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24/11/2013

Ours noirs : photo de famille

ours noir,mammifères,usa,canadaOurs noirs : photo de famille

 

Les ours noirs ont généralement deux petits, rarement, un ou trois. Au printemps 2007, dans le nord du New-Hampshire[1], une ourse noire a donné naissance à cinq jeunes en bonne santé.

 

On connaît deux ou trois cas de naissance de quadruplés,mais des quintuplés c'est extraordinaire.

 

Le photographe a été prévenu de ce cas dès que les oursons sont sortis de leur tanière et n'a eu de cesse que de vouloir photographier les cinq oursons avec leur mère. Il savait qu'ils suivaient assez régulièrement la même piste, généralement peu de temps avant la nuit.

 

Après avoir passé près de quatre heures par jour, sept jours par semaine, pendant plus de six semaines, il eut cette opportunité unique de les photographier. Il a utilisé un appareil photo numérique à une vitesse très rapide. L'image est bien cadrée et bien exposée, avec les six ours posant comme s'ils étaient dans un studio pour un portrait de famille.

 

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Le photographe est resté en contact avec d'autres personnes qui ont vu les ours durant l'été et la saison de chasse à l'automne . Tous les six ours ont continué à prospérer. Comme le temps pour l'hibernation approchait, il est resté sur place jusqu'à fin octobre, mais sans succès de rencontre.

 

De retour au printemps 2008, après la fonte des neiges, il eut la chance d'observer les six ours sortant de leur tanière et parcourant le même territoire familier qu'au printemps 2007.

 

Le 25 avril 2008, il eut la chance de pouvoir renouveler une photo de toute la famille.

 

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[1] État dans la région de la Nouvelle-Angleterre du Nord-Est des États-Unis, bordé à l'ouest par le Vermont et au nord par la province canadienne du Québec.

19/03/2010

La Conure à gros bec

Rhynchopsitta pachyrhyncha.jpgLa Conure à gros bec

Rhynchopsitta pachyrhyncha (Swainson, 1827)

 

par André Guyard

 

La Conure à gros bec ou Perroquet des pins est une espèce d'oiseau appartenant à la famille des Psittacidae.

Ce perroquet ressemble à un ara dont il reproduit le comportement criard. Il mesure environ 38 cm. Il possède un corps robuste et trapu. Son plumage est vert avec des marques rouges sur le front, au-dessus des yeux, aux épaules et sur les culottes. Les cercles oculaires sont jaunâtres et les iris orange. Le bec est noir et les pattes grises.

La coloration rouge est moins étendue et le bec est grisâtre chez le juvénile.

 

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La Conure à gros bec est un perroquet au gros bec noir de taille moyenne, allant jusqu'à 38 cm de longueur, au plumage vert vif avec des taches rouges sur le front, les épaules et les cuisses. Les yeux des adultes sont jaunes, tandis que les jeunes ont les yeux bruns.

 

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Couple de conures à gros bec

 

La Conure à gros bec vit en zone tempérée dans des forêts de pins et de sapins, entre 1200 à 3600 mètres d'altitude. Son aire de répartition se limite à la Sierra Madre occidentale du Mexique et à la Californie.

 

L'espèce niche dans les cavités des arbres, occupant surtout les anciens trous de pics. Elle se nourrit surtout de graines de différentes espèces de pins, si bien que leur vie dépend de la production de cônes. D'ailleurs, la reproduction se produit au moment de la maturation des graines de pin. Ces perroquets montrent un comportement grégaire et les troupes se déplacent en fonction de l'abondance des cônes.

 

Conures à gros bec filmés à San Francisco

 

L'espèce est en voie de disparition et figure sur la liste rouge de l'UICN des espèces menacées. Ses effectifs sont estimés à seulement 1000-4000 couples. Cependant, cette espèce de perroquet indigène des États-Unis est relativement commune en captivité dans beaucoup de zoos à travers le monde. Ces oiseaux ont été réintroduits sans succès en Arizona dans les années 1980, mais cet effort s'est avéré infructueux, les perroquets étant victimes des prédateurs naturels.

 

Vidéo et photos : André Guyard octobre 2009 en Californie

 

Sources :

fr.wikipedia.org/wiki/Conure_à_gros_bec

 

Vidéo et photos : André Guyard

19/12/2009

La vallée de la Mort ou Death Valley

death_Valley_logo.jpgDeath Valley

 

par André Guyard

 

 

Le Parc national de la Vallée de la mort (ou Vallée de la mort, en anglais Death Valley National Park ou Death Valley) est situé à l'Est de la Sierra Nevada en Californie et s'étend en partie au Nevada. Avec plus de 13 600 km², il constitue le plus grand parc national américain, si l'on excepte l'Alaska.

 

Le parc abrite des écosystèmes très variés, allant des dépressions hyperarides aux sommets enneigés de la Panamint Range. Ce parc est composé de plusieurs vallées très profondes et très arides dont la principale mesure plus de 100 km de longueur. Il contient le plus grand relief désertique de la partie continentale des États-Unis. À son niveau le plus bas, la vallée de la Mort se situe à 85,5 mètres au-dessous du niveau de la mer, alors que le mont Whitney, situé à 123 kilomètres s'élève à plus de 4 400 mètres. Les températures les plus chaudes du globe y ont été relevées : 56,6 °C à l'ombre. On y trouve des dunes de sable, des lacs salés, des volcans, des villes fantômes et des oasis.

Cette aridité s'explique par la topographie de la région.

Située au nord du désert des Mojaves dans un bassin intramontagnard, la Vallée de la Mort est aride parce qu'elle se trouve abritée de l'influence océanique du Pacifique par la Sierra Nevada. Cette chaîne de montagne, qui dépasse les 4 000 mètres d'altitude, contraint la masse d'air à s'élever, ce qui a pour conséquence de la refroidir et de provoquer de fortes précipitations sur le versant ouest. En passant de l'autre côté de la Sierra, la masse d'air a perdu de son humidité. Cet effet de fœhn amplifie la chaleur et l'aridité dans la Vallée de la Mort.

L'érosion est celle d'un milieu aride : autrement dit, la corrosion éolienne est sans doute la plus active, avec celle du gel en altitude. Le vent chaud, transportant des grains de sable ou de sel, façonne les rochers en forme de champignon. Le vent modèle également les dunes du parc.

Les Mesquite Sand Dunes (les dunes à Prosopis) sont situées au nord de la vallée. Du fait de l'accès facile depuis la route proche, elles ont été souvent utilisées par le cinéma dans de nombreux films pour des scènes de dunes, comme dans la série La Guerre des étoiles.

La plus grande dune porte le nom de Star Dune et reste relativement stable et stationnaire à cause de la convergence locale des vents qui justement forment ces dunes.

 

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Une belle dune en forme de barcane

Les faibles précipitations participent finalement peu à l'érosion. La rosée, présente le matin, contribue à la formation d'un vernis à la surface des roches.


Un désert aride d'une minérale beauté riche en borax

 

La topographie de la région résulte d'une tectogenèse intense qui crée des failles délimitant des graben. Les vallées étaient occupées par des lacs qui ont disparu et qui ont laissé la place à de vastes étendues planes ou playas.

La région traverse de longues périodes de dépôts de sédiments marins et lacustres, d'érosions et de soulèvement tectoniques s'étalant entre -570 et -150 millions d'années. À cette période, la Sierra Nevada est une chaîne de volcans.

Entre -150 et -10 millions d'années, les mers se retirent à plus de 300 km à l'Ouest, et la région devient une vaste plaine. Plusieurs soulèvements tectoniques ont alors lieu et les paysages tels que nous pouvons les admirer aujourd'hui se façonnent (depuis environ 10 millions d'années).

 

Une vaste étendue d'eau aujourd'hui disparue appelée lac Manly a connu sa plus grande extension pendant le grand âge glaciaire, il y a quinze mille ans : 150 à 200 m de profondeur, 6 à 7 km de large et environ 70 km de long. Le lac a disparu par évaporation à cause du réchauffement général de la planète. Cependant, il reste en profondeur des nappes d'eau souterraine. L'aquifère était alimenté par les eaux de la rivière Amargosa et de la Salt Creek. Les inondations de 2005 ont permis au Lac Manly de réapparaître temporairement et sur une petite surface ; mais il s'est évaporé très rapidement, laissant une boue salée desséchée.

Entre -10 000 et -2000 ans, la vallée est régulièrement inondée et en s'évaporant l'eau laisse les minéraux et crée les étendues de sel actuelles.

Le sol de la Vallée de la Mort est riche en minéraux divers, dont le borax, exploité pendant longtemps par une société minière, pour être utilisé dans la production de savon et dans l'industrie aéronautique. Le produit fini raffiné était expédié depuis la vallée dans des wagons tirés par des groupes de 18 mules et de deux chevaux, qui ont donné la marque (renommée aux États-Unis) de 20-Mule Team.

 

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Un écomusée consacré à l'exploitation du borax

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Une mine abandonnée

Un petit musée déploie tout un éventail de minéraux trouvés dans la région.

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Fibres d'amiante
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Azurite
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Azurite + malachite
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Baryte
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Bendheimite
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Chalcopyrite
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Chenite
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Colémanite
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Carbonate de cuivre + quartz
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Galène
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Limonite
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Cristaux de malachite inclus dans du grès
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Minerai d'or
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Pyrite + sphalérite
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Pyrolusite
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Réalgar + orpiment
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Stibnite
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Soufre
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Bois pétrifié

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Bois pétrifié (conifère du Miocène)


La flore est adaptée aux contraintes naturelles que représentent l'altitude et l'aridité. Sont répertoriées 900 espèces de plantes.

La faune est très variée, avec plus de 400 espèces différentes. On a dénombré 51 espèces autochtones de mammifères, 307 espèces d'oiseaux, 38 espèces de reptiles, trois espèces d'amphibiens et six espèces de poissons (à Salt Creek et Cottonwood Marsh).

On peut rencontrer des coyotes, des renards nains, des lynx, des pumas et des cerfs hémiones ; mais ils sont plus rares que les petits mammifères. Les serpents sortent surtout la nuit et les lézards, particulièrement nombreux, vivent dans des terriers creusés par d'autres espèces.

Des mouflons canadiens vivent dans les zones montagneuses du parc et aux alentours. Ces animaux, qui s'adaptent facilement aux contraintes naturelles, peuvent consommer à peu près n'importe quelle plante ; ils n'ont aucun prédateur connu, mais l'Homme, lorsqu'il empiète sur leur habitat, représente leur plus grand danger.

Le parc de la Vallée de la Mort est un lieu de passage et de pause pour de nombreux oiseaux migrateurs au printemps : grèbes à cou noir, hirondelles, ibis et canards colverts peuvent être observés.

 


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Yucca elata (Liliacées)
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Inflorescence de Yucca elata (Liliacées)

Lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_la_Vallée_d...

 

19/11/2009

Écureuils de l'Ouest américain

 

ecureuil_rochers.1-1.jpgÉcureuils de l'Ouest américain

 

par André Guyard


Au cours d'un périple à travers les parcs nationaux de l'Ouest américain en octobre 2009, nous avons eu l'occasion de rencontrer trois espèces d'écureuils assez communes pour être aperçues par des touristes moyens.

Tout comme les marmottes les écureuils sont des Rongeurs de la famille des Sciuridés. Ils sont nombreux en Amérique du Nord, aussi bien au Canada qu'aux Etats-Unis.

 

Le Uinta Chipmunk (Tamias umbrinus)

 

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Tamia à la recherche de graines dans un arbuste

 

Les Tamias sont communs dans les forêts de conifères, vers 1 800 m. Ils sont arboricoles et se déplacent de branche en branche à la recherche de graines. Ils dorment également dans les arbres. En guise de nids, les femelles utilisent des cavités d'arbres, utilisant parfois des nids d'oiseaux.

 

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Comme tous les écureuils, le Tamia utilise ses pattes avant comme des mains

Les Tamias transportent leur nourriture dans leurs bajoues. Ils dorment en hiver, mais quittent leurs terriers durant les périodes chaudes.

 

Les populations de Tamias sont disséminées dans des biotopes montagneux insularisés par des habitats désertiques infranchissables pour l'espèce. Il est certain qu'au cours des prochains millénaires, ces populations isolées évolueront vers des espèces distinctes.

 

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L'alternance de rayures colorées strie le dos de l'animal

 

La taille varie entre 21 et 24 cm avec une longueur moyenne de 23 cm. Le poids vaies entre 50 et 75 g avec une moyenne de 60 g. Les femelles sont nettement plus grandes que les mâles.

 

Une remarque à propos des Tamias. Les Tamias d'Amérique sont très voisins du Tamia de Corée, Tamias sibiricus, espèce introduite en Angleterre et qui commence à envahir le continent européen. Or cette espèce est vendue dans les animaleries françaises depuis 1970. Des individus relâchés ont fondé des colonies dans les forêts.

 

Des études récentes effectuées en région parisienne ont montré que cette espèce est parasitée par 30 à 60 fois plus de larves de la tique Ixodes ricinus que les espèces hôtes locales, comme le Mulot sylvestre ou le Campagnol roussâtre. De plus, ces tamias sont notablement plus infectés par Borrelia burgdorferi, l'agent de la maladie de Lyme qui touche environ 12 000 Français par an. L'apparition de cette espèce en France constitue  donc un nouveau réservoir de la maladie.


Source :

Allen, J.A., 1890. Bulletin of the American Museum of Natural History, 3:96.


Lien :

Smithsonian National Museum of Natural History. North American Mammals


http://www.mnh.si.edu/mna/image_info.cfm?species_id=392

 



 


L'Écureuil des rochers ou

Rock Squirrel (Spermophilus variegatus)


Très commun dans l'ouest des Etats-Unis, l'Écureuil des rochers, avec sa longue queue touffue, ressemble beaucoup aux écureuils arboricoles, mais il grimpe rarement aux arbres. Il se cantonne le plus dans les habitats rocheux, canyons, falaises et collines. La vidéo ci-dessous le montre admirant le paysage du Grand Canyon (Arizona).



 

En général, il creuse son terrier dans le sol bien qu'on trouve parfois des nids dans les arbres. La localisation du terrier tient compte de la sécurité qu'il offre. D'autres mammifères et même la chevêche des terriers peuvent utiliser leurs tanières si les écureuils les abandonnent. L'échelle de taille se situe entre 47 et 50 cm, le mâle étant plus grand que la femelle et l'échelle de poids entre 450 et 500 g. C'est le plus grand des spermophiles.


L'Écureuil des rochers est omnivore. Il se nourrit de pousses vertes, de haricots mesquites, d'insectes et de charognes.


L'Écureuil des rochers vit jusqu'à 2900 m d'altitude. Il vit souvent en colonies avec un mâle dominant. Les femelles ont une portée par an dans des lieux ou à des altitudes où les rigueurs de l'hiver durent plus longtemps, et deux portées dans les régions chaudes. Par grand froid, il entre en hibernation.

 

 

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Photo Steffen Lorenz

 

 

Source :


Erxleben, J.C.P., 1777. Systema regni animalis per classes, ordines, genera, species, varietas, cum synonymia et historia animalium. Classis I, Mammalia, p. 421. Wegand, Leipzig, 636 pp.


Liens :

Mammal Species of the World


http://www.bucknell.edu/msw3/


Smithsonian National Museum of Natural History. North American Mammals


http://www.mnh.si.edu/mna/image_info.cfm?species_id=340

 

 


L'Écureuil doré :

Golden-mantled Ground Squirrel (Spermophilus lateralis)

 

L'Écureuil doré (Spermophilus lateralis) est un écureuil terrestre qui vit dans les forêts d'Amérique du Nord. Il se nourrit de graines, de noix, de baies, d'insectes et de champignons souterrains. Il est la proie des faucons, des geais, des belettes, des renards, des lynx roux et des coyotes. Il est tiré par les chasseurs pour le sport. La fourchette de taille d'un adulte est 23-30 cm de longueur. L'Écureuil doré peut être identifié par une fourrure ornée de bandes colorées, mais contrairement aux tamias, il n'a pas de rayures faciales. Il est vit dans les mêmes habitats que le Tamia (Chipmunk Uinta).

 

 

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L'Écureuil doré devant son terrier

 

L'Écureuil doré a beaucoup de points communs avec les tamias. Comme eux, il accumule de la graisse en vue de l'hibernation et stocke de la nourriture dans son terrier pour la consommer au réveil du printemps.


Comme le Tamia, l'Écureuil doré
est pourvu de bajoues pour transporter de la nourriture sans être gêné dans ses déplacements.

 

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L'Écureuil doré creusant son terrier

 

L'Écureuil doré creuse des terriers peu profonds mais qui atteignent jusqu'à 30 m de longueur avec les ouvertures dissimulées dans un tronc d'arbre creux, dans des racines ou sous un rocher. La femelle donne naissance à une même portée de 4-6 jeunes chaque été.

 

L'Écureuil doré est abondant dans toute son aire et il est aussi à l'aise dans une grande variété d'habitats forestiers, ainsi que les prairies et les rochers.

 

La vidéo ci-dessous montre un Écureuil doré occupé à creuser son terrier dans le Sequoia Park.

 





À quoi sert l'énorme queue touffue du Spermophile ? Confronté de nuit à un serpent à sonnette, le Spermophile redresse la queue en l'agitant comme un plumeau. En filmant la scène en infrarouge, Aaron Rundus, de l'université de Californie, a constaté que la température de la queue de l'animal augmentait alors, probablement du fait d'un afflux de sang. Sensible aux infrarouges émis, le serpent est ainsi leurré sur la taille de la proie et bat en retraite. Le stratagème pourrait être d'un grand secours à la femelle de Spermophile qui niche à terre et protège farouchement ses petits.

 

Lien :

 

Smithsonian National Museum of Natural History. North American Mammals


http://www.mnh.si.edu/mna/image_info.cfm?species_id=350