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05/09/2019

Le Polypore soufré

Une cascade dorée, le polypore soufré

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Il resplendit par sa couleur, sa taille et la lumière qu'il renvoie telle une parure accrochée à l'arbre.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

On rencontre ce champignon du printemps à l’automne, sur l’écorce de troncs verticaux ou couchés. Il se compose de chapeaux veloutés multiples, de 10 à 30, voire 50 cm de large, jaune soufre puis jaune orangé du plus bel effet, étagés et imbriqués en éventail, dépourvus de pied proprement dit.

 

Le polypore soufré est un parasite redoutable s'installant sur des blessures non refermées. Il provoque rapidement la mort de son hôte évidé de l’intérieur, tout en conservant son aspect extérieur.

 

Ce champignon est classé comestible, à consommer de préférence jeune, réputé aux États-Unis pour son goût de poulet (d'où son nom « Poulet-des-bois »).

 

Le polypore soufré est à l'image d'une cascade dorée qui ne peut que retenir l'attention dans l'univers de la nature.

 

01/09/2019

Jardin d’été

Jardin d’été

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Jardin du jour, jardin d’un soir, nombreuses sont les occasions de découvrir les fraîcheurs locales. 

Le marché demeure l’endroit où la découverte imprègne nos sens de parfums naturels dans une harmonie de couleurs reflétant la diversité des productions maraîchères.

À chaque saison sa particularité, la fin d’été offrant les fruits et légumes qui garniront les étals d’automne.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Toujours parfaitement présentés sur les bancs, les formes et les couleurs des produits de la terre illuminent les yeux tout en mettant l’eau à la bouche.

Le regard porté sur ces racines de la vie ne peut que se traduire en images à portée d’objectif pour le photographe.

          

 

04/05/2019

Sols pollués : les soigner par les plantes

Sols pollués : les soigner par les plantes

par Michel Chalot

 

Article publié dans "En Direct", le journal de la Recherche et du transfert de l'Arc jurassien pp. 10-11, n° 280 – janvier-février 2019

 

Assurer le développement des végétaux grâce à l'action des micro-organismes, et inversement, tel est l'un des processus adoptés en matière de phytomanagement pour redonner vie aux sols pollués. Un combat patient et prometteur que mènent des chercheurs du laboratoire Chronoenvironnement, sur le terrain comme sur les paillasses.

 

ÉCHANGES [DE BONS PROCÉDÉS] SOLS POLLUÉS : LES SOIGNER PAR LES PLANTES

 

Impropres aux productions destinées à la consommation humaine, ces surfaces n'en restent pas moins susceptibles d'être exploitées.

 

Mines, forges, hauts-fourneaux…, les sites d'extraction, de production et de transformation des métaux, notamment pendant la Révolution industrielle, sont une source historique de pollution des sols.

 

D'autres activités, contemporaines, figurent aussi au banc des accusés.

Désormais et pour très longtemps impropres aux productions destinées à la consommation humaine, ces surfaces n'en restent pas moins susceptibles d'être exploitées et de se rendre de nouveau utiles. À condition de se refaire une santé.

 

LE PHYTOMANAGEMENT POUR REDONNER VIE AUX SOLS

 

Réhabiliter les sols est une mission que se sont fixés Michel Chalot et ses collaborateurs à Chronoenvironnement. Un laboratoire pionnier en France pour l'étude et l'évaluation, par des outils innovants, du lien entre biodiversité des micro-organismes et pollution des sols. Michel Chalot est enseignant-chercheur en physiologie végétale et microbiologie. Il explique l'intérêt du concept de phytomanagement.

 

" La dépollution des sols contaminés par les métaux reste extrêmement difficile, bien plus que celle des milieux reste extrêmement difficile, bien plus que celle des milieux aquatiques, même si cette piste continue à être explorée par la recherche. En revanche, exploiter des parcelles contaminées pour leur redonner une fonction de production n'est plus une utopie : c'est tout l'objet du phytomanagement, qui représente une solution accessible et efficace pour restaurer à faible coût des sols pollués."

 

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L'apport de micro-organismes dans le sol est un excellent moyen de pallier le déficit de microbiodiversité responsable de l'appauvrissement des terrains. Dans cet objectif, les chercheurs de Chronoenvironnement étudient les microorganismes les plus aptes à stimuler la production végétale. Dans un article publié en septembre dernier dans le journal de référence Frontiers in Microbiology, les chercheurs identifient deux genres bactériens, Phyllobacterium et Streptomyces sp., comme les plus aptes, parmi 275 espèces bactériennes sélectionnées au départ, à aider à la restauration d'une décharge de gypse rouge résultant de l'extraction industrielle du titane.

 

DES ÉCHANGES GAGNANT-GAGNANT

 

L'objectif est de produire en masse, dans des fermenteurs de laboratoire, les micro-organismes sélectionnés, qui sont ensuite réintroduits dans les sols par colonies entières.

 

L'apport de micro-organismes dans le sol est un excellent moyen de lutter contre l'appauvrissement des terrains. « Nous avons démontré sur trois parcelles expérimentales contaminées par les métaux que la production de biomasses de peupliers, a, grâce à l'apport de micro-organismes, augmenté de 20 à 25 % en cinq ans. » Il s'enclenche un cercle vertueux : les végétaux ont besoin des micro-organismes pour se développer, et les micro-organismes prolifèrent en présence des végétaux, Michel Chalut note que dans ce processus, «la vie microbienne est plus importante au niveau des racines des végétaux, et surtout des arbres, dont les micro-organismes ont particulièrement besoin pour se développer. On en dénombre ici cent fois plus qu'ailleurs. »

 

Or c'est aussi dans les racines, et justement grâce à l'action microbienne, que se fixent les métaux, évitant ainsi une dispersion de la pollution dans l'eau du sous-sol. Et des végétaux en abondance signifient également la fixation de CO2 et la capture du carbone dans les sols, des processus essentiels dans la lutte contre le réchauffement climatique. Toutes ces interactions génèrent un processus de phyto-stabilisation nécessaire à la résilience des sols pollués, Reprenant vie, ceux-ci ont alors la capacité de faire croître des végétaux à l'origine, par exemple, de la production de fibres pour l'industrie des biomatériaux ou de matières premières pour la filière bois-énergie. C'est le moyen d'épargner les sols agricoles, à réserver aux produits destinés à la consommation humaine, en même temps qu'un bénéfice avéré pour l'environnement.

 

Contact :

 

Laboratoire Chrono-environnement

UFC/CNRS

Michel Chalot - Tél. +33 (0)3 81 99 46 76

michel.chalot@univ-fcomte.fr

 

14/04/2019

Fête de la Nature en Petite Montagne du Jura

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06/04/2019

Chronique jurassienne, l'homme et la forêt

Chronique jurassienne,

l'homme et la forêt

 

Réalisateur pour la télévision durant toute sa carrière, le Genevois Claude Schauli a consacré un film aux forêts jurassiennes. Sous son regard, les arbres deviennent des stars de cinéma. Ce film a été tourné dans les Montagnes neuchâteloises et jurassiennes en 2017 et projeté dans les cinémas de Romandie dès le 29 septembre 2018.

La RTS le diffusera, en deux parties de 50 minutes, le lundi 8 avril à 20h40 sur RTS 2

Vous découvrirez des paysages magnifiques baignés d’une musique envoûtante avec des acteurs insolites et passionnés de forêt.

 

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Cliché © Rémi Brendel

 

Sac à dos, souliers de marche et béret Quand nous retrouvons Claude Schauli à la gare de Bienne (BE), il semble prêt pour une nouvelle virée en forêt. Une de ces forêts jurassiennes dont il a su capter la force et la beauté derrière l'objectif de sa caméra. Son dernier film, L'homme et la forêt, est une ode à ces paysages, à cette nature et à ceux qui savent les apprécier.

 

Attablé devant la baie vitrée d'un café où filtre une belle lumière d'automne, le réalisateur se livre sur sa dernière aventure. La forêt, le sémillant septuagénaire l'a redécouverte au gré d'une rencontre sur un tournage. C'est aussi par ce biais que le Genevois a développé au fil des années un attachement particulier pour la région jurassienne.

 

En suivant Eddy Merckx

 

Claude Schauli commence le journalisme à 18 ans sans formation spécifique au métier, il n'en existait guère à l'époque. Il tente sa chance à la télévision, où il est engagé dans la rubrique sport, « C'était l'aventure. J'ai suivi le cyclisme, la boxe et la gymnastique dans les années d'Eddy Merckx, Mohamed Ali et Nadia Comaneci ! » Les reportages à l'étranger sont passionnants, mais laissent peu de place à la découverte. Claude Schauli décide alors de partir seul en Asie. La visite de la Birmanie, pays d'une beauté exceptionnelle, mais totalement fermé par le régime militaire, est pour lui un choc. Le changement d'orientation se dessine et, vers l'âge de 30 ans, il passe au magazine. Dès lors, il collabore à plus de 200 émissions télévisées, aussi bien en Suisse qu'au-delà de nos frontières. De sa rencontre avec son épouse, monteuse, naît une collaboration étroite sur les films tournés hors du cadre de la télévision, « Bien sûr, cela peut être difficile lorsqu'on n'est pas satisfait du résultat. Par chance, les sujets ont toujours bien marché et cela nous a portés»

 

Le couple opère en duo jusqu'à la retraite. Lui pensait alors se remettre au piano, mais n'en a finalement guère le temps. C'est que Claude Schauli déborde d'activités, En plus de projets de tournage personnels, il œuvre notamment dans la fondation du Cinéma Bio de Carouge (GE), datant des années 1920, pour la sauvegarde duquel il a bataillé.

 

Envoûté par le Jura

 

« J'ai redécouvert la forêt. J'y allais toujours régulièrement, mais je n'étais plus attentif à ses richesses»

 

Tout au long de sa vie professionnelle, le Jura a tenu une place à part. Le réalisateur garde en mémoire le souvenir d'un reportage en immersion à l'Hôpital du Jura pour Tell Quel ou encore un Temps Présent sur les migrants andalous installés à Porrentruy, l'émission Passe-moi les jumelles (PAJU) dont Claude Schauli devient producteur, l'ouvre à la nature. Avec le temps, celle-ci l'aidera à trouver un rythme plus serein. « Quand on voit ces arbres qui ont une durée de vie si longue, on relativise sa propre existence

 

PAJU lui offre aussi régulièrement l'occasion de parcourir la région jurassienne. Mais c'est un coup du sort qui sera déterminant, « Après un infarctus, j'ai passé plusieurs semaines de rééducation à la Clinique du Noirmont (JU) en 2008. Je voyais passer le petit train rouge.» Celui-ci va devenir, avec son conducteur Olivier Luder, le héros d'un documentaire décliné sur quatre saisons. Le succès de ce film lui permet de poursuivre son épopée jurassienne en partant suivre le cours du Doubs, puis de réaliser un troisième opus, au Locle (NE), dans un ancien kiosque que deux passionnées continuent de faire vivre. Durant ce dernier tournage, Claude Schauli fait la connaissance de Charles-Henri Pochon, ancien garde forestier, amoureux des bois. Le nouveau projet du alisateur germe tout naturellement de cette rencontre : la forêt sera le cœur de son prochain documentaire.

 

Sincérité, passion et transmission

 

Claude Schauli prospecte en Suisse romande, à la rencontre de personnages authentiques. Le sujet se resserre sur le Jura et les hauts de Neuchâlel, avec ces paysages que le réalisateur garde en tête. De fil en aiguille, il est orienté vers une école de Lajoux (JU). Ses élèves ont l'habitude de découvrir les mystères de la forêt en compagnie de Luc Gaillard, ancien garde forestier lui aussi. Il a d'ailleurs éveillé des vocations. Par exemple chez Gauvain Saucy et sa sœur Mélila, qui se destinent à devenir biologiste et ingénieure forestière. La caméra capte ainsi les différents aspects de ce milieu à mesure qu'elle suit ces hommes et femmes des bois. « J'avais envie de faire entrer le spectateur dans cet univers en donnant la parole aux protagonistes» Le naturel de ses intervenants, Claude Schauli l'obtient grâce à un scénario qui laisse la place à la spontanéité. Le réalisateur accompagne les projections du documentaire, friand de ses rencontres avec un public souvent ému, parfois critique, jamais indifférent. Avant de se quitter, une balade dans les bois s'impose. Claude Schauli prend volontiers la pose sans oublier de souligner la beauté des arbres qui nous entourent. Cette redécouverte de la forêt le comble, il ne compte plus la perdre de vue. 

https://lhommeetlaforet-lefilm.ch

clschauli@bluewin.ch

 

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Claude Schauli

 

02/04/2019

Site NATURA 2000 PROGRAMME 2019 Conférences et sorties NATURE en petite montagne

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26/02/2019

Milieux humides, milieux utiles du Jura

Milieux humides, milieux utiles du Jura

Exposition / Causerie


 

La soirée "Milieux humides, milieux utiles" débutera à 18h30 par une présentation de l’exposition de photographies de Gérard JACQUIER intitulée « Trésors des eaux jurassiennes », et ce jusqu’à 19h45.

 

Trésors des eaux jurassiennes-450.jpg



Après une courte pause, la soirée reprendra vers 20h30 avec l’intervention de Manon GISBERT, Coordinatrice du Pôle Milieux humides Bourgogne-Franche-Comté (Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté) sur les intérêts et les enjeux associés aux milieux humides.
 
Exposition/causerie organisée vendredi 8 mars.
Rendez-vous dès 18h30 (exposition) à la médiathèque d'Orgelet, ou à 20h30 pour l'intervention.
 
Animé par le Pôle Milieux Humides Bourgogne-Franche-Comté.

L’équipe Natura 2000
Site Natura 2000 Petite Montagne du Jura
http://petitemontagnedujura-n2000.fr
natura2000@petitemontagne.fr
03 84 25 39 78

20/11/2018

Légumes et couleurs d'automne

Légumes et couleurs de saison

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

S'il est un légume qui symbolise l'automne, la coloquinte s’inscrit par son originalité en harmonie parfaite avec la saison.

 

Cultivée pour ses formes et ses couleurs étonnantes, cette courge ne peut être consommée mais est souvent utilisée en décoration dans la maison.

 

La récolte offre de véritables surprises et le panier de légumes délivre à notre imagination une libre mise en scène de ces acteurs du jardin.

 

Comment ne pas voir à travers ces sujets, un ibis rouge face à un colvert dans leur plus bel apparat et dans leur attitude pleine de grâce et d'élégance.

 

dominique delfino,photographe naturaliste et animalier,automne,coloquinte

Cliché © Dominique Delfino

14/11/2018

Automne éphémère

Automne éphémère

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Nul ne pouvait prévoir, compte tenu de la sécheresse persistante en Franche-Comté lors de cet été 2018, ce que l'automne allait nous dévoiler en palettes de couleurs.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Les ambiances varient selon les endroits et les altitudes. Je me balade, sur les hauteurs de Mathay et de celles du plateau d'Écot, le long des rives du Doubs, de la côte de Maîche pour finalement dominer la vallée du Dessoubre au Rocher du Bourbet.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Le brouillard matinal offre souvent ces ambiances particulières, la lumière cherchant à percer le feuillage aux couleurs chaudes et transparentes.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Il faudra ainsi profiter à chaque instant des rayons du soleil qui animent ces panoramas au cours de la journée, le temps étant compté à cette saison sur la mise en lumière de ces tableaux éphémères.

      

29/08/2018

Abeilles : les pesticides néonicotinoïdes interdits

Abeilles : les pesticides néonicotinoïdes interdits

à partir du 1er septembre 2018

 

Par S.C avec AFP Publié le 29/08/2018 à 10:17

 

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Une bonne nouvelle pour les apiculteurs. Les pesticides néonicotinoïdes seront bannis à partir de samedi en France, une interdiction destinée à protéger les colonies d'abeilles en déclin mais dénoncée par les agriculteurs qui réclament du temps pour développer des alternatives.

 

Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les pesticides les plus utilisés dans le monde.

 

En France ils servent principalement de manière préventive, en enrobant les semences. La substance, dite "systémique", est absorbée par la plante et se propage à tous ses tissus, y compris le pollen.

 

Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne... Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois.

 

À certaines doses, les néonicotinoïdes tuent les insectes, donc les abeilles 

 

Depuis les années 2000, des scientifiques s'inquiètent du fait que même à faible dose, ces substances qui s'attaquent au système nerveux des insectes affectent les pollinisateurs (abeilles et bourdons désorientés, sperme des mâles altéré...).

 

Les apiculteurs français constatent une hausse de la mortalité dans leurs ruches depuis l'arrivée des néonicotinoïdes. Mais "aucun élément scientifique rigoureux" ne prouve qu'ils sont la première cause de mortalité des abeilles, note le directeur scientifique de l'Institut de l'abeille Axel Decourtye.

 

Quel impact des néonicotinoïdes sur l'homme?

 

Lorsqu'il est fait usage de néonicotinoïdes, les substances se retrouvent dans l'eau et le sol. Pêches, laitues, tomates... L'acétamipride et l'imidaclopride sont présents respectivement dans 5% et 4% des échantillons alimentaires recueillis en Europe, selon un rapport de 2016 de l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA). Mais en février 2018, l'Anses assurait que les données disponibles "ne mettent pas en évidence d'effet nocif pour la santé humaine", à condition que les consignes d'utilisation soient respectées.

 

L'usage de néonicotinoïdes interdit en France dès le 1er septembre 2018

 

L'UE a décidé en avril d'interdire pour les cultures de plein champ l'utilisation de trois substances (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride), objet de restrictions depuis 2013. La décision, qui permettra les usages sous serre, entrera en vigueur complètement le 19 décembre. La France va plus loin. La loi biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes à partir de ce 1er septembre. Un récent décret d'application précise que les cinq substances jusqu'alors autorisées en Europe pour des usages phytosanitaires sont concernées (les trois visés par l'UE, plus thiaclopride et acétamipride)

 

Des dérogations sont possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020.

 

Les néonicotinoïdes restent néanmoins autorisés pour les usages non phytosanitaires, comme biocides et médicaments vétérinaires, notamment les produits anti-puces pour chiens et chats.

 

Comment vont faire les agriculteurs sans cet insecticide ?

 

Les agriculteurs se retrouvent dans une impasse "dramatique", dénoncent la FNSEA et d'autres syndicats agricoles, assurant ne pas avoir de solutions de remplacement.

 

Selon un rapport récent de l'Anses, il existe des alternatives "suffisamment efficaces, et opérationnelles", chimiques ou non chimiques, pour la grande majorité des 130 usages phytosanitaires des néonicotinoïdes.

 

L'agence plaide pour une "lutte intégrée" : pas de traitement prophylactique, surveillance des cultures, priorité aux méthodes non chimiques, pesticides chimiques seulement si les ravageurs dépassent certains "seuils de nuisibilité". Mais elle reconnaît que "l'impact sur l'activité agricole de l'interdiction des néonicotinoïdes est difficile à anticiper".

 

21/08/2018

10es Journées Mycologiques et Lichénologiques de haute Auvergne

 

10es Journées Mycologiques et Lichénologiques de haute Auvergne

 

organisées par l’Association Mycologique de haute Auvergne

 

 L’Association mycologique de haute Auvergne (AMHA) est heureuse de vous convier à participer aux journées mycologiques et  lichénologiques de haute Auvergne (JMHA) 2018.
 
Ces journées se dérouleront du mercredi 10 au dimanche 14 octobre 2018, en sachant que les lundi 8 et mardi 9 octobre, des sorties préliminaires seront organisées pour les mycologues déjà arrivés sur place.  Il s’agira cette année de la 10ème édition de cette rencontre.  En 10 ans, plus de 1500 espèces de champignons différentes ont été déterminées, dont nombre d’espèces rares.
 
Les JMHA organisées dans le nord du département du Cantal sont accueillies par le bourg de Riom-ès-Montagnes, au cœur du Parc Naturel National des Volcans d’Auvergne.
 
