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15/02/2013

Le Roseau

 Le Roseau

 

Le Roseau [Phragmites australis (CAV.) TRIN. ex STEUD] est l'exemple de la plante hélophyte (pied dans l'eau, tête au soleil). Il appartient à la famille des Poacées (ex-Graminacées).

 

Après la Canne à sucre, les céréales et le Maïs, le Roseau est probablement la plus importante des Graminacées. Il était déjà utilisé dans les civilisations les plus anciennes et il est toujours utilisé, par exemple comme base pour la cellulose ou comme matériau de construction. travaillé dans des usines modernes, à proximité du delta des grands fleuves, en particulier dans le delta du Danube.

 

Le Roseau est l'exemple d'une plante parfaitement cosmopolite. Cela est lié à sa grande plasticité écologique. Cette vigoureuse herbe des marécages peut aussi pousser dans une fissure sèche de rocher, mais elle n'y atteint évidemment qu'une trentaine de centimètres de haut. Le Roseau est l'exemple d'une grande variabilité due à l'écologie. Une même plante peut changer d'aspect au cours d'une période de végétation.

 

Le Roseau peut prospérer même hors de l'eau grâce à son puissant système radiculaire. Ses rhizomes pénètrent souvent jusqu'au niveau de la nappe phréatique dans le sol. Ces rhizomes peuvent avoir jusqu'à 5 mètres de long et trouvent toujours un endroit favorable pour s'enraciner. Les documents anciens parlent des Roseaux du lac de Constance qui gagnaient trois mètres par an sur les eaux. On connaît également les "îles flottantes", sortes de radeaux formés de chaumes morts entrelacés des rhizomes et racines du Roseau, mêlés d'humus et sur lesquels pouvaient croître d'autres plantes supérieures.

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Le Roseau est une plante vigoureuse de 1 à 5 mètres, et parfois même 10 mètres du haut ; il a l'aspect d'une grande herbe gris verdâtre aux rhizomes longs et puissants et aux nombreux rejets. Les feuilles des chaumes poussent sur deux rangs et leur position sur les chaumes est différente suivant les saisons : l'angle des feuilles et des tiges au début de l'année est aigu (1), en juillet et août, les feuilles deviennent progressivement presque horizontales (2, 3). Les Roseaux étant souvent exposés au vent, les feuilles et les panicules défleuries tendent tous vers un seul côté (forme en "drapeau").

 

Les tissus des Roseaux renferment une grande quantité d'acide silicique qui réduit l'utilisation des vieilles plantes comme fourrage.

 

Les fleurs sont disposées en grandes panicules, les épillets ont 3 à 8 fleurs, l'épillet inférieur est toujours mâle, les autres sont hermaphrodites. Le Roseau fleurit de Juillet à septembre.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

Le Rubanier

Le Rubanier

 

Le Rubanier [Sparganium erectum L. em. HUDS.] appartient à la famille des Sparganiacées. C'est une plante hélophyte.

 

La famille des Sparganiacées est très ancienne. On la trouve déjà au Secondaire (crétacé) sur le territoire de l'actuel Groenland.

 

Les Sparganiacées ne sont représentées dans le monde que par le seul genre Sparganium dont une vingtaine d'espèces poussent dans la zone tempérée de l'hémisphère nord et une espèce en Nouvelle-Zélande.

 

En Europe, il pousse plusieurs espèces de Rubaniers dont le plus courant est le Rubanier érigé ou ramifié (S. erectum ; syn. S. ramorum HUDS.).

 

En dehors de nombreuses particularités anatomiques, les Rubaniers ont une structure particulière du limbe : les tissus d'assimilation et les stomates sont répartis sur tout le pourtour du limbe, triangulaire en coupe, et la surface d'assimilation est très grande. La production de biomasse par rapport à celle d'autres plantes immergées, est assez faible et la période de végétation assez courte. Les peuplements s'étendent par multiplication végétative et sont sensibles à la concurrence d'autres, plantes élevées, en particulier des Roseaux, sans doute à cause du grand besoin de lumière du genre Sparganium. Les épais peuplements de Rubaniers concourent à l'envahissement rapide des eaux et comme ils sont résistants aux basses températures et aux gelées, ils compensent ainsi le handicap de l'ensoleillement. Les feuilles qui mesurent parfois plus de deux mètres ont été utilisées pour tresser des paniers.

 

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Sparganium erectum est une plante vivace de 30 à 200 cm de haut, à la souche rampante formant des rejets, aux feuilles linéaires ou gladiolées, triangulaires en coupe (1).

 

La tige est plus courte que les feuilles, mesure 50 à 150 cm de haut et elle est ramifiée. Les organes aériens (stériles) du Rubanier s'étalent parfois en éventail (2). Les feuilles étroites des eaux profondes ou courantes, flottent à la surface. La plante monoïque porte des fleurs agglomérées en têtes : les grosses têtes, à la partie inférieure de l'inflorescence, sont formées de fleurs femelles; les petites têtes de la partie supérieure sont mâles.

 

Les fruits (akènes) quand ils sont mûrs forment des têtes hérissées comme de petites chataîgnes (3). La floraison a lieu de juin à août. Dans le nord-ouest de l'Europe et en Amérique du Nord, le genre est représenté par S. minimum PRIES , de faible taille et ne comportant que peu de têtes florales, 1 à 2 mâles et 2 à 3 femelles.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

La Sagittaire à feuilles en flèche

La Sagittaire à feuilles en flèche

 

La Sagittaire à feuilles en flèche [Sagittaria sagittifolia L.] appartient à la famille des Alismatacées. Il s'agit d'une plante hélophyte.

 

Le genre Sagittaria renferme environ trente espèces dont la plupart sont américaines. On n'en rencontre ni en Afrique ni en Australie. Par contre, les aquariophiles de tous les continents cultivent certaines espèces telles que S. latifolia WILLD, S. graminea MICHX. La forme particulière des feuilles en flèche leur a donné une place dans les jardins où l'on cultive même des variétés à fleurs doubles.

 

S. sagittifolia L. est le représentant eurasiatique du genre. Cette Sagittaire pousse depuis le rivage occidental de l'Europe jusqu'aux îles à l'est de l'Asie, mais uniquement en plaine. Elle devient rare au-dessus de 550 m d'altitude. Elle pousse dans les eaux dormantes ou à faible courant, dans les étangs et les lacs. Les endroits où elle pousse sont toujours assez vaseux et leur présence signale le colmatage des pièces d'eau. Les poissons recherchent ces peuplements où ils trouvent aussi bien de la nourriture que des endroits favorables pour frayer.

 

Les Sagittaires connaissent le plus souvent une multiplication végétative : elles forment au cours de l'été, sur des rejets de 50 cm de long, des bulbilles amylacées qui passent l'hiver ; le pied-mère meurt en hiver mais les bulbilles donnent naissance au printemps à toute une nouvelle petite colonie de Sagittaires.

 

S. arijolia SM. qui pousse en Amérique du Nord a de nombreux caractères communs avec la Sagittaire européenne.

 

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Le nom scientifique et les noms vernaculaires des Sagittaires viennent de la forme caractéristique des feuilles qui rappellent des pointes de flèche (du latin : sagitta = flèche). Mais seules les feuilles qui s'élèvent au-dessus de la surface ont cette forme. Dans les eaux profondes et à courant rapide ne se forment que des feuilles longues, étroites linéaires (1). Les premières jeunes feuilles ont le même aspect. Ensuite, dans les eaux calmes, se forment les feuilles de la seconde génération qui, à l'extrémité de longs pétioles, portent de petits limbes : dès qu'elles atteignent la surface de l'eau, elles flottent (2) et ce ne sont que les plantes déjà anciennes qui, dans les eaux peu profondes, donnent les feuilles caractéristiques en forme de flèche (3).


La respiration des parties qui se développent dans la boue et sous l'eau est facilitée par un tissu aérenchymatique à grandes lacunes intercellulaires (4). Les fleurs (5) des Sagittaires sont de deux sortes : les mâles sur de longs pétioles, les femelles sur des pétioles courts. Les fruits sont des akènes.

 

Les Sagittaires fleurissent rarement et seulement dans les eaux peu profondes, de juin à août.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

Le Trèfle d'eau

Le Trèfle d'eau

 

Le Trèfle d'eau [Menyanthes trifoliota L.] appartient à la famille des Ményanthacées. Il appartient à la strate basse des Hélophytes (pied dans l'eau, tête au soleil)

 

Comme les Gentianes, les représentants de la famille des Ményanthacées ont un goût amer. Leurs feuilles à trois lobes, ressemblant à celles du Trèfle, ils ont été souvent désignés dans le langage populaire sous le nom de Trèfle amer ou, selon leur habitat Trèfle d'eau (Bitterkiee, Bitterblade en allemand, Marsh-trefoil en anglais, Trefeni dell' acqua en italien). Toutes les Ményanthacées poussent dans les marais et les eaux aussi bien sous les tropiques que dans la zone tempérée.

 

Le Trèfle d'eau est une plante assez rare, mais que l'on trouve dans toute l'Europe y compris en Islande, en Asie dans la zone tempérée et jusqu'au Japon, et dans les régions septentrionales de l'Amérique du Nord. Il pousse disséminé sur les tourbières et dans les prairies marécageuses, mais aussi dans les mares envahies par la végétation et au bord des étangs dans la zone des Carex. C'est une plante active dans l'envasement des eaux peu profondes.

 

La médecine populaire employait le Trèfle d'eau, à cause de sa teneur en substances amères, à la place de la Centaurée dans le traitement des maladies du tube digestif. On l'ajoutait parfois à la bière pour en accentuer l'amertume. Les feuilles sèches du Trèfle d'eau sont toujours utilisées en pharmacie : elles provoquent une augmentation des sécrétions gastriques ; on en prépare aussi des liqueurs amères. Cette plante étant relativement rare, on l'a classée dans les plantes menacées à protéger et on a créé des plantations pour les besoins de l'industrie pharmaceutique.

 

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Le Trèfle d'eau est une plante vivace peu élevée (15 à 30 cm), à rhizome rampant et articulé. C'est Théophraste qui a utilisé pour la première fois le nom scientifique du genre. (En grec, menysyn = apparaître, se montrer ; anthos = fleur).

 

Du rhizome s'élèvent des feuilles aux gaines enflées, au limbe en trois parties, à l'extrémité d'un long pétiole. Les feuilles contiennent un glucoside amer, la loganine, des tanins et d'autres substances. Les tiges sont en général dépourvues de feuilles et se terminent par une grappe de fleurs blanchâtres, décoratives, dont la corolle est formée de lobes frangés. Les fleurs ont des styles plus courts (1) ou plus longs (2) que les étamines.

 

Le Trèfle d'eau fleurit en mai et juin. Ses fruits sont des capsules.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

Le Jonc des chaisiers

Le Jonc des chaisiers

 

Le Jonc des chaisiers [Schoenoplectus lacustris (L) PALLA] appartient à la famille des Cypéracées (laiches en Franche-Comté). Il appartient à la catégorie des Hélophytes (pied dans l'eau, tête au soleil).

 

Le Jonc donne aux étangs et aux lacs un aspect vaguement exotique. Quand il fait partie des roselières des rives, perdu dans les peuplements de Massettes et de Roseaux, il échappe habituellement à l'attention. Mais il est beaucoup plus tolérant quant à la profondeur des eaux et il n'est pas étonnant qu'il remporte dans les eaux profondes, que ses chaumes élevés soient les seuls à émerger. Dans ces endroits, on a l'impression de voir flotter à la surface des colonies de Joncs. Ce n'est qu'une illusion car les tiges mesurent facilement environ 3 mètres de haut et les touffes sont solidement enracinées dans la boue tout comme sur les fonds sableux ou rocheux. Ces tiges vert foncé et dépourvues de feuilles se dressent, rigides comme des fils de fer au-dessus de l'eau.

 

Ce Jonc pousse dans presque toute l'Eurasie. Mais on le trouve aussi sur les autres continents à l'exception des régions arctiques. Bien que son nom d'espèce soit lacustris, ce Jonc ne pousse pas seulement dans les étangs et les lacs. On en trouve des peuplements sur les rives des cours d'eau où ses tiges habituellement rigides, sont courbées par le courant et s'y inclinent sur plusieurs mètres de long. Le Jonc supporte mal une longue période de sécheresse, s'atrophie, mais, dès que l'eau revient, il reprend vigueur.

 

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C'est une plante vivace, de 0,8 à 3 mètres de haut, au vigoureux rhizome articulé et rampant. Ses tiges puissantes, ovales, sont entourées à la base de gaines brun violacé. Le système radiculaire considérable donne toujours naissance à plusieurs tiges ; elles forment ainsi des touffes caractéristiques (1). L'inflorescence est une anthèle terminale, ramifiée à bractée en gouttière, pointue, un peu plus longue que l'inflorescence elle-même. Les fleurs sont hermaphrodites, à bractées ciliées, périanthe poilu, trois étamines et trois stigmates (2). Ce Jonc fleurit depuis le mois de juin, localement jusqu'en octobre.

 

En Amérique du Nord, pousse de façon continue et disséminé en Europe Sch. Americanus (PERS.) VOLK. aux tiges triangulaires aux feuilles dont le limbe mesure jusqu'à 20 cm de long et aux épillets sessiles.

Le Jonc épars

Le Jonc épars

 

Le Jonc épars (Juncus effusus L.) appartient à la famille des Joncacées. Les Joncs sont des plantes amphiphytes (sur les bords des collections d'eau) ou hélophytes (les pieds dans l'eau et la tête au soleil).

 

Les Joncs sont d'inévitables habitants des eaux. Le Jonc épars peut-être considéré comme une plante cosmopolite. Il s'étend de façon continue en Europe, dans la zone atlantique de l'Amérique du Nord, mais on le trouve aussi près du Pacifique, en Amérique du Sud et en Afrique et il occupe de grandes étendues dans le sud-est de l'Asie.

 

Les Joncs poussent non seulement au bord des eaux mais souvent aussi dans les forêts et les prairies. Leur présence signale toujours la proximité de la nappe phréatique ou des sols argileux humides.

 

Dans les prairies, ce sont des hôtes indésirables. Les pêcheurs n'aiment pas non plus les Joncs sur les rives et dans les eaux peu profondes des étangs : ils développent en effet des systèmes de racines puissants et leur multiplication végétative est très rapide : ils participent ainsi à l'envasement des eaux peu profondes. Ils ont pourtant été utilisés comme litière ou comme matériaux de vannerie. On extrayait la moelle blanche et cotonneuse de certains Joncs pour en orner en Europe centrale les couronnes de Pâques.

 

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Les tiges des grands joncs telles que celles du Jonc épars sont normalement rigides et dressées mais on connaît sur la côte atlantique des formes bizarres de Joncs étalés aux tiges irrégulièrement tordues ou enroulées en spirale. Les Joncs sont des plantes annuelles ou vivaces aux tiges solides et résistantes utilisées en vannerie et pour faire des liens, le nom du genre Juncus dérive en effet du latin jungere = lier. Le Jonc épars (1a) est une plante vivace qui mesure parfois 30 cm, parfois plus d'un mètre de haut, formant des touffes épaisses, d'un vert frais. La tige est plus ou moins ovale et dépourvue de feuilles; elle a des gaines rouge sombre à la base et à l'intérieur un cordon de moelle blanchâtre et cotonneux (1b). L'inflorescence est très étalée, apparemment latérale car la bractée s allonge dans le sens de la tige, très haut au-dessus d'elle.

 

L'inflorescence d'une espèce voisine qui ne pousse qu'en Europe, J. conglomeratus L., est en peloton (2). Ces deux Joncs sont souvent accompagnés par un autre que l'on distingue de loin par sa couleur grise, J. inflexus L, dont la moelle est coupée par des cloisons (3).

 

Les Joncs fleurissent de fin mai parfois jusqu'en octobre.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

La Linaigrette à larges feuilles

La Linaigrette à larges feuilles

 

La Linaigrette à larges feuilles Eriophorum latifolium HOPPE  appartient à la famille des Cypéracées (laiches en Franche-Comté).


II y a peu de plantes dont la plus grande beauté réside non dans leurs fleurs fraîches mais dans leurs fleurs fanées. La Linaigrette est une de celles-là, même si, pour apprécier sa grâce, on juge selon des catégories purement anthropomorphiques, ses poils blancs ouateux ne sont absolument pas une parure. Les Linaigrettes poussent souvent en terrain découvert où souffle le vent qui emporte les touffes blanches et, en même temps, les akènes mûrs.

 

Le genre Eriophorum a une grande extension : E. angustifolium HONCK. et E. vaginatum L. poussent sur tout le pourtour de la zone tempérée de l'hémisphère nord et dans les régions arctiques ; la Linaigrette (L. latifolium) pousse dans la zone tempérée de l'Ancien Monde : c'est un élément euro-sibérien.

 

Les Linaigrettes se voient de loin près des sources, dans les marécages et les plaines marécageuses et au bord des étangs, dans ces lieux où ne souffrant que peu de la concurrence, elles peuvent former de grands peuplements d'une émouvante beauté en été. E. vaginatum est plus abondante dans les tourbières de montagne jusqu'à l'étage subalpin ; son inflorescence est particulière : la tige se termine par un seul épillet, plus tard cotonneux. Dans les Alpes centrales, elle pousse jusqu'à 2600 mètres d'altitude.

 

Ces plantes portent le nom scientifique d'Eriophorum qui vient de deux termes grecs Erion = laine et Serein = porter qu'on leur a donné à cause de leur particularité morphologique.

 

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Les Eriophorum sont des plantes vivaces, en touffes, (par exemple E. latifolium) (1) ou à rejets (E. angustifolium). Les tiges dressées sont terminées par un seul (2) E. vaginatum) ou plusieurs épillets, plus tard pendants, à long pétiole (3). Les épillets sont à plusieurs fleurs. Les fleurs ont un périanthe formé de poils lisses qui s'allongent après la floraison et forment une touffe blanchâtre ébouriffée (4).

 

Les Linaigrettes fleurissent de bonne heure (entre mars et juin suivant la situation) mais leurs fleurs ne sont pas apparentes (5). Ce n'est que quand les poils blancs du périanthe se sont allongés que, au bord des eaux et dans les prairies, les Linaigrettes connaissent leur gloire.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

Les Pétasites fleurissent en avril, parfois au début de mai.

 

Le Pétasite officinal

Le Pétasite officinal

 

Le Pétasite officinal [Petasites hybridus (L) G. M. SCH.L.] appelé vulgairement l'Herbe aux teigneux appartient à la famille des  Astéracées (ex-Composées). Les pétasites croissent au bord des ruisseaux et des collections d'eau. Ce sont des amphiphytes dits colonisateurs des rives.

 

La plante est exceptionnelle. Son entrée dans la classification ou ses modes de multiplication ont posé de nombreux problèmes aux spécialistes.

 

Sur les bords des cours d'eau, en particulier en montagne, les premiers Pétasites apparaissent au début du printemps. Dès les premières chaleurs s'élèvent des hampes écailleuses, terminées par des grappes de capitules assez pauvres en fleurs. Sur la plante tout entière, on trouve dans les capitules soit des fleurs centrales hermaphrodites et sur les bords quelques fleurs femelles (parfois absentes), soit seulement quelques fleurs centrales hermaphrodites et beaucoup de fleurs femelles sur le bord. Les plantes du premier type sont considérées comme mâles (elles produisent surtout du pollen), les secondes comme femelles. Dans la nature, les deux sexes ne sont pas représentés également.

 

En Grande-Bretagne, par exemple, les plantes femelles poussent surtout dans le centre de l'Angleterre alors que les plantes mâles sont représentées partout. Pourtant, il ne manque de Pétasites nulle part. Ils sont remarquables par leur exceptionnelle capacité de se multiplier rapidement par leur long rhizome. C'est aussi pourquoi on rencontre rarement une fleur isolée mais toujours un peuplement continu de Pétasites. Après la floraison, la vie du Pétasite connaît une deuxième étape : la pousse de très grandes feuilles. Eles sont parmi les plus grandes feuilles des plantes de la zone tempérée : une feuille de Pétasite peut mesurer 1,20 x 1 mètre.

 

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Les Pétasites sont, depuis des siècles, des plantes médicinales : Le rhizome contient une substance qui est un remède dans les maladies des voies respiratoires et un antitussif.

 

Le Pétasite officinal produit au printemps des hampes florifères aux écailles rouges et aux filets des fleurs courts (1). Les feuilles sont vertes sur les deux faces, régulièrement dentelées, en forme de cœur à la base. Il pousse dans toute l'Europe, en plaine comme en montagne.

 

Dans les montagnes ou à leur pied, on trouve, dans la partie subocéanique de l'Europe, le Pétasite blanc [Petasites albus (L.) GAERTN. ]. Les écailles des hampes florifères sont vert pâle comme les bractées des capitules et les filets sont longs et pointus (2). Les feuilles sont blanc duveteux sur l'envers, profondément dentées et les lobes de la base se touchent presque (3).

 

En Europe occidentale, on assiste actuellement à une multiplication végétative rapide de P. japonicus F. SCHMIDT (4) originaire de l'est de l'Asie et introduit comme plante ornementale dans les jardins.

 

Les Pétasites fleurissent en avril, parfois au début de mai.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

La Prêle des marais

La Prêle des marais

 

La Prêle des marais (Equisetum fluviatile L.) appartient à la famille des Équisétacées. Il s'agit d'une plante amphiphyte inféodée aux zones humides.

 

Les Prêles sont, au point de vue de révolution, des reliques. Elles sont les témoins d'anciennes périodes géologiques de l'histoire de la terre. Les ancêtres des Prêles actuelles ont leur place dans la formation des bassins houillers et elles constituent donc une des principales sources d'énergie de notre époque.

 

Parmi les Prêles actuelles, E. fluviatile L. et E palustre L. sont celles que l'on trouve le plus fréquemment sur les rives et dans les eaux peu profondes, en Europe. La première pousse souvent sur des sols acides (siliceux) ou tourbeux en particulier au pied des montagnes, formant des peuplements au bord des eaux dormantes où elle peut prédominer dans les roselières.

 

E. palustre apparaît souvent dans les prairies marécageuses et les pâturages humides sur les sols argileux, principalement à basse altitude; on ne la trouve que rarement dans les endroits élevés bien qu'on l'ait trouvée dans les Alpes à 2450 mètres d'altitude. Les deux espèces sont circumpolaires dans l'hémisphère nord.

 

Les Prêles, grâce à une multiplication végétative abondante, (les rhizomes articulés rampants s'enfoncent jusqu'à un mètre de profondeur) participent à l'envahissement des rives; elles sont coriaces et supportent des fauchaisons fréquentes. On a compté par exemple, sur un mètre carré de marécage fauché, 1300 tiges de Prêles des marais. Elle ne convient pas comme fourrage car ses membranes cellulaires contiennent trop d'acide silicique. Les Grecs les appelaient "queues de cheval" ou "crins de cheval" et ce nom, latinisé, leur est resté (equus = cheval, saeta = crins, longs poils).

 

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Ce sont des plantes vivaces au rhizome souterrain formé de longs articles, aux tiges dressées, aux ramifications verticillées. Les tiges sont rayées, les articulations bien marquées ; la base de chaque article est entourée d'une gaine de feuilles écailleuses. Les plantes temporairement recouvertes d'eau forment souvent des racines dans ces "nœuds" (1).

 

Certaines Prêles forment deux sortes de tiges : printanières (fertiles) et estivales. E. fluviatile et E. palustre forment une seule tige verte terminée par un épi sporifère (2). Les épis sporifères apparaissent en été à l'extrémité des tiges. E. palustre a des tiges minces et des gaines à 6-10 dents (3); E. fluviatile a des tiges plus fortes, ovales, aux gaines à 15-30 dents (4).

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

La Salicaire

La Salicaire

 

La Salicaire ou Lythrum salicaire (Lythrum salicaria L.) apparitent à la famille des  Lythracées. Il s'agit d'une plante amphiphytes inféodée aix zones humides.

 

Les Lythracées constituent une famille de plantes très intéressante. On en connaît des restes fossiles du début du Tertiaire trouvés en Angleterre. Elle renferme environ 25 genres et 450 espèces qui poussent souvent dans les endroits humides ou directement dans l'eau, depuis les tropiques jusqu'à la zone tempérée. Toutes les femmes connaissent le henné, produit par Lawsonia inermis L, plante iranienne qu'on trouve en Asie tropicale et en Afrique du Nord et que les Égyptiennes de l'Antiquité utilisaient déjà pour donner à leurs cheveux un beau reflet roux.

 

Le Lythrum salicaire pousse près des eaux et dans les prairies humides et tourbeuses, aussi bien aux Hébrides, en Écosse et en Scandinavie que dans la péninsule de Kola, dans les environs du lac Baïkal en Sibérie, à l'embouchure du Yang-Tsé en Chine, au Tibet, près du Jourdain, en Algérie, au Canada, au Pérou et dans le sud-est de l'Australie.

 

L'ouvrage de Charles Darwin, The different forms of flowers on plants of the same species, paru en 1877, a introduit la Salicaire dans l'histoire des sciences naturelles. Elle servit d'exemple pour expliquer l'hétérostylie dans le règne végétal et son rôle comme mécanisme s'opposant à l'autopollinisation.

 

Dans la médecine populaire, les feuilles de la Salicaire étaient utilisées comme désinfectant : les gens de la campagne mettaient sur les plaies ouvertes des compresses de feuilles fraîches de Salicaire.

 

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La Salicaire est une plante vivace de 30 à 150 cm de haut, à robuste tige dressée, ramifiée dès la base et nettement quadrangulaire. Les feuilles sont entières, étroites, lancéolées. Les fleurs forment un faux épi à l'extrémité de la tige ou des ramifications latérales. Leur teinte rouge violacé particulière explique l'origine grecque de leur nom scientifique, lythron qui signifie ensanglanté.

 

Dans les peuplements de Salicaires on trouve des plantes à trois types de fleurs :

 

  • le premier (1) a de longs styles qui dépassent nettement six étamines courtes et six autres, un peu plus grandes, aux anthères jaunes ;

 

  • le second (2) a des styles très courts, six étamines longues à anthères bleu verdâtre et six étamines plus courtes à anthères jaunes ;

 

  • dans le troisième type (3), les styles sont de longueur intermédiaire, avec six étamines longues aux anthères bleues et six étamines plus courtes aux anthères Jaunes. La pollinisation ne se produit qu'entre stigmates et étamines de même longueur.

 

La Salicaire fleurit de juillet à septembre.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

Le Scirpe des bois

Le Scirpe des bois

 

Le Scirpe des bois Scirpus sylvaticus L. appartient à la famille des Cypéracées qu'on appelle laiches en Franche-Comté. Il se classe parmi les plantes amphiphytes caractéristiques des zones humides.

 

En latin, ce Scirpe est dit sylvaticus, pourtant on ne le trouve, dans les bois, que dans les mares, les chemins humides et les ornières. Dans les forêts naturelles, on ne le trouve en réalité que dans les aulnaies humides. Il pousse le plus souvent dans les prairies à Populage où il constitue généralement l'élément dominant ; il forme des peuplements indépendants au bord des rivières et aux environs des sources. Les peuplements de Scirpes sont accompagnés dans ces endroits de Carex, de Renoncules et de Joncs et ils sont assez dépendants du niveau de la nappe phréatique. Là où les eaux coulent rapidement, le Scirpe des bois forme des associations assez pauvres avec la Glycérie (Glyceria fluitans (L.) R.B.R.).

 

Les peuplements de Scirpes sont assez épais : ils recouvrent le sol à 90-100%. Leur valeur économique est à peu près nulle ; on a parfois utilisé les Scirpes pour la vannerie et comme litière.

 

C'est une plante qui pousse plutôt sur les hauteurs et au pied des montagnes ; dans les Alpes, elle pousse jusqu'à 1800 mètres d'altitude. Elle pousse de façon continue dans presque toute l'Europe, à l'exception des régions méditerranéenne et arctique ; elle forme des îlots en Sibérie.

 

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Le Scirpe des bois est une plante vivace, de 40 à 100 cm de haut, à rhizome formant des rejets, dont la tige dressée, triangulaire, est creuse. Les feuilles ont environ 1 cm de large et sont rugueuses sur le pourtour. Les tiges sont terminées par une très grande inflorescence, une anthèle. Celle-ci peut mesurer jusqu'à 30 cm. À l'extrémité des rameaux de l'inflorescence se trouvent des épillets à plusieurs fleurs. Ces fleurs sont hermaphrodites, ont 6 pièces florales caractéristiques, 3 étamines et un style à 3 divisions (1).

Ce Scirpe fleurit de mai à juillet.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

Le Carex vésiculeux

Le Carex vésiculeux

 

Le Carex vésiculeux Carex vesicaria L. apparitient à la famille des Cypéracées qu'on appelle laiches en Franche-Comté. Plantes des prairies humides, on le classe parmi les amphiphytes.


II n'est pas facile de choisir un représentant du genre Carex qui ait toutes les caractéristiques du genre : celui-ci est un des plus riches du monde végétal. Il rassemble environ 2000 espèces et on le rencontre dans le monde entier. Le nombre d'espèces de Carex d'Europe centrale approche la centaine. C'est un genre dont l'amplitude écologique est exceptionnellement grande. On y trouve de petits Carex des coteaux calcaires, rocheux et secs et des plantes aux touffes puissantes qui donnent, dans le monde entier, un aspect particulier aux terrains marécageux.

 

Les pêcheurs et les agriculteurs n'apprécient guère les Carex le long des eaux et dans les prairies humides. Dans les étangs peu profonds, les Carex représentent une étape vers l'envasement total ; ils constituent aussi un fourrage de qualité médiocre à cause de leur dureté et de leur acidité. Les peuplements de jeunes Carex n'étaient pâturés que par les chevaux. Les peuplements épais de C. brizoïdes L. poussant au bord des forêts et sur les rives des cours d'eau étaient fauchés, sèchés et utilisés pour rembourrer les sièges capitonnés.

 

On peut observer sur les rhizomes de certains Carex, tels que C. gracilis CURT. un géotropisme intéressant : le rhizome se développe toujours horizontalement quelle que soit l'orientation de la plante.

 

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Les Carex sont des plantes vivaces : certaines forment des touffes, d'autres telles que C. vesicaria et C. gracilis ont des rhizomes rampants à rejets. Leurs peuplements ressemblent à des prairies de Graminacées ; mais à la différence de ces dernières, beaucoup de Carex ont une tige anguleuse, le plus souvent triangulaire (1).

 

Les deux espèces citées ci-dessus ont des épillets floraux différenciés : mâles au sommet et femelles vers le bas. Le Carex vésiculeux (2) est l'un des plus répandus parmi les Carex ; il a des follicules apparents, jaune-verdâtre et gonflés (3).

 

C. gracilis est un Carex également abondant, grisâtre et formant de nombreux rejets (4); il pousse en plaine et en haute montagne. Ses follicules (5) n'ont pas de bec.

 

Les Carex fleurissent à la fin de mai, mais surtout en juin.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

Le Populage des marais

Le Populage des marais

 

Le Populage ou Caltha des marais Caltha palustris L. appartient à la famille des Renonculacées.

 

Le Populage (C. palustris ssp. palustris) pousse le plus souvent dans les prairies humides à eau stagnante ou sur les rives des étangs où il forme des peuplements caractéristiques. On le classe donc parmi les amphiphytes.

 

Les fleurs jaune d'or des Calthas paraissent de mars à juin. On rencontre le Populage dans l'hémisphère nord à la seule exception sans doute des régions arctiques du Canada et du Groenland. Le Caltha des marais est un complexe de petites races. Linné a été l'un des premiers à s'en apercevoir. Il a observé que, dans les populations européennes, les époques de floraison étaient différentes : en mars, en Hollande, d'avril à mai en Suède et en juin en Laponie. Cela correspond certainement aux conditions écologiques externes des régions considérées, mais il en découle aussi des conclusions taxonomiques et génétiques. Dans les caractères morphologiques également (par exemple dans le nombre des pièces du périanthe) le Caltha est assez variable et sa division en petites unités taxonomiques peut donc être justifiée. En Europe, les races (sans doute des sous-espèces) ont été constituées en groupes systématiques indépendants sur la base de la forme des fruits.

 

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Le Populage est une plante vivace à tige charnue et ramifiée. La tige est dressée dans la race typique ; elle est ascendante et forme des racines aux nœuds dans les autres races. Les feuilles radicales ont un limbe arrondi en cœur (1) et un long pétiole, les feuilles caulinaires sont sessiles, réniformes (2). Les feuilles d'été se distinguent des feuilles du printemps par des dents plus marquées.

 

Les fleurs dont le périanthe est du type cinq contiennent un grand nombre d'étamines ; les fruits sont des follicules (3) qui restent longtemps sur le réceptacle.

 

Le Populage est considéré comme toxique car il renferme une certaine quantité d'alcaloïdes.

 

Source :

V. Vetvicka (1981). - Plantes du bord de l'eau et des prairies. Ed. Gründ.

 

05/02/2013

Cascade du Moulin de Vermondans prise par la glace

Cascade du Moulin de Vermondans

prise par la glace (janvier 2013)


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Cascade du Moulin de Vermondans vue générale

© Michel Cottet, écointerprète

 

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Cascade du Moulin de Vermondans vue de dessus

© Michel Cottet, écointerprète

04/02/2013

Zones humides sous surveillance

Zones humides sous surveillance

par Dominique Delfino

photographe paysagiste et animalier

 

Chaque année, la Journée mondiale des zones humides est célébrée le 2 février, pour commémorer la signature de la Convention sur les zones humides, le 2 février 1971, dans la ville iranienne de Ramsar. Depuis 2001, en France, divers organimes et associations participent à l’événement et organisent des actions de sensibilisation du public sur les zones humides, et la Convention de Ramsar.

La sortie sur le cours de l'Allan et de la Bourbeuse organisée dimanche 3 février par le groupe Ligue de Protection des Oiseaux (LPO) du Pays de Montbéliard, a permis de mieux comprendre le rôle déterminant de ces espaces inondables et inondés suite à l'épisode de pluie de ces jours derniers.

Dominique Delfino en a profité pour survoler l'ensemble de ces milieux naturels, la prise de vues aériennes permettant d'apprécier au mieux la qualité et la beauté de ces espaces.

Préservé et aménagé en 1987 suite aux différentes démarches de la LPO, l'espace naturel de l'Allan (photo ci-dessous) reste aujourd'hui un des derniers espaces inondables de la plaine de l'Allan inscrit d'ailleurs dans le périmètre de la ZAC Technoland.

 

Pour zoomer, cliquer sur les clichés

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© Dominique Delfino

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Inondations à Thise

© André Guyard

01/02/2013

La protection de la ressource en eau par les zones humides

La protection de la ressource en eau

par les zones humides

 

Le 2 février, la journée mondiale des zones humides célèbre chaque année la signature de la convention internationale de Ramsar de 1971. Elle s’articule, cette année, autour du thème « la protection de la ressource en eau par les zones humides.» A cette occasion, jusqu'à la fin du mois de mars.

Derrière la dénomination « zones humides » se cachent de multiples milieux naturels, d’étendues et de formes diverses... Cette exposition vous permettra de comprendre la valeur des zones humides, de mieux connaître leurs différents visages et vous donnera envie d’agir !

Dates :

Vendredi 1er février 2013 - Vendredi 29 mars 2013

Lieu

MAISON DE L'ENVIRONNEMENT
7 Rue Voirin
25000 Besançon

Accès libre du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h.
En savoir plus : 03 81 50 25 69.

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