasite (Stercorarius parasiticus).
Pour en savoir plus : http://www.oiseaux.net/oiseaux/phalarope.a.bec.etroit.html
16:20 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Mouette rieuse
La Mouette rieuse
Larus ridibundus
(Famille des Laridés)
par André Guyard
La Mouette rieuse appartient à la famille des Laridés comme les goélands et les sternes. Chez la Mouette rieuse, les deux sexes sont identiques.
En juillet, la Mouette rieuse se coiffe d’un capuchon chocolat
Pour en savoir plus :
www.oiseaux.net/oiseaux/mouette.rieuse.html
15:33 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Macareux moine
Le Macareux moine
Fratercula arctica
(Famille des Alcidés)
par André Guyard
Grâce à son bec triangulaire légèrement crochu, à pointe rouge, base bleu foncé cernée de jaune, le Macareux Moine est facile à identifier. Il utilise son bec pour stocker ses proies. Il avale ses proies sous l’eau, sauf quand il nourrit son poussin. Ses ailes courtes le prédisposent à la nage sous l’eau. Pour le vol, leur faible portance contraint l’oiseau à un battement très rapide. L’aire de répartition du Macareux Moine est strictement nord atlantique. C’est un oiseau pélagique qui vit en haute mer. Il se rend sur la terre ferme uniquement en période de reproduction. Il niche alors sur les pentes herbeuses et les falaises côtières d’Islande (2 à 3 millions de couples), d’Irlande, d’Écosse, des Shetland et de Scandinavie... Une population relictuelle subsiste en Bretagne.
Le Macareux niche en colonies sur les falaises
Pour en savoir plus :
11:27 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Lagopède des Alpes
Le Lagopède des Alpes
Lagopus mutus
(Famille des Tétraonidés)
par André Guyard
Un couple de Lagopèdes des Alpes a été rencontré en Islande en juillet 2008 le long d’un sentier de randonnée pédestre. Les oiseaux sont alors en plumage d’été. Le mâle se distingue de la femelle par sa caroncule rouge bien visible et par une barre noire qui va de la base du bec à l’arrière de l’œil. En hiver, mâle et femelle présentent un plumage blanc, à l’exception de la queue qui reste noire.
La femelle ne manifeste aucun effroi à l’approche des randonneurs
La femelle en livrée estivale a un plumage qui la camoufle lors de la couvaison
Pour en savoir plus :
http://www.oiseau-libre.net/Oiseaux/Especes/Lagopede-alpi...
10:07 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
L’Huîtrier pie
L’Huîtrier pie
Haematopus ostralegus
(Famille des Haematopodidés)
par André Guyard
L’Huîtrier pie est un oiseau de rivage. Ce robuste limicole est doté d’un long bec rouge orangé. Son plumage est entièrement noir et blanc, ce qui lui vaut le qualificatif de "pie". Il n’y a pas de dimorphisme sexuel.
L’Huîtrier pie visite l’estran
Les couples nichant en France, surtout en Normandie et en Bretagne, sont sédentaires. En automne, ils sont rejoints par les individus du nord de l’Europe : Islande, Pays-Bas et Îles britanniques. Les hivernants repartiront au printemps.
L’Huîtrier pie niche en couples séparés, mais devient très sociable après la période de nidification. Le nid est constitué d’une simple dépression garnie de coquillages et de débris d’algues. Entre mars et mai, la femelle y dépose en moyenne trois œufs jaunâtres striés de brun qui sont couvés pendant une période d’un mois environ.
Pour en savoir plus :
www.oiseaux.net/oiseaux/huitrier.pie.html
09:53 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Grive mauvis
La Grive mauvis
Turdus iliacus
(Famille des Turdidés)
par André Guyard
Les grives appartiennent à la famille des Turdidés qui regroupe grives, merles, traquets, rougequeue et rougegorge. Oiseau d’Europe septentrionale (Islande et Scandinavie), la Grive mauvis est une grive de petite taille qui ressemble à la Grive musicienne. Elle s’en distingue par un sourcil blanc crème très apparent et les flancs et le dessous des ailes roux vif. Pas de dimorphisme sexuel. La Grive mauvis passe l’hiver en Europe occidentale et méditerranéenne.
Sourcils blancs, flancs et dessous des ailes roux caractérisent la Grive mauvis
La Grive mauvis habite l’Europe septentrionale. C’est un oiseau typiquement de la taïga et de la toundra. Elle niche de préférence dans les forêts de conifères, mais en Islande, elle niche dans les bois de bouleaux tortueux. Pas farouche, l’espèce fréquente parcs et jardins.