Les sorties sur le terrain se dérouleront dans les différents milieux caractéristiques de la haute Auvergne, hêtraies-sapinières souvent âgées avec beaucoup de bois mort, tourbières, rives d’étang et rus de montagne, saulaies et aulnaie, pinède, pessières, chênaie…, et l’après-midi sera en priorité réservé au travail en salle microscopie. Trois conférences sont prévues.
 
Pour toute demande d’information sur les JMHA 2018 et ou pour recevoir le programme détaillé, ainsi que toutes les informations concernant les différents types d’hébergement, vous pourrez me contacter sur mon adresse mail :

philippe.louasse15@gmail.com


Les inscriptions devraient rester possibles jusqu’à fin septembre.

 

Programme

 

Lundi 8 octobre 2018 (sorties préliminaires)

 

10h00 – Installation des salles microscopie

12h00 – Déjeuner libre

13h30 – Sorties en deux groupes, tourbières de Chastel-sur-Murat ou tourbières Rocher de Laqueuille (Dienne)

17h30 – Présentation des espèces remarquables récoltées ce jour, travail en salle microscopie

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle microscopie

 

Mardi 9 octobre 2018 (sorties préliminaires)

 

8h30 – Sortie hêtraie-sapinière du Falgoux (ou Bois de Cournil, planèze de Collandres)

12h00 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

13h30 – Poursuite de la sortie matinale ou travail en salle microscopie

17h30 – Présentation des espèces remarquables

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle microscopie

 

Mercredi 10 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes : Hêtraie du Bois Mary (Le Claux, la Maurinie) ou rives du Lac de Mont-de-Bélier (St-Étienne de Chomeil)

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

14h00 – Travail en salle microscopie ou sortie informelle Cascade de Cornillou, Coindre, Gorges de la Rhue

17h30 – Ouverture officielle (la Halle de Riom-ès-Montagnes)

19h30 – Dîner libre

21h00 – Présentation des espèces remarquables, travail en salle de microscopie

 

Jeudi 11 octobre 2018

 

8h30 – Sortie en deux groupes dans la vallée du Marilhou (Trizac), espace naturel sensible (ENS) : les ruines de Cotteughes ou le bois de Freydefont

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

14h00 – Travail en salle microscopie ou sortie informelle poursuite de la sortie dans la vallée du Marilhou

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – repas en commun (à confirmer)

 

Vendredi 12 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes dans les Gorges de la Rhue, forêt domaniale de Maubert et Gaulis (Montboudif, Condat) ou la Combe Noire (Coindre, Saint-Amandin)

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique

13h30 – Travail en salle ou sortie informelle dans la tourbière de la Crégut (Gorges de la Rhue)

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle de microscopie

 

Samedi 13 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes, forêt de la Pinatelle (Chalinargues) ou plateau de Montagnac (Saint-Amandin)

12h30 – Déjeuner libre  

13h30 – Travail en salle ou sortie informelle Gorges de la Grolle (Marchastel)

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle de microscopie

 

Dimanche 14 octobre 2018

 

8h30 – Sortie d’initiation « découverte des champignons et des lichens »

10h00 – Ouverture de l’exposition (entrée libre, grande salle sous la Mairie), en matinée jusque 12h30

12h30 –   Déjeuner libre

14h00 –   Poursuite de l’exposition (jusqu'à 18h00).

28/07/2018

L’USAGE DES PESTICIDES CONTINUE D’AUGMENTER EN FRANCE

Logo_Principal_ROUGE_180.pngPAS DE SURPRISE : L’USAGE DES PESTICIDES

CONTINUE D’AUGMENTER EN FRANCE

 

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

VENDREDI 27 JUILLET 2018

 

Les chiffres 2016-2017 sur l’évolution de la consommation des pesticides de l’agriculture française ont enfin été rendus publics : ils indiquent une augmentation de 12,4% par rapport à 2009. Pour France Nature Environnement, c’est un constat d’échec : les plans Ecophyto successifs lancés depuis 2008, dont l’objectif initial était de réduire de 50% l’usage des pesticides pour 2018, se sont avérés inefficaces. Pour redresser la barre, le Ministre de l’Agriculture a annoncé le plan Ecophyto 2+, la sortie du glyphosate en 3 ans et l’interdiction des néonicotinoïdes. Cela suffira-t-il ?

Constat d’inefficacité des politiques : des millions dépensés et la nature ne s’est jamais aussi mal portée

L’urgence est là. Les conséquences d’une utilisation massive des pesticides sont bel et bien identifiées, les indicateurs sont tous au rouge : impact de plus en plus avéré sur la santé des consommateurs et des agriculteurs, déclin de la biodiversité[1], dégradation des écosystèmes, pollution de l’eau[2] et de l’air, etc. Pourtant, l’utilisation de pesticides continue d’augmenter.

Pour Claudine Joly, en charge des questions pesticides à France Nature Environnement : « malgré les dizaines de millions d’euros d’argent public dépensés dans le cadre d’Ecophyto tous les ans, l’agriculture française n’arrive pas à se libérer de son usage excessif de pesticides. Le constat est sans appel, les objectifs, déjà repoussés, de réduction des pesticides de 50% en 2025 s’éloignent un peu plus. L’outil Ecophyto est intéressant mais la sortie des pesticides ne se fera pas sans l’activation d’autres leviers économiques et règlementaires nécessaires pour obtenir une mobilisation de l’ensemble de la profession ».

Sur ces 10 dernières années, les structures censées accompagner les agriculteurs vers la sortie des pesticides n’ont même pas réussi à stabiliser leur utilisation… et ce malgré le demi-milliard mobilisé. Elles n’ont même jamais eu de compte à rendre sur l’usage des financements reçus dans le cadre du plan. Il est temps qu’elles se remettent en cause et se transforment, pour véritablement accompagner les agriculteurs vers la sortie des pesticides.

Les annonces ne suffiront pas à enclencher la transition agroécologique

Les contrats de solution présentés par la FNSEA sont les bienvenus, mais ils arrivent avec 10 ans de retard… et il faudra plus que des bonnes intentions pour aller vers la sortie des pesticides. Ce matin, les Ministres ont également annoncé des mesures pour sortir du glyphosate et des néonicotinoïdes, et trois interprofessions sont venues présenter leur stratégie et leurs engagements. Ce sont des signaux encourageants. Le reste de la profession doit s’engager pour amplifier rapidement le mouvement.

Pour Cécile Claveirole, responsable des questions agricoles à France Nature Environnement : « certes le gouvernement a annoncé des mesures, mais il ne faut pas que ce soit l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de l’interdiction des molécules les plus préoccupantes, l’objectif est la réduction globale et drastique de l’usage des pesticides en France. Le temps n’est plus aux bonnes intentions et autres démarches volontaires. Il faut un soutien ferme et sans concession du gouvernement pour la transition agroécologique. Il ne peut plus ignorer la volonté des citoyens : l’agriculture doit assurer une alimentation saine et de qualité pour tous, tout en préservant l’environnement et la biodiversité ».

 

[1] Près de 80% des insectes ailés ont disparu en Europe en 30 ans, les oiseaux des milieux agricoles ont diminué de 33% entre 1989 et 2017 et des études récentes ont notamment insisté sur le rôle des pesticides dans le déclin dramatique du nombre d’oiseaux

[2] 92% des cours d’eau surveillés sont pollués - « Les pesticides dans les cours d’eau français en 2013 » • Commissariat général au développement durable • Chiffres & statistiques • Numéro 697 • Novembre 2015

11/06/2018

Estivales du jardin à Dupdup

Estivales du jardin à Dupdup

 

par Bernard Dupont

 

Bonjour à tous,

 

Et hop c'est reparti pour un tour !

 

Le jardin à Dupdup rouvre ses portes pour une nouvelle saison avec toujours le même principe : 

- une animation sur un thème donné,

- un apéro,

- un repas partagé sur la terrasse pour celles et ceux qui auraient envie de prolonger les échanges.

 

Toutes les animations ont lieu le samedi matin à 9h30. Six dates sont proposées :

 

- 7 juillet : visite générale du jardin

- 14 juillet : tout savoir (ou presque) sur les tomates

- 28 juillet : avoir des salades de son jardin tous les jours de l'année

- 11 août : visite générale du jardin

- 25 août : melons, pastèques, potirons, concombres & Co

- 1er septembre : piments, poivrons, aubergines et physalis.

 

Le nombre de personnes est limité à 15 par séance.

 

Réservation-inscription obligatoire : jardindupdup@gmail.com

 

Contrairement à l'an passé où j'avais dû gérer une centaine d'inscriptions pour un seul thème, je ne pense pas que je ferai cette année de séances supplémentaires (enfin, en principe ...). Si une (ou plusieurs) séance(s) vous intéresse(nt), merci donc de vous inscrire très vite.

 

Joëlle et moi-même serons heureux de vous accueillir.

 

Bien cordialement.

 

Bernard DUPONT

 

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03/06/2018

Attention au panais sauvage et à la Berce du Caucase !

ATTENTION AU PANAIS SAUVAGE !

Sève du Panais sauvage,

sève de la Berce du Caucase

rendent la peau sensible au soleil

 

Randonneurs et promeneurs, faites attention à la sève de ces ombellifères : l'exposition de la peau la rend extrêmement sensible au soleil !

 

Le panais sauvage (Pastinaca sativa L. subsp. sylvestris (Mill.) Rouy & E. G. Camus) est une Apiacée (Ombellifère) envahissante dont la sève contient des toxines, soit des furocoumarines. Ces toxines activées par les rayons UV, peuvent, comme pour une autre Apiacée la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum), rendre la peau extrêmement sensible au soleil, causant des irritations cutanées voire des brûlures au premier et même au deuxième degré (Voir dyshidrose palmaire). Si vous constatez la présence de ces ombellifères, n’y touchez surtout pas.

 

 

Panais sauvage Pastinaca sativa_01-450.jpg

Ombelle de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage se propage rapidement et peut se retrouver en plusieurs lieux comme les terrains en friche, les bords des routes, les prés, les champs ouverts ou les remblais récents non végétalisés.

 

Berce-du-Caucase-(Heracleum-mantegazzianum)-450.jpg

 En présence du Panais sauvage, n’y touchez pas. Contrairement à la Berce du Caucase ou à d’autres plantes dangereuses pour la peau dans certaines conditions, il est relativement aisé de se débarrasser du Panais sauvage. Pour ce faire, simplement sectionner la tige à l’aide d’une pelle, sous le niveau du sol. Par la suite, disposer de la plante au rebut dans un sac de plastique.

 

Ne pas brûler la plante car le composé toxique peut se retrouver dans la fumée, ni la composter. N’oubliez pas de porter des vêtements protecteurs pour éviter tout contact avec la plante et surtout la sève. Si des symptômes de brûlure de contact avec la sève de la plante apparaissaient sur un membre de votre famille, il est conseillé de voir un médecin si les lésions font plus de 25 millimètres ou si un enfant est atteint.

 

Un témoignage (M. C.)

 

"Ci-dessous des photos de mes doigts atteints de dyshidrose palmaire après contact avec le Panais commun en date du 31 juillet 2017. En ce moment le tranchant des mains  est aussi atteint. Certains doigts sont plus touchés que d'autres.

 

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Cliché © Michel Cottet

 

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Cliché © Michel Cottet

 

Dyshidrose-palmaire-©-Michel-Cottet-2017-07-31_02-450.jpg

Cliché © Michel Cottet

 

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Cliché © Michel Cottet

 

Comme c'est envahissant et que j'en ai déjà beaucoup trop dans mon jardin, je vais avoir du mal à m'en débarrasser manuellement. Ça fait trois ans que je me suis rendu compte que cette plante était envahissante après que j'en aie semé quelques-unes volontairement pour favoriser la biodiversité en faveur des insectes (qui adorent venir butiner sur les ombelles). Quelle erreur ! Ces premiers arrachages ont provoqués mes premiers problèmes avec cette affection cutanée survenue il y a deux ans et qui me tracasse désormais beaucoup". 

 

Comment reconnaître le Panais sauvage

 

Il est important de savoir reconnaître le Panais sauvage puisqu’il est facile de le confondre avec d’autres plantes de la même famille moins redoutables.

 

 

Les caractéristiques du Panais sauvage sont les suivants : C’est une grande et vigoureuse plante herbacée de moyenne taille qui mesure de 0,8 à 1,6 m. Sa tige d'abord cylindrique et lisse, devient ensuite cannelurée d'aspect brillant, présentant de rares poils. Le diamètre approximatif de la tige à maturité est de 2,5 cm à la base.

 

Panais sauvage Pastinaca sativa_03_450.jpg

Tige cannelurée de  Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage produit des ombelles (en forme de parasol) de petite fleurs vert-jaunâtres. Les ombelles mesurent de 10 à 20 centimètres de diamètre. Les feuilles consistent en 2 à 5 paires de folioles. Ces folioles qui sont dentées sont à l’opposé l’une de l’autre sur la tige. Le feuillage du panais prend de l’ampleur (s’éloigne de la tige) jusqu’au milieu de la tige.

 

Panais sauvage Pastinaca-sativa_04-450.jpg

Feuille de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage est présent dans toute l'Europe. C'est une plante peu exigeante qui pousse sur les secteurs en friche, les talus… Il est très apprécié comme fourrage par les herbivores, les lapins, les ânes entre autres. Cultivé comme légume, ses racines charnues sont comestibles. Enfin, il est parfois utilisé comme plante médicinale.

 

Premiers soins

 

Que faire en cas de contact ou d’exposition à la sève de la plante ? Ce n’est pas directement la sève de la plante qui cause des brûlures, celle-ci rend plutôt la peau hypersensible aux UV qui est alors très rapidement brûlée par le soleil. Les mesures suivantes sont à prendre dans les cas où

 

1. La peau entre en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Éliminer la sève le plus rapidement possible en évitant de l’étendre.
  2. Utiliser un papier absorbant sans frotter.
  3. Laver au savon l’endroit en contact avec la sève après l’avoir absorbé, rincer abondamment à l’eau claire et se laver les mains.
  4. Changer de vêtements et les laver pour éviter la contamination d’autres parties du corps ou d’objets.
  5. Éviter l’exposition des zones touchées à la lumière en les couvrant (gants, pantalons longs, manches longues) pour une durée minimale de 48 heures.

 

2. Il y a une brûlure. Il faut :

 

  1. Éviter toute exposition au soleil pour un minimum d’une semaine ;
  2. Par la suite, limiter l’exposition au soleil en portant un vêtement couvrant les brûlures pour une durée de six mois. Dans l’impossibilité de couvrir les endroits atteints avec un vêtement, utiliser un écran solaire à haut indice de protection. (FPS 30 et plus).

 

3. Les yeux sont en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Rincer abondamment à l’eau claire (dix minutes minimum) ;
  2. Porter des lunettes de soleil foncées pour éviter l’exposition à la lumière.
  3. Consulter un médecin le plus tôt possible.

 

On consultera un médecin dans les cas où :

 

  1. Un enfant est atteint ;
  2. Les yeux sont atteints ;
  3. Des lésions importantes se développent ou plusieurs régions sont atteintes ; La peau est rouge et gonflée sur une étendue de plus du tiers du membre atteint; Il y a présence de cloques (ampoules) plus grandes qu’une pièce de 25 cents ;
  4. Il y a présence de pus (liquide jaune et opaque) sur les brûlures ; La personne atteinte fait de la fièvre. Si vous croyez avoir été en contact avec le panais sauvage ou si vous désirez plus d’information sur les mesures à prendre en cas de brûlure, vous pouvez communiquer avec l'hôpital le plus proche ou avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Lyon.

 

Pour en savoir plus :

https://www.amazon.fr/Photodermatoses-photoprotection-Mic...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panais

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/field/news/croptalk/2013/ct-0613a3.htm

http://www.viva-media.ca/sante/attention-au-panais-sauvage/

https://www.onmeda.fr/forum/allergies/16176-remede-pour-allergie-au-panais

http://www.ville.prevost.qc.ca/uploads/Panais_sauvage_Document_information_Prevost.pdf

http://www.tvanouvelles.ca/2014/07/22/prenez-garde-au-panais-sauvage

http://www.journaldemontreal.com/2014/08/09/famille-brulee-par-une-plante-toxique

http://fr.rec.jardinage.narkive.com/UccJEc82/brulures-a-cause-de-plantes

19/04/2018

NEUTRALITÉ CARBONE ET DEVENIR DE NOS FORÊTS : LE GOUVERNEMENT FAIT FAUSSE ROUTE

FNE-logo.pngCOMMUNIQUÉ DE PRESSE

 JEUDI 19 AVRIL 2018

 NEUTRALITÉ CARBONE ET DEVENIR DE NOS FORÊTS

LE GOUVERNEMENT FAIT FAUSSE ROUTE

 

 

Le ministère de la Transition écologique et solidaire révise actuellement les 2 plans d’action visant à atteindre la neutralité carbone en 2050 : la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) et la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE).

 

Parmi les grandes lignes évoquées, l'une d'entre elles inquiète tout particulièrement France Nature environnement : l’augmentation de la récolte de bois et son utilisation massive en bois énergie pour diminuer notre dépendance aux énergies fossiles. Sans garantie prise pour encadrer ces récoltes, cette stratégie est dangereuse pour la biodiversité et contre-productive pour le climat.

 

La forêt : un atout pour atteindre la neutralité carbone.

 

À elle seule, la forêt absorbe l’équivalent de 12% des émissions annuelles de CO2 de la France. En parallèle, l’utilisation du bois de nos forêts en tant que source d’énergie permet d’éviter environ 3,5% des émissions de CO2 par an.

 

La forêt et le bois sont donc de véritables atouts pour atteindre la neutralité carbone et répondre aux enjeux du développement durable et de lutte contre les dérèglements : tout l’enjeu est de trouver l’équilibre entre ces deux approches.

 

Pour France Nature Environnement, la forêt peut satisfaire nos besoins en bois matériau et en énergie, tant que le potentiel de production biologique est respecté et que la conservation des habitats et espèces n’est pas remise en cause. Mais le ministère de la Transition écologique et solidaire a fait le choix du bois énergie exclusivement, et même si dans les discours, une place est accordée à la préservation de la biodiversité et au développement de l’usage matériau du bois, la réalité opérationnelle risque d’être toute autre. Les objectifs existants et affichés sur le bois énergie et sur les récoltes de bois sont excessifs : ils laissent en effet présager un fort impact sur la diversité des forêts, leur biodiversité et la séquestration du carbone en forêt.

 

Des plans proposés qui affectent inéluctablement le puits de carbone forestier

 

Ainsi, le ministère de la Transition écologique et solidaire prévoit de doubler l’objectif de récolte pour l’usage bois énergie en 2050 par rapport à aujourd’hui. Cette mesure a un impact majeur sur le puits de carbone forestier qui, de ce fait, diminue de moitié en 2030 avec une absence quasi totale de garanties sur les conditions de récolte. De nombreux scientifiques ont d’ailleurs alerté sur les dérives de cette pratique, en contradiction avec les engagements nationaux, européens et internationaux de la France en matière de biodiversité et de climat.

 

Pour compenser le doublement de la récolte, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lance un grand plan de plantation sans cadre défini et sans évaluation préalable des impacts économiques, sociaux et environnementaux. Il existe un fort risque pour que cela débouche sur de grandes plantations industrielles en monoculture et qui ne compenseront pas à court et moyen termes la diminution du puits de carbone forestier.

 

France Nature Environnement rappelle que la France s’est engagée en signant l’Accord de Paris à maintenir, voire renforcer, les puits de carbone notamment forestier. Pour Hervé le Bouler, pilote du réseau Forêt de France Nature Environnement, « le scénario sur la table n’est pas crédible. Les nombreux freins au développement des usages vertueux du bois dans la construction ne sont pas levés, les garanties de récolte préservant les écosystèmes, les paysages et permettant un véritable développement durable n’existent pas. Il y a tout à craindre que les résultats seront contraires aux objectifs. C’est en ce sens que ce plan est inacceptable ».

 

 Télécharger le communiqué au format pdf

 

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d'un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 73 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Retrouvez-nous sur http://www.fne.asso.fr, Facebook et Twitter (@FNEasso).

Réveil parfois difficile pour les arbres

Réveil parfois difficile pour les arbres

 

par Yanne Vitasse

Institut de géographie - Université de Neuchâtel

 Article publié dans le numéro 275 (mars 2018) de "En Direct"

 

Le 21 avril 2017, les thermomètres enregistraient - 4,1°C à Berne. La végétation, alors très en avance en raison d’un début de printemps exceptionnellement chaud, a subi d’importants dommages dus au gel, ici comme ailleurs en Suisse. C’est à ces phénomènes, rendus plus sensibles en raison du réchauffement climatique, que le biologiste Yann Vitasse s’intéresse. Les études qu’il mène pour l’université de Neuchâtel et l’institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) corrèlent, dans un bilan précis et factuel, les variations des températures et des dates d’apparition des bourgeons, des feuilles et des fleurs de différentes espèces d’arbres. « Les analyses sont effectuées sur la base des observations récoltées puis transférées à Météo Suisse par des volontaires, sur cent vingt-huit sites, à diverses altitudes, depuis les années 1950 », commente le chercheur. Une inestimable base de données de quelque vingt mille observations, que seul l’engagement citoyen pouvait permettre de constituer.

 

Premier constat : le réchauffement climatique est responsable de l’avancée du dernier jour de gel, qui constitue un repère pour les végétaux. Il provoque aussi l’avancée de l’apparition des feuilles de toutes les espèces étudiées, de deux semaines environ depuis les années 1980. En dessous de huit cents mètres d’altitude, ces deux phénomènes vont de pair, ne générant que peu de changement dans le risque d’exposition au gel des arbres.

 

Il en va tout autrement au-delà de huit cents mètres d’altitude, où la date de sortie des feuilles avance plus vite que celle du dernier jour de gel. Résultat : les feuilles naissantes, qui sont à ce stade très vulnérables au gel, sont de plus en plus exposées à ce risque, et les arbres sont fragilisés.

 

Fort de ces constats, Yann Vitasse met en garde contre l’idée d’importer des espèces au développement plus précoce dans l’idée qu’elles seraient mieux adaptées au réchauffement climatique. « Si l’apparition des feuilles survient plus tôt encore pour ces espèces que pour celles actuellement présentes, le décalage avec le dernier jour de gel risque de se creuser, et de causer des dommages importants dans de telles plantations. »

 

Par ailleurs, les analyses montrent que les dates d’apparition des feuilles des mélèzes, hêtres, épicéas et autres noisetiers sont moins liées à l’altitude que par le passé. Dans les années 1960, on observait une différence de trente-quatre jours par mille mètres d’altitude, contre vingt-deux aujourd’hui. Et si à basse altitude, les arbres répondent de moins en moins au réchauffement, ce pourrait être lié à un manque de froid en hiver : la dormance est une mise en sommeil qui permet aux végétaux de passer la mauvaise saison sans être abimés par les gelées, pour renaître au printemps ; or, pour sortir de cet état, les arbres ont besoin d’être exposés à des températures comprises entre 0 et 8°C, un coup de starter qui les précipite vers la lumière et la chaleur du printemps. « Lorsque la levée de la dormance ne se produit pas correctement à cause d’un manque de froid, les bourgeons ont besoin de plus de chaleur par la suite pour pouvoir se développer, ce qui prend plus de temps », explique Yann Vitasse, qui étudie toutes les interactions possibles entre variations de températures, gradients d’altitude et développement des végétaux pour pouvoir peu à peu juger des mécanismes qui s’opèrent sous l’influence du réchauffement climatique, et de l’impact à en attendre.

 

Printemps-alpin-450.jpg

 

Contact :

Yann Vitasse - Institut de géographie - Université de Neuchâtel

Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage

Tél. +41 (0)79 345 21 23

 

17/04/2018

Composition : miel toutes fleurs et néonicotinoïdes

Composition : miel toutes fleurs et néonicotinoïdes

par Alexandre Aebi

 

Article publié dans le numéro 274 de janvier 2018 de

"En Direct" le journal de la Recherche

et du Transfert de l'Arc jurassien

 

 

Élaboré avec patience selon un processus complexe et grâce à une organisation du travail imparable de la part des abeilles, le miel est un chef-d’œuvre de la nature paré de mille vertus. Mais malgré la vigilance des abeilles qui assurent un rôle de filtre, le miel est contaminé par des néonicotinoïdes, une famille de pesticides largement employée sur les grandes cultures. Un phénomène observé à l’échelle de la planète tout entière, ainsi que le révèle une étude sans précédent menée à l’université de Neuchâtel.

 

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C’est à partir de cent quatre-vingt-dix-huit échantillons butinés à travers le monde par des voyageurs attentionnés que cette étude d’une ampleur inédite a pu être menée. Une récolte initiée par le jardin botanique de Neuchâtel alors qu'il préparait une exposition sur les abeilles en 2013. Une équipe de travail s’est depuis constituée avec des chercheurs de l’université de Neuchâtel, qui ont utilisé leurs moyens en biologie et chimie analytique pour extraire de toutes ces variétés de miels leur teneur en néonicotinoïdes, un terme qui sonne comme une offense à la réputation du produit symbole par excellence d’une alimentation saine.

 

Pourtant le miel comporte bien les traces des cinq pesticides étudiés de cette famille, couramment utilisés dans l’agriculture et pour un usage domestique. Acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride et thiaméthoxane sont d’ailleurs mis en évidence de façon criante : 75 % des miels étudiés contiennent au moins l’une de ces substances. Les écarts sont significatifs d’un continent à l’autre : 86 % des échantillons nord-américains sont contaminés, contre 57 % de ceux provenant d’Amérique du Sud. Entre les deux, les miels asiatiques et européens sont presque ex aequo avec respectivement 80 % et 79 %. Ce triste palmarès montre également que plus de la moitié des miels analysés renferment au moins deux néonicotinoïdes différents Cependant la teneur en toxiques de la très grande majorité des échantillons n’implique pas de danger pour la santé humaine, si l’on s’en tient aux indications données par les normes en vigueur.

 

abeilles,miel,pesticides,néonicotinoïdes

 

Pour les abeilles, c’est une autre histoire, comme le souligne Alexandre Aebi, qui, enseignant-chercheur en agroécologie et apiculteur, fait preuve d’une double expertise en la matière. « L’étude démontre que les abeilles sont exposées à des concentrations nocives pour leur comportement, leur physiologie et leur reproduction ». Si les pesticides ne sont pas seuls responsables du déclin des abeilles, du moins peut-on jouer sur ce levier en limitant leur utilisation voire en l’interdisant, une réflexion en cours dans certains pays. « Dans la littérature scientifique, de nombreuses études révélent qu’à partir de 0,1 ng/g, la teneur en néonicotinoïdes a des effets toxiques sur certains organismes. Or dans le miel, cette concentration atteint 1,8 ng/g en moyenne ! »

 

Un cocktail explosif derrière la douceur du miel ?

 

Derrière cette moyenne, des chiffres incontestables, fournis par la plateforme neuchâteloise de chimie analytique (NPAC) de l’université de Neuchâtel, qui dispose d’outils capables de déceler les néonicotinoïdes à des concentrations infimes, de l’ordre d’une part par dix milliards, dans une matrice aussi complexe que celle du miel. Il n’en reste pas moins que « l’effet cocktail » produit par le mélange de ces substances demeure une inconnue. Le problème se complique encore avec la présence de deux autres facteurs : les métabolites, substances fabriquées lors de la dégradation des pesticides, et les adjuvants. Pas moins de trois cent cinquante pesticides différents sont répandus dans les cultures, rien qu’en Suisse.

 

On ne peut qu’imaginer le nombre incroyable de combinaisons possibles entre toutes ces molécules, rendant vaine toute tentative de cerner le problème de manière exhaustive. L’étude a été réalisée par l’université et le jardin botanique de Neuchâtel entre 2015 et 2016, et c’est la première d’une telle ampleur en termes d’échantillonnage et de représentation de territoires. Elle a fait l’objet d’une publication scientifique dans la revue de référence Science en octobre dernier, et suscite depuis de nombreuses réactions tant auprès des apiculteurs et des citoyens que des médias… Peut-être fera-t-elle un jour écho dans la sphère politique ?

 

Équipe pluridisciplinaire pour étude planétaire

 

Cette recherche sur les teneurs en néonicotinoïdes des miels du monde entier est la somme des compétences cultivées au sein de différents laboratoires de l’université de Neuchâtel : le laboratoire de biodiversité du sol, placé sous la direction d’Edward Mitchell, l’institut de biologie et l’institut d’ethnologie, une double-appartenance pour Alexandre Aebi, et la plateforme neuchâteloise de chimie analytique représentée par Gaétan Glauser, ingénieur de recherche, qui confirme : « Il nous est possible de quantifier ce type de molécules avec une excellente précision, à des concentrations de l’ordre d’une part par dix milliards, voire moins ».

L’équipe ainsi constituée a bénéficié, outre des cent quatre-vingt-dix-huit échantillons de miel qui étaient conservés dans ses murs, de l’expertise du Jardin botanique de la ville de Neuchâtel, sous la houlette  de son directeur, Blaise Mulhauser.

 

Contact :
Alexandre Aebi
- Instituts de biologie et d’ethnologie - Université de Neuchâtel

Tél. +41 (0)32 718 31 47

 

 

02/03/2018

Pollinis : protection de l'abeille locale par le parlement européen

Pollinis : protection de l'abeille locale par le parlement européen

 

La nouvelle vient de tomber, et je te tiens à la partager avec vous en avant-première : l’intégralité des amendements que nous avons fait déposer au Parlement européen, pour protéger l’abeille locale et faire interdire les pesticides tueurs d’abeilles, ont été votés par les eurodéputés !

C’est une victoire exceptionnelle, pour l'abeille noire et les autres abeilles locales européennes, pour les apiculteurs qui prennent soin d’elles, pour les scientifiques qui tiraient la sonnette d’alarme depuis si longtemps sans être écoutés par les responsables politiques, et pour tous les citoyens qui se sont mobilisés, encore et encore, pour exiger la protection de ces petites butineuses indispensables à notre environnement et notre chaîne alimentaire.

Ici chez POLLINIS, c’est l’effervescence : avec l’adoption de ces amendements, ce sont des mois et des mois de travail acharné qui sont enfin récompensés !

Ces derniers jours ont été d’une intensité peu commune pour notre petite équipe. Notamment pour Fanny, Marion et Valentine, du Pôle Abeilles, qui n’ont pas lâché leur téléphone depuis une semaine, appelant coup sur coup chacun des 751 députés européens qui siègent dans l’hémicycle pour les convaincre de soutenir et voter nos amendements.

Merci à Hacène de POLLINIS qui a entraîné toute la petite équipe derrière lui, merci aux membres de la Fédération européenne des Conservatoires d'abeille noire et à tous les scientifiques et associations qui se démènent depuis des années pour sauver les abeilles locales, et qui ont bien voulu harceler les membres du Parlement européen avant le vote – une magnifique coalition de 40 organisations engagées dans la protection des pollinisateurs, de scientifiques et d’apiculteurs partout en Europe, qui ont interpellé et rallié les députés à leurs arguments !

Merci surtout à vous qui vous êtes mobilisé aux côté de l'équipe, et aux centaines de milliers de membres de POLLINIS qui ont fait la différence avec leurs pétitions et leurs incessants rappels à l'ordre adressés aux politiques.

Un énorme merci à l’équipe pour ce travail de titan, qui a permis de mettre, un par un, suffisamment de députés de notre côté pour obtenir le vote de ces amendements salutaires pour les abeilles et la nature.

Il y a encore une semaine, la bataille était loin d’être gagnée.

Nos amendements demandant la protection de l’abeille locale avaient été retoqués par les députés de la Commission Agriculture, et il restait peu d’espoir de les réintroduire avant le vote final du texte…

… mais c’était sans compter sur la ténacité de la petite équipe du Pôle Abeilles, qui a réussi, à force de les harceler de mails et de coups de fil, à convaincre 86 députés de déposer l’amendement in extremis – seulement un quart d’heure avant la clôture !

Pour rallier les autres, il a fallu batailler et organiser en parallèle une gigantesque mobilisation des citoyens pour qu’ils sentent la pression monter : et ça a fonctionné !

Aujourd’hui, l’ensemble de nos amendements demandant la protection juridique de l’abeille locale et la fin des néonicotinoïdes tueurs d’abeilles en Europe a été voté.

Avec notre amendement StopNeonics, nous avons obtenu grâce à vous et aux centaines de milliers de signataires des pétitions adressées aux députés, un engagement ferme du Parlement européen demandant officiellement l'interdiction totale de TOUS les néonicotinoïdes en Europe !

C’est une avancée extraordinaire dans notre lutte pour débarrasser nos territoires des pesticides tueurs-d'abeilles. Et je voudrais vous remercier encore pour ça, vous et toutes les personnes qui se sont mobilisées aux côtés de POLLINIS pour pousser les députés à adopter nos amendements. Et tout particulièrement les membres donateurs de POLLINIS, sans qui tout ce travail n’aurait jamais abouti.

C’est parce que des personnes profondément engagées dans le combat pour la protection des abeilles nous soutiennent financièrement, que notre petite équipe qualifiée et ultra-motivée peut agir efficacement et obtenir de belles victoires.

Sans ces personnes, POLLINIS n’existerait pas. Et il n’y aurait eu personne, au Parlement européen, pour demander la protection des abeilles comme nous l’avons fait.


Alors, fêtons ensemble cette victoire, et encore un grand merci !

Bien cordialement,

Nicolas Laarman
Délégué général de POLLINIS


POLLINIS est une association loi 1901 qui se bat pour la protection des abeilles et des pollinisateurs sauvages en militant notamment pour un modèle agricole sans pesticide en Europe. Nous garantissons notre liberté de parole et d’action en étant totalement indépendants de toute entreprise, syndicat, groupement ou parti politique. Nos actions sont financées exclusivement par les dons des citoyens : si vous souhaitez nous soutenir, cliquez ici.

22/02/2018

Le pied de géant

Le pied de géant

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Les formations végétales sont étonnantes de diversité par leurs formes et leurs compositions.

 

Chacun pourra y voir, selon son interprétation, une image propre à son imagination dont dépend le regard et l'approche sur le sujet.

 

Cet arbre implanté sur une rive de l'Allan et dont la base du tronc est recouverte d'un chausson de mousse me fait penser à un pied de géant dans cet environnement aquatique.

 

Une façon de se plonger dans une dimension surréaliste grâce à un cadrage photo permettant de se concentrer sur cette composition naturelle.

 

dominique delfino,photographe naturaliste et animalier,allan,pays de montbéliard

Cliché © Dominique Delfino

05/01/2018

À la découverte des orchidées de Rhône-Alpes

À la découverte des orchidées de Rhône-Alpes


2e édition - Toutes les Orchidées de Rhône-Alpes

 

Cet ouvrage dresse le portrait des 110 espèces et sous-espèces d’orchidées présentes en Rhône-Alpes, une des régions les plus riches en espèces. Après une présentation détaillée de la région (aspects historiques, géographiques et écologiques), les auteurs évoquent les principales caractéristiques de la biologie des orchidées, ainsi que les menaces qui pèsent sur elles. Chaque espèce est ensuite présentée en détail sous forme d’une fiche monographique : description, photographie, carte de répartition. Cet ouvrage s’accompagne d’un fascicule séparé à emporter sur le terrain pour découvrir les orchidées de Rhône-Alpes à travers une sélection de 33 balades naturalistes.

Cette nouvelle édition est à jour des dernières découvertes et des récents changements taxonomiques et nomenclaturaux. La répartition des espèces prend en compte les toutes dernières observations, plus de 250 000 données ont été compilées dans le cadre de cette réédition.

 

Epipactis atrorubens.jpg

 

Epipactis atrorubens


La Société française d’Orchidophilie Rhône-Alpes


La Société française d’Orchidophilie Rhône-Alpes (SFORA) a pour but de développer la connaissance et la protection des orchidées indigènes en Rhône-Alpes, ainsi que la connaissance, la protection et la culture des orchidées exotiques. Dans le but d’améliorer la connaissance, et, par là même, la protection, elle est fortement impliquée dans la cartographie des orchidées de France. La SFORA organise des manifestations : conférences, visites, excursions de terrain et voyages, et participe à des expositions. L’association publie deux bulletins par an, qui rapportent ses activités, et contiennent des articles et des informations sur les orchidées régionales en priorité, mais aussi européennes et tropicales. Elle anime un site consacré aux orchidées régionales.

Plus d’informations et des extraits sur la boutique en ligne des éditions Biotope.

—> Feuilletez des extraits de l’ouvrage : ici

Informations pratiques


À la découverte des orchidées de Rhône-Alpes - 2e édition


Collectif de la Société française d’Orchidophilie Rhône-Alpes
Éditions Biotope, 12/2017
Format : 16,5 x 24 cm, couverture souple avec rabats
320 pages (livre) + 100 pages (cahier itinéraires)
ISBN : 978-2-36662-200-3 (livre) - 978-2-36662-202-7 (cahier itinéraires)
Prix : 30 € (livre et cahier)

Pour se procurer cet ouvrage :
Commandez-le dès maintenant sur le Club Biotope

 

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12/12/2017

Terroirs viticoles du Jura, géologie et paysages

Terroirs viticoles du Jura,

géologie et paysages

par Michel Campy

Professeur émérite des Universités

 

Vous trouverez ci-joint une présentation de l’ouvrage, récemment publié, « Terroirs viticoles du Jura, géologie et paysages » assorti d’un bon de commande éventuel.


Vous pouvez aussi le commander

directement à l’adresse suivante :

Mêta-Jura, 65 chemin de Mancy

39000 Lons-le-Saunier

03 84 47 32 39

meta.jura@laposte.net

 

Il sera également disponible dans toutes les librairies de la région.

Cordialement.

Michel Campy
1 impasse de la Chaux
39110 MARNOZ
03 84 53 26 11

 

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TERROIRS VITICOLES DU JURA, GÉOLOGIE ET PAYSAGES

 

 

BON DE COMMANDE

 

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Adresse électronique…………………………………………………….   Téléphone…………………………….

 

Commande : 1 exemplaire à 35€ + 5€ de port

Commande : .............exemplaire(s) X……………. € = ……………………….€

  • À régler par chèque à l’ordre de Mêta Jura
  • À faire parvenir à Mêta Jura, 65 chemin de Mancy, F–39000 LONS-LE-SAUNIER
  • Mêta Jura : tél. 03 84 47 32 39 – Email : metajura@laposte.net

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michel campy,terroirs viticoles,jura,vins du jura,vin jaune

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13/10/2017

Hold-up sur les forêts françaises

 

france nature environnement,écologie,forêts,protection de la nature

02/10/2017

Maintien de l'agriculture biologique

2017-10-03-France-environnement-450.jpg

21/07/2017

Visite commentée du jardin de Bernard Dupont

Visites commentées du jardin de DuDup

les samedis matin à 9h30 :

dernière séance : 12 août

 

L'année 2017 s'annonce exceptionnelle au jardin potager. La météo clémente du printemps et du début d'été, faite d'une alternance de soleil et de pluie, fait que les plantes poussent et mûrissent à la vitesse grand V. Si aucun orage de grêle ne vient troubler le cours des choses (on croise les doigts), nul doute que cette année restera dans les annales.


C'est bien la première fois où il y a déjà des poivrons et des piments mûrs dès la fin juin. Et que dire des tomates dans les assiettes depuis la fin mai ? Si certains ne croient pas aux changements climatiques, c'est assurément qu'ils ne sont pas jardiniers...


Et comme par hasard - mais le hasard ne fait-il pas bien les choses ? - c'est l'année où j'ai choisi de faire fort en matière de diversité au jardin : 112 variétés de tomates, 30 de poivrons, 64 de piments, 6 d'aubergines, 8 de pommes de terre... Et vous l'avez vu dans la liste, toutes ces plantes font partie de la grande famille des solanacées, cette grande famille introduite d'Amérique dès la fin du XVe siècle par nos grands explorateurs et qui nous a donné les légumes qui sont aujourd'hui parmi les plus cultivés au monde. Certains diront "merci Christophe Colomb", je crois plus juste de dire : Merci à tous les Amérindiens qui,  pendant plusieurs millénaires avant notre arrivée sur le nouveau continent, avaient travaillé le sujet grâce à un lent travail d'observation et de sélection des plantes.


Et comme pour moi c'est l'année ou jamais de communiquer sur ce thème des solanacées (je ne suis pas certain du tout de pouvoir cultiver tout ça dans les années qui viennent, d'autant plus que d'autres projets m'attendent), je propose une animation sur ce thème à toute personne que cela intéresse.


Pour l'instant, quatre dates sont programmées, à chaque fois un samedi matin à 9h30 : 22 juillet, 29 juillet, 5 août, 12 août (Voir le flyer ci-dessous.)


Merci de diffuser très largement cette information (je dis très largement car si la demande était forte, je peux organiser d'autres visites dans le courant de l'été et en début d'automne, les retraités ont du temps !).

 

Succès inespéré pour mes animations "solanacées" de cet été consacrées à la diversité des tomates, piments, poivrons, physalis, aubergines, pommes de terre, .... au jardin. Je dois dire que j'ai été bien inspiré de cultiver autant de variétés (220) car 2017 restera dans les annales du jardin pour la culture des solanacées qui s'avère exceptionnelle.

La plupart des animations affichent complet. Comme les séances des 22 et 29 juillet au matin sont archi-blindées et qu'il ne reste que quelques places pour la séance du 5 août, je viens de programmer une quatrième séance (en plus des séances programmées pour des groupes déjà constitués). Celle-ci aura lieu le 29 juillet à 16h30. Inscription obligatoirement sur réservation (je limite à 15 par séance pour maintenir un côté convivial à ces séances).


Bien cordialement.


Bernard Dupont

Solanacées-Dupont-450.jpg

20/07/2017

Poivrons et piments

Exposition de poivrons et de piments

le 30 septembre à Dannemarie-sur-Crête

 

par Bernard Dupont

Naturaliste et jardinier passionné

 

Amis jardiniers bonjour,



Les retraités ont beaucoup de temps. Énormément de temps. Mais évidemment ils vont vous dire le contraire et vous le prouver. Mais si vous regardez bien, vous verrez qu'ils se lèvent à 8h au lieu de 6h pour aller au boulot, qu'ils écoutent trois fois les infos en naviguant deux heures de temps entre RTL à France-Inter, qu'ils lisent l'Est Républicain pendant des plombes, qu'ils boivent un café avec le voisin, se resservent un deuxième café en milieu de matinée, puis l'apéro, qu'ils passent un temps fou à discuter avec tous ceux qu'ils croisent, qu'ils passent trois heures devant la télé… Évidemment, après tout ça force est d'admettre que nos pauvres retraités sont débordés. Très débordés.



Comme je n'écoute ni la radio ni ne lis l'Est Républicain, ni regarde la télé (je ne vais pas vous faire croire quand même que je loupe l'heure de l'apéro, personne ne me croirait), j'ai du temps. Et même énormément de temps. Du temps pour "cultiver mon jardin" (dans tous les sens du terme). Alors cette année je me suis focalisé sur mon jardin (je devrais dire "mes jardins") et me suis pris au jeu de la culture des piments et poivrons (j'aime bien travailler un thème annuel et je dois dire que la perspective d'une exposition cet automne a fait que je me suis un peu pris au jeu et ... vous connaissez la suite, vous savez comment je fonctionne, au rythme de ces passions qui n'arrêtent pas de m'assaillir).



Tout ça pour dire, après ce long préambule, que je termine ce matin la liste descriptive des variétés de poivrons que je cultive cette année. Vous la trouverez ci-dessous.



J'avais déjà envoyé à certains d'entre vous la liste des variétés de piments que je cultive, je l'ai réactualisée (car quelques variétés supplémentaires ont été plantées), je vous remets donc également la liste réactualisée des piments ci-dessous.


Au total 94 variétés (64 de piments et 30 de poivrons) qui seront présentées cet automne le 30 septembre à l'exposition de Dannemarie-sur-Crête.


Si jamais certains d'entre vous ont envie de voir les différents fruits cet été sur place  (j'ai planté deux pieds de chaque, près de 200 plantes donc), mon jardin vous est ouvert (d'autant plus que la saison s'annonce exceptionnelle !), il suffit juste de m'envoyer un mail ou de m'appeler (03 81 57 67 90) aux heures des repas. Et naturellement vous pourrez repartir avec au moins un fruit des variétés que vous auriez envie de tester culinairement chez vous (les avis de chacun et les résultats des tests m'intéressant particulièrement) avec quand même une petite mise en garde contre certaines variétés de piments qui pourraient s'avérer bien plus piquants que prévus, l'instabilité étant un peu la règle chez bon nombre de variétés. Tous les poivrons et piments devraient être à maturité dès le début août mais beaucoup d'entre eux le seront dès le 15 juillet. Et comme je cultive aussi cette année plus d'une centaine de variétés de tomates (ce qui ne m'est jamais arrivé), il se pourrait qu'il y ait aussi d'autres trésors à voir au jardin.

A noter que Jacques Bonet (un autre passionné des piments) et moi-même prévoyons une séance d'animation sur le sujet des piments en fin d'été, la date n'est pas encore fixée, vous en serez informé(e).

A bientôt.

Bernard Dupont

 

Pour grossir le descriptif, cliquez deux fois sur l'image

Descriptif poivrons-450.jpg

 Pour grossir le descriptif, cliquez deux fois sur l'image

Descriptif piments.jpg

 

18/07/2017

CRISPR-Cas9, la technique d'édition génétique appliquée aux végétaux

CRISPR-Cas9,  la technique d'édition génétique appliquée aux végétaux

 

Les plantes sont devenues l'une des cibles préférées de CRISPR, cette technique d'édition génétique bien plus puissante et précise — et surtout beaucoup moins onéreuse — que les outils de transgenèse classique (voir dans ce même blog : CRISPR-Cas9, une technique d'édition génétique : découverte scientifique de l'année 2015).

 

La recherche s'est d'abord concentrée sur les végétaux qu'elle connaît et étudie depuis des décennies en particulier les céréales blé, maïs, riz. En fait, tous ceux qui présentent un intérêt agronomique ont déjà fait l'objet de manipulations génétiques et ont donné des OGM.

 

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Dès 2014, une équipe chinoise démontre à quel point il est facile et rapide de développer un riz édité par CRISPR. Mi-2016, c'est au tour de la firme américaine Pioneer d'annoncer la production d'un maïs censé être plus résistant. Il y a quatre mois, en décembre 2016, une équipe du Cold Spring Harbor Laboratory (États-Unis) décrit dans un article des plants de tomates « crispérisés » qui fleurissent et donnent des fruits deux semaines plus tôt que les variétés actuelles.

 

Autre axe de recherche : sauver des plantes au bord de l'extinction. L'exemple phare est la banane, dont une seule variété originaire d'Asie, connue comme le « sous-groupe Cavendish », est disponible à la consommation. Problème : alors qu'elles représentent l'essentiel des bananes commercialisées mondialement, les cultures Cavendish sont attaquées par un champignon microscopique de l'espèce Fusarium oxysporum vivant dans le sol. Des chercheurs sud-coréens dirigés par Jae-YoungYun envisagent une parade grâce à CRISPR : inactiver chez la banane le gène du récepteur moléculaire auquel s'arrime le champignon et ainsi empêcher ce dernier de nuire.

 

La sauce soja et le vin pourraient aussi bénéficier indirectement de CRISPR. Dans ce cas, les chercheurs ne viseraient pas la plante mais la bactérie impliquée dans le processus de fermentation, avec pour objectif de la rendre résistante aux virus qui l'attaquent. Mieux, la recherche pourrait réussir à se concentrer sur des végétaux qu'elle a délaissés jusqu'ici. Pour Sébastien Cunnac, de l'IRD) (Institut de recherche pour le développement) de Montpellier, « l'outil est tellement puissant, facile et rapide comparé aux méthodes classiques qu'il autorise à travailler sur des végétaux non modèles car il élargit considérablement la palette d'outils de génétique ».

 

Pour le moment, rien ne distingue la « crispérisation » des plantes de ce que la nature pratique déjà par elle-même : une mutation ponctuelle, comme il s'en produit en permanence chez les végétaux tant sauvages que cultivés. Ce que les scientifiques maîtrisent bien, en effet, c'est la mutation ciblée d'une seule base sur l'ADN du végétal, opération dénommée SDN 1 (Site Directed Nuclease 1, qu'on pourrait traduire par technique d'édition des génomes 1.

 

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Sébastien Cunnac précise ainsi qu' « en l'état actuel, il semble excessif de qualifier ces constructions d'OGM puisque le type de mutations engendrées est analogue à ce qui apparaît dans la nature ». CRISPR dans sa version SDN1 ne fait pas autre chose. Comme le résume Christophe Perin, du Cirad de Montpellier, tout dépend de ce qu'on décide de prendre en considération : « II existe deux positions pour simplifier. Soit on se focalise sur les produits et dans ce cas, l'autorisation doit être attribuée au cas par cas en fonction du gène modifié. Soit on se concentre sur la méthode pour décider que tout ce qui a été obtenu de manière non naturelle est un OGM. Mais c'est une décision sociétale, pas scientifique. »

 

Ainsi, CRISPR permet de faire trois types d'intervention sur le gène : son inactivation (SDN1) ; sa modification (SDN2) ; l'introduction d'un gène provenant d'un autre organisme (SDN3). Seule cette dernière opération, non maîtrisée actuellement, donnerait un organisme modifié similaire aux OGM « classiques ».

 

Tout dépend de quoi on parle. CRISPR n'est qu'un outil, et trois utilisations sont possibles (voir l'infographie ci-dessus). Soit une modification qui n'inclut pas l'ajout d'un gène étranger : SDN1 et SDN2. Soit une mutation plus radicale, SDN3, absolument pas maîtrisée pour le moment.

 

Mais il faut rester prudent, même si SDN1 et dans une moindre mesure SDN2 apparaissent bien contrôlés à l'heure actuelle, des problèmes subsistent.

 

Yves Bertheau (Inra, Muséum national d'histoire naturelle) en voit trois. Tout d'abord, les effets si indésirables sur la régulation du génome (ce que l'on nomme l'épigénétique). Ensuite, les effets dits hors cible que CRISPR pourrait provoquer en dehors du site visé. « Des modifications que l'on ne sait ni correctement prédire, ni détecter ni éliminer. » Enfin, le fait que pour introduire CRISPR dans les cellules, on utilise des méthodes de transgenèse vieillottes de 30 ans d'âge. Il estime que ces problèmes ne sont pas suffisamment pris en compte.  Selon le chercheur, avec ces nouveaux organismes, « on se retrouve dans la même économie de promesses qu'avec les OGM ou le clonage voilà vingt ans. » Beaucoup d'annonces mirobolantes, peu d'accomplissements véritablement nouveaux.

 

Source : Hervé Ratel, Sciences et Avenir, n° 842 – Avril 2017 : 68-70.)

 

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23/05/2017

Ateliers de jardinage de Champ-Pittet

Ateliers de jardinage de Champ-Pittet

 

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 Ateliers pratiques, nature, santé et poésie du Centre Pro Natura de Champ-Pittet

 

Nous avons le plaisir de vous faire parvenir ci-joint la nouvelle offre « Ateliers pratiques, nature, santé et poésie » du Centre Pro Natura de Champ-Pittet.
 
Les ateliers permettront aux participants de produire leur lessive et produits d'entretien à base de composants naturels, de s'initier à l'art du pendule et de la baguette avec un géobiologue, de cuisiner des plantes sauvages comestibles, ou enfin  de participer à une balade poétique dans la magnifique nature sauvage de la Grande Cariçaie.
 
Nous vous invitons également à notre conférence photo exceptionnelle sur les orchidées ce jeudi 8 juin à 20h par Patrick Veya, spécialiste de ces fleurs. Présence de Gilbert Hayoz, auteur de la magnifique exposition actuellement visible au centre. Dédicace de leur livre "Chercheurs d'Orchidées" paru aux éditions Rossolis. Entrée libre.
 
Plus d’infos sur : www.pronatura-champ-pittet.ch.
Cordiaux messages !

Centre Pro Natura de Champ-Pittet
Chemin de la Cariçaie 1
1400 Cheseaux-Noréaz

024 423 35 70 : Réception

www.pronatura-champ-pittet.ch
www.pronatura.ch/devenir-membre

Tous nos différents événements sont détaillés sur notre site internet
http://www.pronatura-champ-pittet.ch/manifestations

 

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03/05/2017

Stages jardinage/permaculture

 

STAGES 2017 : JARDINAGE / PERMACULTURE

 

PLANTES SAUVAGES dans le Doubs (25)



Le potager d’une curieuse est un jardin de 30 ares, cultivé depuis 21 ans avec les outils de la permaculture, et aussi un Organisme de Formation depuis 2010.

 

Ce jardin est un lieu d’expérimentation de différentes techniques de cultures bios, et un lieu de recherche et d’acclimatation de centaines d’espèces végétales alimentaires. Sont concernés les plantes sauvages, les fleurs comestibles, les plantes aromatiques, des légumes anciens et nouveaux, les fruitiers forestiers et les autres, glanés lors de voyages et dans les catalogues.

 

Stages au Potager d’une curieuse en 2017

 

Les modes de cultures au Potager d’une curieuse sont issus d’apports de :

  • La boite à outils de la permaculture

  • Maraîchage Sol Vivant

  • L’agroforesterie

  • La biodynamie

  • Les cultures bio-intensives de Jean-Martin Fortier et reprises par la ferme du Bec Helloin, destinées, ente autre, pour la création de micro-fermes.

Le dénominateur commun de ces approches est la vie du sol. Le reste est observations, expérimentations et adaptations à la situation particulière du lieu et de ses habitants: terrain orienté nord-est, en pente, en lisière de forêt, peu ensoleillé, et excessive gourmandise et curiosité pour acclimater des nouvelles plantes alimentaires.

 

Tous les stages comprennent des ateliers pratiques.

 

PERSPECTIVES 2e SEMESTRE 2017

  • Stage résidentiel de 5 jours pour la réalisation d’un design in situ et la réalisation pas à pas d’un jardin forêt pour le gîte qui nous accueille, avec la présence d’Eric Petiot.

  • Stage résidentiel de 3 jours pour une aide à la réalisation de votre propre design. Prérequis : avoir déjà suivi un stage de permaculture. Inscriptions limitées.

  • Stage de 3 jours sur les conserves du jardin (fruits, légumes et aromates).

  • Du 26 au 28 sept : biotopes et guildes, diversification en maraîchage avec Hervé Coves

 

 

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20/03/2017

Les érythrones et les bourdons

Les érythrones et les bourdons

 

par Patrick Paubel

naturaliste

 

Balade naturaliste ce 10 mars 2017 sur le plateau des Charmilles, commune de Lompnas dans le Bugey dans le sud de l'Ain.

 

Météo très favorable avec vent léger et température de 18 à 20°C au soleil. Primevères et violettes et nivéoles abondantes.

 

La semaine dernière, la neige est tombée en abondance sur les crêtes. Il en reste encore dans les recoins le plus au nord du chemin que nous parcourons. Un ruisseau en fond de combe avec de nombreuses pontes de grenouille agile probablement. (C'est déjà pondu en Bresse depuis le 1er mars).

 

Arrivés sur le plateau, le spectacle est éblouissant, avec un parterre d'érythrones en cours de floraison. On les voit s'ouvrir à tous les stades selon l'emplacement. Cette station se trouve en sous-bois, exposée au sud et parfaitement ensoleillée car les charmilles n'ont pas encore feuillé.

 

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Un parterre d'érythrones

Cliché © Patrick Paubel

 

 

Notre extase devant la beauté de ces fleurs est rompue par des bruits de bourdonnements et de vrombissement. C'est alors que nous découvrons les bourdons, rendus fous par la source dans laquelle ils puisent tous en pollinisant chaque fleur.

 

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Cliché © Patrick Paubel

 

Toutes les fleurs sont visitées, et celles qui sont déjà fécondées sont abandonnées immédiatement jusqu'à trouver  celle qui est au meilleur stade (pétales non retournés et pistil pas encore allongé). Ces bourdons appartiennent aux deux espèces fréquentes dans la région, Bombus terrestris et Bombus lapidarius. Certains d'entre eux sont couverts de pollen blanchâtre, qu'ils déposent sur les longs pistils des fleurs qui les intéressent le moins, car elles sont en fin de période attractive. (Leur nombre nous surprend, car à cette époque, ce doit être des fondatrices ?).

 

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Cliché © Patrick Paubel

 

L'Érythrone dent de chien, Erythronium dens canis, est une Liliacée relativement rare. Quelques stations dans l'Ain et on m'en a rapporté une de quelques pieds dans le massif du Vuache. Le bulbe a la particularité de produire des "cayeux" et la dissémination des graines est assurée par des fourmis dont les larves consomment un organe, "l'élaïosome[1]".

 

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Cliché © Patrick Paubel

 

Impression d'avoir été privilégiés en étant à l'heure H du jour J au bon endroit.

 

[1] NDLR : un élaïosome (du grec elaios- huile et some- corps), également appelé « éléosome », est une excroissance charnue attachée aux graines de certaines espèces de plantes.

Stages plantes sauvages médicinales & comestibles en 2017

Stages plantes sauvages médicinales & comestibles en 2017
 

Avec le printemps qui s'annonce, revient la perspective de sortir à nouveau en pleine nature, à la découverte des plantes utiles qui pourront aussi bien nous permettre d'améliorer notre santé, qu'agrémenter nos repas de saveurs subtiles, originales, surprenantes, nouvelles ou retrouvées, et de couleurs délicates.


L'opportunité de vivre ce genre d'expérience se renouvelle chaque année en participant à des stages pratiques se déroulant essentiellement sur le terrain pour la partie didactique et les cueillettes, et en cuisine pour la préparation de repas somptueux, s'approchant de ce qu'on pourrait qualifier de "gastronomie sauvage" !


Certains stages proposent aussi l'élaboration de préparations phytothérapeutiques telles que teinture-mères, liqueurs et élixirs, onguents et pommades, huiles de massage, poudre dentifrice.


Le premier de ces stages aura lieu dans un cadre particulièrement bien adapté : le village de Cipières (Alpes maritimes) et ses environs, en particulier les bords de la rivière du Loup, les 29-30 avril. Le fascicule comportant le descriptif détaillé de ce stage se trouve au bas de cette page.


J'en profite d'indiquer également les dates des stages déjà prévus pour cette année :


21 mai : Journée familiale de découverte des plantes sauvages comestibles à Charmoille (Doubs, F), dans le cadre du SEL de Maîche.


28-29 mai : Stage plantes sauvages médicinales et comestibles à La Décentrale, Mont-Soleil (Jura bernois, CH)


3-4 juin : Stage plantes sauvages médicinales et comestibles au Tiocan, Thoiry (Ain, F, près de Genève)


10-11 juin : Stage plantes sauvages et danse, dans la région de Genève (encore à confirmer !)


1-2 juillet : Stage plantes sauvages médicinales et comestibles à La Décentrale, Mont-Soleil (Jura bernois, CH)


30 septembre-1er octobre Stage plantes sauvages médicinales et comestibles au Tiocan, Thoiry (Ain, F, près de Genève)


Il est possible que d'autres stages s'organisent encore, je vous en aviserai. Les descriptifs vous parviendront au fur et à mesure qu'ils paraîtront.


Dans la perspective de nous rencontrer  (ou de nous retrouver) bientôt, je vous salue très cordialement.

 Jean-François                                          Juan  el  Duende  

 

Avant d'imprimer ce message, pensez à la préservation de l'environnement naturel !


Jean-François Henry, Chemin du Chalet 10, CH - 2400 LE LOCLE (Suisse - Suiza - Switzerland)
Tél. fixe CH: XX41(0)32 920 36 47 portable CH:(0)76 298 46 47   Tel. móvil E XX34 698 20 74 54  
SKYPE: Jean-François Henry

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