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23/12/2009

Peuplements ichtyologiques comparés de l'Allan non canalisé et de l'Allan canalisé à grand gabarit (1)

Comparaison du peuplement de poissons dans le cours de l'Allan et dans une portion de l'Allan canalisé. Comparaison des échantillons numériques et pondéraux globaux

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Peuplements ichtyologiques comparés de l'Allan non canalisé et de l'Allan canalisé à grand gabarit (2)

brochet_logo-1.jpg Comparaison du peuplement de poissons dans le cours de l'Allan et dans une portion de l'Allan canalisé. Comparaison des échantillons numériques et pondéraux par habitat

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Peuplements ichtyologiques comparés de l'Allan non canalisé et de l'Allan canalisé à grand gabarit (3)

Comparaison du peuplement de poissons dans le cours de l'Allan et dans une portion de l'Allan canalisé. Comparaison des échantillons numériques et pondéraux par espèce.

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20/12/2009

Ravageurs de pâtures : Campagnol terrestre et Campagnol des champs

Périodiquement, les campagnols pullulent et ravagent les prairies et pâturages des plateaux du Jura. En outre, ces rongeurs transmettent un parasite : l'échinocoque alvéolaire. Cet article exploite une plaquette éditée par la FREDON ainsi qu'une série de publications scientifiques qui présentent une étude de la dynamique des populations de campagnols.

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Lutte contre le campagnol terrestre en Franche-Comté

Périodiquement, les campagnols pullulent et ravagent les prairies et pâturages des plateaux du Jura. En outre, ces rongeurs transmettent un parasite : l'échinocoque alvéolaire. Cet article exploite une plaquette éditée par la FREDON pour présenter les moyens de lutte contre ces pullulations.


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Le campagnol terrestre - Prévention et contrôle des populations

Le campagnol terrestre : une lutte raisonnée

 

Vient de paraître :

 

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L'attaque exclusivement chimique, notamment par la bromadiolone, contre le campagnol terrestre qui pullule cycliquement en engendrant des dégâts dans les prairies, n'est pas la seule alternative.

 

L'ouvrage de Patrick Giraudoux, professeur d'écologie au laboratoire Chrono-environnement de l'université de Franche-Comté, et de Pierre Delattre, ancien directeur de recherche de l'INRA, en fait la preuve. Il relate comment la compréhension des dynamiques des populations en fonction des modifications des environnements et des pratiques agricoles peut faire naître des outils professionnels de lutte contre les pullulations respectueux de la nature et de la santé de l'homme.

 

En ce sens, il dépasse largement le cadre du campagnol et milite pour la mise en place d'un dispositif d'intelligence environnementale prenant en compte le questionnement écologique dans une réflexion globale relative au fonctionnement des systèmes agronomiques.

 

Delattre P., Giraudoux P. : Le campagnol terrestre - Prévention et contrôle des populations.

Editeur : Quae éditions, Collection : Savoir faire ISBN : 978-2-7592-0386- EAN : 9782759203864  263 pages. 38 €.

Contact : Patrick Giraudoux, Laboratoire Chrono-environnement, Université de Franche-Comté.

Tél. (0033/0) 3 81 66 57 45.

 

Voir également :

Les ravageurs de pâture en Franche-Comté

Lutte contre le Campagnol terrestre en Franche-Comté

 

19/12/2009

La vallée de la Mort ou Death Valley

death_Valley_logo.jpgDeath Valley

 

par André Guyard

 

 

Le Parc national de la Vallée de la mort (ou Vallée de la mort, en anglais Death Valley National Park ou Death Valley) est situé à l'Est de la Sierra Nevada en Californie et s'étend en partie au Nevada. Avec plus de 13 600 km², il constitue le plus grand parc national américain, si l'on excepte l'Alaska.

 

Le parc abrite des écosystèmes très variés, allant des dépressions hyperarides aux sommets enneigés de la Panamint Range. Ce parc est composé de plusieurs vallées très profondes et très arides dont la principale mesure plus de 100 km de longueur. Il contient le plus grand relief désertique de la partie continentale des États-Unis. À son niveau le plus bas, la vallée de la Mort se situe à 85,5 mètres au-dessous du niveau de la mer, alors que le mont Whitney, situé à 123 kilomètres s'élève à plus de 4 400 mètres. Les températures les plus chaudes du globe y ont été relevées : 56,6 °C à l'ombre. On y trouve des dunes de sable, des lacs salés, des volcans, des villes fantômes et des oasis.

Cette aridité s'explique par la topographie de la région.

Située au nord du désert des Mojaves dans un bassin intramontagnard, la Vallée de la Mort est aride parce qu'elle se trouve abritée de l'influence océanique du Pacifique par la Sierra Nevada. Cette chaîne de montagne, qui dépasse les 4 000 mètres d'altitude, contraint la masse d'air à s'élever, ce qui a pour conséquence de la refroidir et de provoquer de fortes précipitations sur le versant ouest. En passant de l'autre côté de la Sierra, la masse d'air a perdu de son humidité. Cet effet de fœhn amplifie la chaleur et l'aridité dans la Vallée de la Mort.

L'érosion est celle d'un milieu aride : autrement dit, la corrosion éolienne est sans doute la plus active, avec celle du gel en altitude. Le vent chaud, transportant des grains de sable ou de sel, façonne les rochers en forme de champignon. Le vent modèle également les dunes du parc.

Les Mesquite Sand Dunes (les dunes à Prosopis) sont situées au nord de la vallée. Du fait de l'accès facile depuis la route proche, elles ont été souvent utilisées par le cinéma dans de nombreux films pour des scènes de dunes, comme dans la série La Guerre des étoiles.

La plus grande dune porte le nom de Star Dune et reste relativement stable et stationnaire à cause de la convergence locale des vents qui justement forment ces dunes.

 

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Une belle dune en forme de barcane

Les faibles précipitations participent finalement peu à l'érosion. La rosée, présente le matin, contribue à la formation d'un vernis à la surface des roches.


Un désert aride d'une minérale beauté riche en borax

 

La topographie de la région résulte d'une tectogenèse intense qui crée des failles délimitant des graben. Les vallées étaient occupées par des lacs qui ont disparu et qui ont laissé la place à de vastes étendues planes ou playas.

La région traverse de longues périodes de dépôts de sédiments marins et lacustres, d'érosions et de soulèvement tectoniques s'étalant entre -570 et -150 millions d'années. À cette période, la Sierra Nevada est une chaîne de volcans.

Entre -150 et -10 millions d'années, les mers se retirent à plus de 300 km à l'Ouest, et la région devient une vaste plaine. Plusieurs soulèvements tectoniques ont alors lieu et les paysages tels que nous pouvons les admirer aujourd'hui se façonnent (depuis environ 10 millions d'années).

 

Une vaste étendue d'eau aujourd'hui disparue appelée lac Manly a connu sa plus grande extension pendant le grand âge glaciaire, il y a quinze mille ans : 150 à 200 m de profondeur, 6 à 7 km de large et environ 70 km de long. Le lac a disparu par évaporation à cause du réchauffement général de la planète. Cependant, il reste en profondeur des nappes d'eau souterraine. L'aquifère était alimenté par les eaux de la rivière Amargosa et de la Salt Creek. Les inondations de 2005 ont permis au Lac Manly de réapparaître temporairement et sur une petite surface ; mais il s'est évaporé très rapidement, laissant une boue salée desséchée.

Entre -10 000 et -2000 ans, la vallée est régulièrement inondée et en s'évaporant l'eau laisse les minéraux et crée les étendues de sel actuelles.

Le sol de la Vallée de la Mort est riche en minéraux divers, dont le borax, exploité pendant longtemps par une société minière, pour être utilisé dans la production de savon et dans l'industrie aéronautique. Le produit fini raffiné était expédié depuis la vallée dans des wagons tirés par des groupes de 18 mules et de deux chevaux, qui ont donné la marque (renommée aux États-Unis) de 20-Mule Team.

 

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Un écomusée consacré à l'exploitation du borax

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Une mine abandonnée

Un petit musée déploie tout un éventail de minéraux trouvés dans la région.

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Fibres d'amiante
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Azurite
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Azurite + malachite
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Baryte
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Bendheimite
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Chalcopyrite
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Chenite
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Colémanite
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Carbonate de cuivre + quartz
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Galène
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Limonite
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Cristaux de malachite inclus dans du grès
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Minerai d'or
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Pyrite + sphalérite
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Pyrolusite
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Réalgar + orpiment
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Stibnite
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Soufre
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Bois pétrifié

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Bois pétrifié (conifère du Miocène)


La flore est adaptée aux contraintes naturelles que représentent l'altitude et l'aridité. Sont répertoriées 900 espèces de plantes.

La faune est très variée, avec plus de 400 espèces différentes. On a dénombré 51 espèces autochtones de mammifères, 307 espèces d'oiseaux, 38 espèces de reptiles, trois espèces d'amphibiens et six espèces de poissons (à Salt Creek et Cottonwood Marsh).

On peut rencontrer des coyotes, des renards nains, des lynx, des pumas et des cerfs hémiones ; mais ils sont plus rares que les petits mammifères. Les serpents sortent surtout la nuit et les lézards, particulièrement nombreux, vivent dans des terriers creusés par d'autres espèces.

Des mouflons canadiens vivent dans les zones montagneuses du parc et aux alentours. Ces animaux, qui s'adaptent facilement aux contraintes naturelles, peuvent consommer à peu près n'importe quelle plante ; ils n'ont aucun prédateur connu, mais l'Homme, lorsqu'il empiète sur leur habitat, représente leur plus grand danger.

Le parc de la Vallée de la Mort est un lieu de passage et de pause pour de nombreux oiseaux migrateurs au printemps : grèbes à cou noir, hirondelles, ibis et canards colverts peuvent être observés.

 


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Yucca elata (Liliacées)
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Inflorescence de Yucca elata (Liliacées)

Lien :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Parc_national_de_la_Vallée_d...

 

13/12/2009

Pétroglyphes Fremont de l'Utah

logo.jpgPétroglyphes Fremont de l'Utah

 

par André Guyard

 

Dans l'Utah, non loin de "Capitol Reef National Park", le long de la Fremont River, on trouve d'étranges dessins tracés sur la paroi rocheuse. Ce sont des pétroglyphes attribués à la civilisation Fremont, épisode historique précolombien que l'on situe dans les années 700 à 1100.

 

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Des ribambelles de personnages hélas criblés de balles

 

Une grande partie de l'art rupestre du sud-ouest des États-Unis est attribuée aux Indiens Fremont et aux Indiens Anasazi. En fait, l'art rupestre le plus primitif que l'on rencontre sur le plateau du Colorado n'a pas été laissé par les Anasazi ou par les Fremont, mais par les Indiens de l'époque archaïque. Ces Paléo-Indiens étaient des chasseurs-cueilleurs nomades. Ils vivaient dans des grottes et dans des abris sous roche. Les pétroglyphes des pays du sud-ouest du canyon d'art les plus spectaculaires sont attribués aux Indiens archaïques. La période archaïque se termine avec l'introduction du maïs dans le sud-ouest.

 

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Mouflons
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Chien (ou chacal) et mouflon


On peut distinguer deux catégories dans l'art rupestre Fremont : les pétroglyphes et les pictogrammes.

 

Un pétroglyphe est une image gravée dans la roche sans l'utilisation de pigments ou de colorants. Dans la région des canyons, des parois de grès vernissé constituent le support le plus couramment utilisé. Dans les zones désertiques, un vernis brun ou noir s'accumule sur les rochers après une exposition prolongée aux intempéries. L'outil habituellement utilisé pour graver les pétroglyphes était fabriqué à partir de l'agate, le silex, ou le jaspe.

 

Les pictogrammes étaient peints sur des surfaces de grès de couleur orange. Un mélange de sumac, d'ocre jaune, et de gomme pinyon servait à fabriquer une poudre noire. Le rouge était obtenu avec de l'ocre rouge et les racines de l'acajou des montagnes. La technique de peinture des artistes Fremont faisait appel à leurs doigts, à des poils de chien, des fibres de yucca et des os d'oiseaux creux, remplis de pigment utilisés comme une sorte de pistolet servant à pulvériser un nuage de pigment. On retrouve également ce procédé dans la Vallée des Merveilles, en France dans le Mercantour ainsi que dans de nombreuses grottes ornées, donnant une image négative de mains posées sur le rocher.

 

Pictogrammes Anasazi du Barrier Canyon et pétroglyphes Fremont se côtoient parfois sur la même paroi ornée. L'art rupestre Fremont représente la plupart du temps du gibier : mouflons, bouquetins, cerfs et des armes de chasse et des représentations humaines.

 

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Cerfs
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Bouquetin et figure humaine

Des fonctions religieuses ont été attribuées à certaines de ces figures peintes et sculptées, mais personne ne connaît vraiment leur signification. Ces figures d'art rupestre sont généralement interprétées comme décrivant les concepts de ressources de la nature, la fertilité, et la magie de chasse.

 

Les figures rupestres de l'Utah constituent une manifestation culturelle bien visible, mais fragile ont été l'objet de vandalisme et de destruction. Des abrutis ont apposé leurs initiales sur les panneaux rocheux ou utilisé les figures comme des cibles.

 

En plus de l'art rupestre, les Indiens Fremont fabriquaient des figurines d'argile. La signification de ces figurines est inconnue, mais le soin apporté à leur confection indique une signification religieuse.

 

Les Indiens Fremont constituaient un peuple de chasseurs-cueilleurs-agriculteurs. Ils ont construit des habitations et cultivaient la terre comme le prouvent ces représentations de divers outils aratoires ou domestiques.

 

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Outils Fremont : pelle, faucille en corne de bouquetin,
pilon et mortier, bâton de creusement

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Femme Fremont

Source : documentation locale

 

 


 

12/12/2009

L'Avocette élégante

Avocettelogo.jpgL'Avocette élégante

 

par André Guyard

 

 

L'Avocette élégante (Recurvirostra avosetta) est un limicole appartenant à l'ordre des Charadriiformes et à la famille des Récurvirostridés.

 

Comme son nom l'indique l'Avocette est un oiseau élégant, assez grand au plumage noir et blanc qui habite les zones humides : marais salants, vasières, lagunes. Sur le terrain, l'Avocette élégante déambule à longs pas gracieux et rapides. Elle nage en basculant son corps vers l'avant pour se nourrir comme certains canards.

 

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L'Avocette élégante fréquente les zones humides

 

Son long cou, son grand bec mince incurvé vers le haut est approprié à sa façon de se nourrir : elle balaie latéralement la vase de son bec afin de faire remonter de petits invertébrés à la surface. Elle consomme surtout des insectes aquatiques, des vers et des petits crustacés vivant en eau saumâtre.

 

Son vol est direct et rapide. Au vol, les pattes dépassent la queue et le cou est légèrement tendu.

 

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L'Avocette est dotée d'un bec recourbé vers le haut

 

La parade nuptiale est complexe et se déroule ordinairement en eau peu profonde. Le mâle toilette son plumage pendant que la femelle se penche en avant, étendant le cou de telle sorte que sa tête effleure la surface de l'eau. Le mâle patauge ensuite de-ci, de-là devant elle, s'approche peu à peu, puis lui frôle la queue. Il étend enfin une aile au-dessus du dos de la femelle et l'accouplement a lieu. Juste après, le couple court côte à côte sur quelques mètres. De nombreuses avocettes trouvent un partenaire avant même d'atteindre les sites de nidification en avril et mai.

 

Pour la nidification, le couple délimite un territoire dans une zone nourricière qu'il défend avec soin. Le nid est généralement dissimulé dans des herbes ou sur un banc de sable. En raison des disponibilités limitées, l'Avocette niche souvent en colonies denses. Mâle et femelle se relaient pour aménager une cuvette dans le sol. Ils y apportent ensuite une bonne quantité de végétaux morts. Après la ponte, les deux parents partagent l'incubation des œufs durant 23 à 25 jours.





Un couple d'avocettes déambulant au bord d'un ruisselet

 

Lien : http://www.oiseaux.net/oiseaux/avocette.elegante.html

08/12/2009

L'archéologie spatiale à l'honneur

L'archéologie spatiale à l'honneur

Une nouvelle médaille de bronze au CNRS

 

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Laure Nuninger

Laure Nuninger, chargée de recherche 1ère classe,au sein du laboratoire Chrono-environnement, unité mixte de recherche [UMR6249 CNRS/UFC] dirigée par Hervé Richard, vient de recevoir la médaille de bronze du CNRS. Une jolie récompense pour cette jeune archéologue du laboratoire Chrono-environnement de l'université de Franche-Comté qui cherche à comprendre les dynamiques territoriales des peuples anciens en mêlant les approches géographique, géodésique, historique et archéologique à l'aide de systèmes d'information géographique.

 

Laure Nuninger suit la trace d'une longue série de médailles au laboratoire, avec notamment Michel Magny, paléoclimatologue, et Pierre Pétrequin, ethnoarchéologue, qui se sont vu décerner la médaille d'argent, respectivement en 2006 et 1993.

 

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Les CHU de Besançon et de Dijon renforcent leur coopération

Les CHU de Besançon et de Dijon renforcent leur coopération

 

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Le CHU de Besançon

 

Le 14 mai 2009, les CHU de Dijon et Besançon, auxquels se sont jointes les deux universités de Bourgogne et de Franche-Comté qui leur sont intimement liées dans les domaines de la recherche et de l'enseignement, signaient un accord cadre de partenariat. Cet accord intervient dans un contexte législatif et réglementaire en pleine évolution, dont l'objectif est de créer des synergies hospitalo-universitaires pour optimiser renseignement et développer la recherche loi relative aux libertés et responsabilités des universités (LRU), loi Hôpital patient santé territoire (HPST). Il intervient également alors que tout engage à se positionner au niveau européen (constitution du réseau Métropolitain Rhin-Rhône, réflexion en cours sur la redéfinition des circonscriptions administratives et territoriales).

Ensemble, les deux CHU desservent une population de 3 790 000 habitants et représentent un poids économique important (12 000 salariés et un budget de 1 milliard d'euros). Grâce à ce partenariat, ils constituent :

- un axe hospitalier de premier plan avec 2 300 lits de court séjour, plus de 76 000 séjours et 118 000 passages aux urgences

- une offre de formation qui s'adresse à 4 600 étudiants en médecine et 1160 en pharmacie auxquels s'ajoutent quelque 1 500 étudiants fréquentant les écoles attachées aux deux établissements

- un potentiel de recherche prometteur avec des centres d'investigation clinique (CIC) sur les deux sites, un centre de ressources biologiques commun, plus de 150 personnes (hors personnel médical) dédiées à la recherche...

Des liens étroits unissent les universités de Bourgogne et de Franche-Comté qui, en mai 2007, ont constitué un pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES). De même, il existe déjà de nombreuses collaborations entre les deux CHU. L'objectif de cet accord est de les formaliser tout en invitant les équipes à en faire émerger de nouvelles. En matière de soin, cela permettra à la population des deux régions de bénéficier des derniers acquis du progrès médical, de conforter les domaines d'excellence des deux établissements et de faire émerger de nouvelles modalités de prise en charge. Cette collaboration sera pilotée par un bureau inter CHU réunissant les responsables hospitaliers et universitaires.

 

Le Pôle interrégional de gérontologie

 

Implanté à Besançon, le Pôle interrégional de gérontologie Bourgogne Franche-Comté est destiné à améliorer de la qualité de vie des personnes âgées. La structure a une quadruple mission : développer la recherche dans les domaines de la nutrition, de la motricité ou encore la psychogériatrie, valoriser ces travaux auprès des industriels comme dans le secteur du biomédical, développer la formation au niveau de la prise en charge des personnes âgées et participer au développement des soins aux aînés.

 

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Le CHU de Dijon

 

Sortie du livre "Les Parcs Nationaux en France"

Les parcs nationaux en France


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Le nouvel ouvrage du photographe Patrick Desgraupes "Les Parcs nationaux en France" est paru le 8 octobre 2009 aux Éditions Aubanel.

Sélectionné par Parcs Nationaux de France, cet ouvrage est destiné à "faire rayonner les parcs nationaux en France et dans le reste du monde".

Photographe paysagiste, Patrick Desgraupes a promené sa chambre photographique pendant presque deux ans au cœur des parcs nationaux français.

"Les Parcs nationaux en France" présente des paysages à la faune et la flore foisonnantes : vues imprenables des sommets, lacs majestueux, mais aussi habitants soucieux de leur environnement.

Un livre, richement illustré et accompagné du texte de Michel Fonovich qui souligne la richesse naturelle et culturelle ainsi que la grande diversité de ce patrimoine.

Une seconde partie plus journalistique propose une fiche par parc et une interview de "gens des parcs".

Les Montagnes du Jura Géologie et paysages

Les Montagnes du Jura Géologie et paysages

 

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Sous ce titre, Vincent Bichet, maître de conférences en géosciences à l'Université de Franche-Comté et Michel Campy, professeur émérite à l'Université de Bourgogne nous présentent un magnifique album destiné à nous ouvrir les yeux sur le massif jurassien qui étire son relief en croissant des sommets de la Haute-Chaîne aux coteaux viticoles du Revermont et son histoire sur 400 millions d'années.

Une présentation didactique : chaque thème, abondamment illustré, est traité sur une double page avec à gauche un encart en résumant les principaux traits. 480 photographies de paysages 280 schémas : diagrammes, coupes géologiques et autres documents.

Un ouvrage construit en quatre parties :

Quelques clés pour comprendre la géologie du Jura


Comment se forment les roches ? Pourquoi des couches ? L’horloge des temps géologiques, anticlinaux et synclinaux, la dissolution des calcaires, la morphologie jurassienne…

Les matériaux géologiques jurassiens


L’ensemble des roches constitutives du Jura est présenté, des plus anciennes (socle) aux plus récentes. Leur intérêt pour l’homme est souligné : matériaux de construction, gypse, marnes à tuilerie, pierres « marbrières », minerai de fer, granulat, terres à vignes, réservoirs d’eau…

Les paysages jurassiens expliqués par la géologie

Une soixantaine de sites, choisis dans l’ensemble des montagnes du Jura, illustrent la diversité des paysages jurassiens : les plateaux, les reculées, les faisceaux plissés, la Haute-Chaîne. Leurs caractéristiques morphologiques sont analysées en fonction de leur organisation géologique.

De l’océan aux montagnes du Jura


Les grandes étapes de l’histoire des montagnes du Jura sont reconstituées, depuis le dépôt des premières séries sédimentaires sur un vieux socle raboté, jusqu’aux derniers soubresauts sismiques historiques. La filiation avec le massif alpin est soulignée dans le contexte de la tectonique des plaques.

En expliquant avec simplicité la géologie du Jura à travers l’observation de ses roches et des formes de son relief, les auteurs tentent de donner à chacun, amateurs et curieux de nature, le goût de la contemplation réfléchie de notre cadre naturel et le plaisir de mieux le comprendre.

Un livre indispensable pour les professeurs de Sciences de la Nature et de la Terre. Un regard neuf que le promeneur portera sur les paysages qu'il admire au cours de ses randonnées dans le massif du Jura.

Cet ouvrage paru en septembre 2008 a été vite épuisé. Une réimpression l'a vu réapparaître aux Mots Doubs à Besançon.

André Guyard

Georges Cuvier La révélation des mondes perdus

Georges Cuvier, la révélation des mondes perdus : nouvel ouvrage de Claude Cardot

 

par André Guyard

 

Lors des deux conférences qu'il a prononcées à Montbéliard en septembre et en novembre 2009,  Claude Cardot, éminent spécialiste de l'évolution, a présenté son livre sur Cuvier qui vient tout juste de sortir en librairie, ouvrage que les lecteurs bisontins ont eu l'occasion de feuilleter lors de la manifestation annuelle "les Mots Doubs" les 11-13 septembre dernier à la Gare d'Eau à Besançon.

Gènes, pouvoirs et profits

Gènes, pouvoirs et profits

 

L'ouvrage "Gènes, pouvoirs et profits" de Christophe Bonneuil et Frédéric Thomas est maintenant disponible, en co-éditions Quae (INRA)/ FPH.

Ce livre retrace l'histoire des transformations conjointes de la génétique et de la société depuis cent cinquante ans. Trois grands régimes de production des savoirs et des innovations émergent. Au régime de la semence domestique succède après la seconde guerre mondiale le régime du progrès génétique planifié ; chercheurs et fonctionnaires, en lien avec la profession, produisent et régulent l'innovation variétale pour moderniser la « ferme France ». Ces régulations cèdent ensuite la place au régime contemporain de profit génétique mondialisé, creuset des OGM. Cet ouvrage s'adresse à ceux que l'avenir des semences, de l'alimentation et de la biodiversité préoccupent.

Pour plus d'information sur cet ouvrage ou pour passer une commande :

http://www.quae.com/livre/?gcoi=27380100316660&source=alerts&utm_medium=emailalerts&utm_campaign=alerts


Broché, 624 p., 55 € + 5 € de frais de port.

Roundup®. Monsanto condamné pour publicité mensongère

Roundup®. Monsanto condamné pour publicité mensongère

 

A la une de "Ouest France" du jeudi 15 octobre 2009


par Philippe Gaillard

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Photo : Jean-Yves Desfoux


Le Round up®, désherbant, très répandu, n'est pas aussi inoffensif que la publicité veut bien le dire. La Cour de cassation a rejeté le pourvoi de Monsanto, rendant définitive sa condamnation à 15 000 euros d'amende pour "publicité mensongère".

Sa boîte verte est bien connue des jardiniers amateurs. Et les agriculteurs l'utilisent aussi en grande quantité. Le Roundup®, premier désherbant vendu en France et dans le monde, va-t-il devoir changer sa publicité?

Depuis sa mise sur le marché en 1975, son fabricant, la multinationale américaine Monsanto, l'a toujours présenté comme un herbicide efficace, biodégradable qui respecte l'environnement. Pourtant, le 27 janvier 2007, Monsanto a été condamné par le tribunal correctionnel de Lyon à 15 000 € d'amende pour publicité mensongère.

Herbicide total

Les associations Eau et Rivières de Bretagne et UFC-Que choisir avaient porté plainte au sujet de l'étiquetage de l'herbicide. Monsanto avait fait appel de cette décision. En octobre 2008, la cour d'appel de Lyon a confirmé sa culpabilité. La multinationale s'était pourvue en cassation. Un pourvoi rejeté, le 6octobre, par la chambre criminelle de la Cour de cassation.

Ce désherbant n'est pas aussi vert qu'il en a l'air. Le Roundup est un herbicide total. Sa substance active, le glyphosate, pénètre par les feuilles et détruit les cellules reproductrices de la plante. Mais le produit comporte aussi des substances dites «inertes». Si le glyphosate est assez rapidement dégradé, certains produits de cette dégradation s'accumulent, en cas d'usage excessif, dans les nappes phréatiques. En 2004, rappelle Eau & Rivières de Bretagne, le Roundup a été détecté dans 78% des échantillons d'eau analysés en Bretagne.

Or, plusieurs études scientifiques, contestées par Monsanto, ont prouvé que le Roundup® est nocif pour la santé humaine. Il est d'ailleurs classé dangereux pour l'environnement par les autorités européennes depuis 2001.

 

Voir également ce clip.

Les sciences vues par les sciences humaines et sociales

Prisme de tête : les sciences vues

par les sciences humaines et sociales



Lancé depuis trois mois, /Prisme de tête/<http://www.leprisme.eu/blog/> est un nouveau blog participatif qui présente les sciences à travers le prisme des sciences humaines et sociales. Histoire, philosophie, sociologie, droit, didactique, les contributeurs du blog proposent des articles variés, courts et accessibles. Grâce au système des commentaires, chaque billet est l'occasion d'échanges et de réflexions croisées.

*Chaque jeudi un nouvel article de réflexion sur les sciences. Vous pouvez aussi contribuer à Pri(s)me de tête. Les thèmes abordés seront variés - l'histoire des découvertes scientifiques, les femmes et la science, le rôle de l'expert etc. /Prisme de tête /rassemble une communauté de contributeur d'origines variées (chercheurs, étudiants, journalistes), assistée d'une équipe de rédaction permanente.

Agriculture et biodiversité

Agriculture et biodiversité




Ouvrage de l'expertise scientifique collective INRA, juillet 2009 Éditeur : Quæ, Collection Expertises collectives, Prix : 26 euros

Que sait-on aujourd'hui des impacts de l'agriculture sur la biodiversité ? Quels services la biodiversité peut-elle apporter à l'agriculture ? Ces questions ont mobilisé un groupe d'experts de différentes institutions internationales.