Mâle et femelle bâtissent leur nid ensemble qu’ils installent dans les arbres ou les arbustes, un nid façonné de terre glaise et garni d’herbe et de feuilles. La femelle couve seule 4 à 6 œufs. L’incubation dure 14 jours. Les oisillons quittent le nid au bout de deux semaines, mais continuent à être nourris par les parents durant un certain temps.
La Grive mauvis possède un régime omnivore. Elle prospecte surtout au sol et dans les buissons à la recherche d’insectes, de vers et de fruits.
09:25 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Grèbe esclavon
Le Grèbe esclavon
Podiceps auritus
(Famille des Podicipitidés)
par André Guyard
Paré de son plumage nuptial, le Grèbe esclavon a le cou et les flancs marron roux ; la tête noire s’empanache de deux huppes jaune doré qu’il perd en hiver.
Nicheur en Europe du Nord : Islande, Scandinavie, Pays baltes, il affectionne les nappes d’eau peu profondes avec une végétation émergeante abondante et une part d’eau libre. Le nid, formé de débris végétaux est dissimulé dans les hélophytes. En mai juin, la femelle pond 3 à 6 œufs dont l’incubation dure entre 22 et 25 jours.
Le Grèbe esclavon se nourrit d’insectes aquatiques, de batraciens, de mollusques, de crustacés et de petits poissons ainsi que de plantes flottantes ou rivulaires.
En novembre, les grèbes migrent vers le sud de préférence sur la façade maritime. En France intérieure, on ne l’observe que sur de vastes plans d’eau comme le lac de Der en Champagne ou le lac de Madine en Lorraine.
La vidéo ci-dessous a été réalisée en juillet 2008 dans l'ouest de l'Islande par André Guyard
Pour en savoir plus :
www.oiseaux.net/oiseaux/grebe.esclavon.html
09:18 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Fulmar boréal
Le Fulmar boréal
Fulmarus glacialis
(Famille des Procellariidés)
par André Guyard
Le Fulmar boréal (précédemment appelé Pétrel fulmar) appartient à la famille des Procellariidés qui regroupe pétrels et puffins. C’est le seul représentant de cette famille qui soit doté d’un plumage clair et d’une vie diurne.
Le Fulmar est un magnifique voilier. Ses ailes rigides, longues et étroites lui permettent de planer et de glisser au ras des vagues. Cet oiseau pélagique évolue uniquement en haute mer sans guère se poser. Il peut boire l’eau de mer et il excrète le sel par ses narines tubulaires. Il se nourrit de poissons, de plancton, de céphalopodes (calmars, seiches), ou de crustacés.
Le Fulmar niche sur les corniches des falaises côtières.
Le poussin est cette petite boule grise qui émerge derrière le pissenlit
Pour en savoir plus :
http://www.oiseaux.net/oiseaux/fulmar.boreal.htm
09:10 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
05/10/2009
Le Courlis corlieu
Le Courlis corlieu
Numenius phaeopus
(Famille des Scolopacidés)
par André Guyard
Il fréquente les rives des cours d’eau et les prairies marécageuses
De son bec arqué, le Courlis sonde sédiments et graviers
22:02 Publié dans Limnologie-hydrobiologie, Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
Le Chocard à bec jaune
Le Chocard à bec jaune
Pyrrhocorax graculus
(Famille des Corvidés)
par André Guyard
Le Chocard fréquente les alpages
Les deux sexes sont semblables
Les chocards sont grégaires. Ils volent en bandes pouvant compter plus d’une centaine d’individus. Ils excellent dans l’art d’utiliser les courants, planant et profitant des ascendances thermiques.
À l’affût d’un morceau de pain
Le Chocard se nourrit principalement d’invertébrés, en particulier d’insectes et de petits escargots. Mais il repère très vite les randonneurs et s’invite sans tarder au pique-nique.
Photos et vidéo dues à André Guyard et réalisées dans le Chablais.
16:11 Publié dans Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
La Bécassine des marais
La Bécassine des marais
Gallinago gallinago
(Famille des Scolopacidés)
par André Guyard
La Bécassine des marais se caractérise par un long bec flexible, des ailes pointues et une coloration roux orangé sur la queue. Elle vit et se reproduit dans les zones herbeuses humides, au bord des marais d’eau douce et des étangs ainsi que dans les prairies inondées. Plus petite que la Bécasse, elle est plus grande que la Bécassine sourde.
