06/01/2018
Conséquence des pluies de janvier 2018 : le Trou des Gangônes (Jura) déborde
Une conséquence des pluies continues
de janvier 2018 en Franche-Comté :
le Trou des Gangônes déborde
Situé sur la commune de La Frasnée (Jura), le Trou des Gangônes est un gouffre servant de trop-plein à la source du Drouvenant sous-jacente. En période d'étiage, on peut descendre à - 62 m, jusqu'à atteindre un plan d'eau. En 1973, un spéléo a pu plonger dans ce siphon sur 40 m de profondeur, soit jusqu'à la cote -102 par rapport à l'orifice.
Lors des fortes pluies comme en janvier 2018, la cavité se remplit totalement, et l'eau dégorge à l'orifice. Ce phénomène est peu fréquent et de courte durée : rares sont ceux qui ont pu l'observer. Pascal Juif est de ceux-là. Ci-dessous l'une des photos qu'il a prise le 5 janvier 2018.
Document © Pascal Juif janvier 2018
09:35 Publié dans Géologie-hydrogéologie-Climatologie, Patrimoine franc-comtois et jurassien | Lien permanent | Commentaires (2) | Facebook | | |
Commentaires
Salut
La Gizia elle aussi avait un joli débit ces derniers jours, et bondissait de sa source comme une furie en grondant comme un torrent alpin... J'avais déjà eu l'occasion de la voir encore plus impressionnante (le karst était en pleine charge et des exsurgences apparaissaient jusqu'à plus de 30 mètres au-dessus de son niveau de base), et en prime, sortant d'un trou sur la route qui monte au Chanelet, un joli petit geyser artésien jaillissait.
Écrit par : Jean-Yves | 08/01/2018
Je ne connaissais pas cette rivière du Jura issue d'une reculée de 3 kilomètres et haute de 220 mètres comme l'indique l'article internet consacré à la commune de Gizia.
D'après l'article, "classée en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF de type 1), la reculée de Gizia regorge de trésors naturels. On peut entre autre découvrir le faucon pélerin, espèce protégée nidifiant dans les roches de la reculée, des chamois sur le versant sud en direction de Châtel ou encore des espèces floristiques telles que le Carex de Haller, le Fumana Couché, la Globulaire vulgaire et une espèce endémique : le Saxifrage de Gizia.
Depuis le belvédère de la croix de Gizia entre le Chanelet et Châtel, on admirera l’ensemble du site et le village de Gizia qui ne manque pas d’intérêts.
En effet, de nombreux moulins s’étendaient le long de la rivière «la Gizia». Seuls quelques vestiges sont de nos jours encore présents dans cette vallée".
As-tu pris toi-même des photos du phénomène d'exsurgence ? J'aimerais les examiner et les publier dans ce même article.
Étant jeune élève du cours complémentaire de Baume-les-Dames, j'avais pu observer ce phénomène d'exsurgence dans le hameau de Bléfond. La rivière étant en crue, les eaux s'étaient infiltrées sous le tapis végétal de la petite vallée, tapis qui s'était gonflé comme une baudruche. Il suffisait de le percer avec un bâton pour fabriquer de petits geysers d'une hauteur de 30 à 50 cm !
Amitiés.
André
Écrit par : Guyard | 08/01/2018
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