S’abattant dans la prairie, elle sonde le sol
à la recherche de vers
Elle se nourrit d’invertébrés : vers, mais aussi insectes, crustacés, mollusques, et parfois de graines et de baies, picorant la nourriture sur ou dans le sol. L’extrémité flexible de son bec lui permet de "sentir" la proie tout en sondant la boue. Elle explore également les rives des lacs et étangs, dans la zone des hélophytes.
Perchée sur un piquet, la bécassine va plonger
La femelle pond 3 à 4 œufs qu’elle couve durant 18 à 20 jours. Les poussins sont nourris par les parents pendant la première semaine. Au bout de dix jours, ils sont capables de trouver seuls leur nourriture en parcourant la végétation environnante, mais retournent au nid pour dormir. Ils prennent leur envol à l’âge de 15 à 20 jours.
La vidéo ci-dessous montre une bécassine perchée sur un piquet bordant une prairie humide d’Islande où elle va s’abattre pour sonder le sol à la recherche de vers de terre.
15:01 Publié dans Limnologie-hydrobiologie, Ornithologie | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
02/10/2009
Source de la Loue et gorges de Nouailles
Le mardi 13 août 1901 à 12 h, une forte odeur d’absinthe est décelée à la source de la Loue et jusqu’à 25 km en aval ; le fils du chimiste Berthelot (Marcellin), en vacances à Mouthiers, envoya pour analyse à son père, un échantillon d’eau de la Loue ; Berthelot conclut à l’origine non naturelle de cette odeur !
Le 31 août 1910, 100 kg de fluorescéine sont déversés dans le Doubs en amont de Maison-du-Bois par E. Fournier. La coloration réapparaît deux jours plus tard à la source de la Loue.
Or, le débit moyen du Doubs est de 5 m3/s ; celui de la Loue à sa source est de 10 m3/s : d'autres cours d’eau souterrains viennent donc alimenter la Loue, en plus des propres pertes du Doubs.
En 1978, 10 kg de fluorescéine sont déversés au gouffre du Gros Foyard par le laboratoire de géologie de Besançon, sous la direction de P. Chauve ; le colorant réapparaît 4 jours après à la source de la Loue.
En décembre 2008, le cabinet Reilé déverse de la fluorescéine dans un réseau souterrain au niveau du Château de Joux au niveau de la Cluse-et-Mijoux : le colorant réapparaît quelques jours plus tard à la source de la Loue (voir article prochain).
Toutes ces expérimentations confirment que la Loue constitue une résurgence du bassin du Doubs dans la région de Pontarlier à 800 m d'altitude.
Hibou Grand Duc
Même le Circaète Jean-le-Blanc s'est récemment montré dans la vallée de la Loue
Les bords du plateau ainsi entamé par la reculée sont couverts d'une forêt sèche.
Polypore bai (Polyporus durus)
sur une souche de la forêt sèche
Le grand Saut
Les organismes tuffigènes (qui engendrent le tuf) sont généralement des Bryophytes (mousses), mais aussi des algues vertes et des cyanobactéries.
L’eau courante traversant l'humus et la végétation devient acide en se chargeant de dioxyde de carbone (CO2). Elle attaque la roche calcaire formée de carbonate de calcium (CaCO3) insoluble) et libère les ions calcium (Ca²+) et hydrogénocarbonate (HCO3-). Ces derniers forment alors l’hydrogénocarbonate de calcium (Ca(HCO3)2 qui est soluble, selon la réaction suivante :
CaCO3+ CO2+ H2O => Ca(HCO3)2
Cette réaction est réversible : de sorte qu'au niveau de la tuffière, sous l’effet de la turbulence de l’eau, une partie du CO2 est libérée, engendrant ainsi la formation de calcaire qui vient se fixer autour des végétaux ainsi pétrifiés.
Ca(HCO3)2=> CaCO3+ CO2+ H2O
Le long de la route, peu avant Mouthier-Hautepierre, une superbe et rare capillaire : la Capillaire de Montpellier, plus connue sous le nom de Cheveu de Vénus, installée dans une fissure suintante de la falaise.
- par la production d'un kirsch, fabriqué de façon artisanale depuis le XVIIe siècle, à partir de la Marsotte, variété de cerise locale ;
- par son couple d'herpétologues célèbres, Césaire (1852-1906) et Marie Phisalix qui ont mis au point un vaccin contre les morsures de vipère ;
- par son église des XIIe et XVIe siècles avec son clocher en tuf et l'architecture de ses vieilles maisons.
15:32 Publié dans Botanique, Géologie-hydrogéologie-Climatologie, Limnologie-hydrobiologie, Ornithologie | Tags : loue, botanique, karst, jura, tuf, résurgence | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |