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13/09/2019

Balades naturalistes : fréquentation

Objectifs de ce blog

Statistiques de fréquentation

 

Si tu sais méditer, observer et connaître,
Sans jamais devenir sceptique ou destructeur,
Rêver, mais sans laisser ton rêve être ton maître,
Penser sans n'être qu'un penseur…

If, Rudyard Kipling, 1896.

 

 

CLASSEMENT INTERNATIONAL DE

"BALADES NATURALISTES"

 

Blog distingué par Golden Blogs Awards 2014

et classé troisième dans la catégorie "Biodiversité"

 

 

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La Buse variable

Un regard perçant, la Buse variable

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

       Les Buses comptent un certain nombre d'espèces dont la Buse variable est la plus répandue dans nos régions. Très présente dans les régions boisées, les campagnes cultivées aux grands espaces découverts, ce rapace diurne de la famille des Accipidridés est certainement le plus commun au sein de cette grande famille.

 

buse variable,dominique delfino,photographe naturaliste et animalier

Cliché © Dominique Delfino 

 

Comme l'indique son nom, son plumage varie du brun foncé tacheté de blanc sur le poitrail, certains oiseaux pouvant présenter une apparence très claire voir toute blanche.

 

Il est assez facile de l’identifier en vol par leur silhouette lorsqu'elle plane en cercle durant des heures quelquefois.

 

Son cri particulier ressemble à un miaulement très aigu que l'on peut entendre de loin plus particulièrement lorsque la Buse l'émet en volant.

 

Sa vue perçante lui permet de détecter ses proies jusqu’à cent mètres de distance. Elle chasse à l’affût, perchée sur un poste dominant ou en scrutant le sol en plein vol avant de s'abattre sur un petit rongeur, reptile, batracien ou insecte qu'elle saisit dans ses serres.

 

Espèce protégée comme tous les rapaces, sa présence participe à la richesse et l'équilibre de la biodiversité.

 

Buse variable-2-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

05/09/2019

Le Polypore soufré

Une cascade dorée, le polypore soufré

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Il resplendit par sa couleur, sa taille et la lumière qu'il renvoie telle une parure accrochée à l'arbre.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

On rencontre ce champignon du printemps à l’automne, sur l’écorce de troncs verticaux ou couchés. Il se compose de chapeaux veloutés multiples, de 10 à 30, voire 50 cm de large, jaune soufre puis jaune orangé du plus bel effet, étagés et imbriqués en éventail, dépourvus de pied proprement dit.

 

Le polypore soufré est un parasite redoutable s'installant sur des blessures non refermées. Il provoque rapidement la mort de son hôte évidé de l’intérieur, tout en conservant son aspect extérieur.

 

Ce champignon est classé comestible, à consommer de préférence jeune, réputé aux États-Unis pour son goût de poulet (d'où son nom « Poulet-des-bois »).

 

Le polypore soufré est à l'image d'une cascade dorée qui ne peut que retenir l'attention dans l'univers de la nature.

 

01/09/2019

Jardin d’été

Jardin d’été

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Jardin du jour, jardin d’un soir, nombreuses sont les occasions de découvrir les fraîcheurs locales. 

Le marché demeure l’endroit où la découverte imprègne nos sens de parfums naturels dans une harmonie de couleurs reflétant la diversité des productions maraîchères.

À chaque saison sa particularité, la fin d’été offrant les fruits et légumes qui garniront les étals d’automne.

 

Jardin d'été-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Toujours parfaitement présentés sur les bancs, les formes et les couleurs des produits de la terre illuminent les yeux tout en mettant l’eau à la bouche.

Le regard porté sur ces racines de la vie ne peut que se traduire en images à portée d’objectif pour le photographe.

          

 

23/08/2019

Le Guêpier d’Europe s‘installe durablement

Le Guêpier d’Europe s‘installe durablement

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier 

 

       Observé durant la période de reproduction depuis trois à quatre ans dans notre région, le Guêpier d’Europe semble avoir conquis durablement notre territoire pour se reproduire.

 

Guêpier d’Europe_01-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

La migration automnale 2018 a offert de belles observations de plus d’un millier d’oiseaux comptabilisés sur le secteur et Brognard et du Crêt des Roches à Pont de Roide. Les premiers Guêpiers de retour d’Afrique, font leur apparition ce printemps 2019 à Brognard, le 20 mai. Une vingtaine de couples s’installeront le long des cours d’eau de l’Allan à Allenjoie jusqu’à Montreux-Château sur la Bourbeuse.

 

Le Guêpier niche en colonie plus ou moins importante. Il creuse un terrier dans un talus de terre meuble, souvent dans une berge de rivière propice au terrassement d’une profonde galerie.

 

Guêpier d’Europe_02-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Durant quatre semaines les oiseaux chasseront inlassablement les insectes jusqu’à l’envol des poussins. Le nourrissage se poursuivra encore trois semaines ce qui a valu à des amis de très belles observations à Semondans. Pendant plusieurs jours consécutifs, une quinzaine de Guêpiers chassent pour nourrir leurs jeunes dans les arbres de la propriété s’affichant  plein cadre dans les jumelles pour leur plus grand plaisir !

 

Expansion de l’espèce, réchauffement climatique, je découvre cette espèce en Camargue dans les années quatre-vingt, puis dans le Jura en basse vallée du Doubs. Jamais, à cette époque je n’aurais imaginé l’observer et le photographier quotidiennement autour de chez moi trente ans plus tard !

 

Guêpier d’Europe_03-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

      

14/08/2019

Montbéliard, à vol d’oiseau

Montbéliard, à vol d’oiseau

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Montbéliard, cité des Princes des ducs de Wurtemberg tire son identité de sa culture protestante.

 

dominique delfino,photographe naturaliste et animalier,montbéliard

Temple Saint-Martin

Cliché © Dominique Delfino

 

Le cœur de la ville reflète un riche patrimoine qui lui permet d’afficher le label Villes et Pays d’Art et d’Histoire.

 

L’acropole fortifiée avec son château surplombant l’Allan et la Lizaine est certainement la vision qui s’impose en arrivant à Montbéliard.

 

Le cours de la Lizaine a malheureusement disparu après avoir été recouvert dans les années soixante-dix.

 

Paisible et bien inscrit dans le paysage, l’Allan s’écoule en bordure de ville avant de se jeter dans le Doubs quelques kilomètres plus loin à Voujeaucourt.

 

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L'Allan à Montbéliard

Cliché © Dominique Delfino

 

La découverte des rives s’accompagne de petites balades qui vous guideront tout naturellement vers la cité, pour ce petit détour touristique en France.

07/08/2019

L’arbre aux Cigognes

L’arbre aux Cigognes

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Nombreux sont les couples de Cigognes blanches qui, cette année, se sont reproduits dans notre région. Les nids, construits sur les plates-formes installées à leur intention ou de façon plus naturelle constituent un point d’animation dans un certain nombre de villages plus particulièrement du territoire de Belfort.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Régulièrement, j’observe en soirée sur la vallée de la Bourbeuse, de nombreux échassiers, jeunes et adultes, qui pâturent à proximité de la rivière. C’est au coucher de soleil que les oiseaux se rassemblent en vols plus ou moins importants pour rejoindre et se percher sur deux grands arbres morts.

 

Ce sont près de quarante Cigognes blanches qui, tous les soirs, offrent ce spectacle de dernière heure pour clôturer une journée riche d’observations sur cette très belle vallée.

 

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Cliché © Dominique Delfino

Diaporama sur :
 

01/08/2019

Pic-vert, invité surprise

Pic-vert, invité surprise

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

À l'affût bien, dissimulé dans l'environnement, l'observation et la prise de vue s'accompagnent quelques fois de belles surprises.

 

Installé sur la berge de la Bourbeuse (90), j'observe les oiseaux qui évoluent au sein de ce milieu aquatique.

 

Soudain, un jeune pic-vert se pose au sol à quelques mètres de mon affût suivi d'un adulte qui semble encore subvenir à ses besoins en nourriture.

 

JEUNE PIC-VERT-450.jpg

Le jeune pic-vert

cliché © Dominique Delfino

 

Accroché au talus de la rivière, le jeune pic se rapproche très près, fouillant le sol à deux mètres de moi pour capturer les fourmis. 

 

À mon grand étonnement, il visite même un terrier d'un Martin-Pêcheur qui ne semble pas apprécier du tout l’intrus !

 

Le comportement du Pic adulte est extraordinaire. Il se cantonne à proximité du jeune en émettant des gloussements tout en tendant le cou et hérissant ses plume rouges de la tête. Il semble essayer de l'attirer pour lui offrir des fourmis, mais le jeune persiste à découvrir ce terrain en creusant la terre de la rive.

 

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Pic-vert mâle adulte

cliché © Dominique Delfino

 

Une rencontre magique, pour des oiseaux qui tombent à PIC !

 

25/07/2019

Galerie photo grandeur nature

Galerie photo grandeur nature

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 C'est une véritable ambiance florale qui flotte en plein air sur les ponts Armand Bermont et  Pierre Toussaint de Montbéliard.

 

Depuis quelques semaines les photographies de Dominique Delfino illustrent cette galerie grandeur nature.

 

Des agrandissements de 2,50 x 1,50 m sur toiles, fixés à des mâts ont remplacé les traditionnels drapeaux le temps d'une saison.

 

Ce projet commandé par Thierry Saulnier, directeur des espaces verts, s'inscrit dans le cadre du concours à Villes et Villages fleuris, le jury étant d'ailleurs en visite dans la Cité des Princes dernièrement.

 

Une sélection d'images haute en couleurs de fleurs photographiées en gros plan pour traverser l'Allan avec plaisir, ce que reconnaît le photographe qui s'offre pour l'occasion deux ponts pour exposer !

 

1. Montbéliard fleuri-450.jpg

Réalisation et cliché © Dominique Delfino

 

2. Montbéliard fleuri-450.jpg

Réalisation et cliché © Dominique Delfino

 

3. Montbéliard fleuri-450.jpg

Réalisation et cliché © Dominique Delfino

 

4. Montbéliard fleuri-450.jpg

Réalisation et cliché © Dominique Delfino

 

Moineau au bain

Point d'eau béni

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

 La période de sécheresse que nous connaissons en cet été 2019 a tari de nombreux petits milieux aquatiques.

 

La faune et plus particulièrement les oiseaux ont besoin d'eau qu'ils trouvent habituellement dans la nature. Lorsqu'elle se fait rare, ils souffrent de ce manque pour s'abreuver mais aussi pour y faire leurs ablutions journalières.

 

L'eau leur permet de réaliser un lissage optimal du plumage afin que celui-ci conserve son pouvoir isolant.

 

Aménager et entretenir un petit point d'eau peu profond (env. 5 cm) au sol à l'abri des prédateurs constitue une solution appréciée par de nombreux oiseaux.

 

Rapidement, ils en prendront possession et vous permettront de découvrir de nombreuses espèces s'offrir un petit bain de fraîcheur.

 

Ce monsieur moineau domestique, photographié à travers la vitre de ma véranda, en est la parfaite illustration.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

  

16/07/2019

Panorama matinal à Brognard

Panorama matinal à Brognard

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Fidèle à son habitude et réglé comme une horloge, le coq de mon poulailler donne de la voix dès 05h30 chaque matin à cette saison.

 

Ce jour, c'est durant plus de 10 minutes qu'il émet en continu son cri matinal avec une énergie hors du commun juste sous ma fenêtre de chambre.

 

Intrigué, je finis par me lever et découvre alors les lueurs du ciel qui laissent présager un très beau lever de soleil.

 

Juste le temps de me saisir de mon appareil photo pour immortaliser ce panorama matinal éphémère.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Mon coq se calme progressivement comme pour me faire comprendre qu'il avait un œil sur les poules mais également sur la lumière qui compose mes images.

       

04/07/2019

Le Cincle plongeur

Bain de lumière et de fraîcheur

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

La saison de reproduction arrive à son terme pour le Cincle plongeur.  Je profite d'une nichée tardive en aval du moulin de la Doue à Glay pour observer une nichée venant tout juste de quitter le nid.

 

Le ruisseau présente un débit d'étiage à cette saison laissant apparaître de nombreuses pierres sur lesquelles les oiseaux se posent régulièrement.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

La prise de vue à contre-jour offre l'occasion de réaliser des images mettant en valeur la lumière.

 

La scène que je viens de vivre est tout juste extraordinaire !

 

Moment de détente pour ce Cincle qui se pose à portée de mon objectif et qui soudain en profite pour effectuer un brun de toilette rafraîchissante.               

      

C'est un feu d’artifice de gouttelettes d'eau projetées par le battement des ailes qui s'inscrit plein cadre dans mon viseur durant une vingtaine de secondes...

 

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Cliché © Dominique Delfino

      

Rafales d'images, j'en ai plein les yeux en espérant que la technique ne fasse pas défaut. Ouf ! tout semble à mon goût en revivant la scène sur l'écran de mon appareil.

      

01/07/2019

Le coquelicot

Pleine saison pour le coquelicot

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

La découverte d'un champ de coquelicots fait partie de ces plaisirs que nous apporte l’été.

 

Coquelicots_01-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Cette fleur rouge si caractéristique qui porte également le nom de Pavot est revenue en abondance après avoir pratiquement disparu de notre environnement et particulièrement de nos prairies.

 

Très commune dans différents pays d'Europe, elle a beaucoup régressé du fait de l'emploi généralisé d'herbicides et de l'amélioration de la propreté des semences de céréales.

 

Cette plante est une herbacée annuelle originaire d'Afrique du nord et d'Eurasie très abondante dans les terrains fraîchement remués à partir du printemps.

 

Coquelicots_02-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Source d'inspiration pour de nombreux peintres, le coquelicot fait l'objet d'une attention singulière, la prairie fleurie de Mandeure représentant à elle seule un tableau grandeur nature.

25/06/2019

Renard du soir

Renards du soir

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

 

L'observation des renardeaux évoluant à proximité du terrier natal suscite toujours un grand moment d'émotion dans ce cadre naturel de la vie sauvage.

 

Pas toujours facile de localiser un terrier occupé par ce mammifère et particulièrement cette année où les animaux se font plus rares et très discrets sur le plateau de Brognard et les alentours.

 

Patience et persévérance finiront par être récompensées, en découvrant enfin une belle nichée de renardeaux abritée au sein d'un stock de bois.

 

Bien installé à affût, c'est par une très belle lumière chaude de fin de soirée que les renardeaux montrent prudemment le bout du museau.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Confiants, ils vont alors prendre possession des lieux sur ce terrain de jeux que constitue l’empilement des bois.

 

Un dernier regard droit dans les yeux pour admirer ce superbe prédateur de campagnols, allié indispensable de l'agriculture mais malheureusement encore trop persécuté par des préjugés infondés.

 

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Cliché © Dominique Delfino

       

14/06/2019

Le héron cendré

Pêche à fleur d’eau

par Dominique Delfino
photographe naturaliste et animalier

 

Le héron cendré que j’observe remonte lentement la rive de l'Allan. Il scrute la surface de l'eau, son ouïe très développée et son excellente vue lui permettent de détecter la moindre petite proie qu'il chasse à l’affût.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Les poissons constituent la majorité de ses captures complétées par des batraciens, crustacés et reptiles. Le régime alimentaire varié de cette espèce lui permet d'exploiter différents milieux naturels, raison pour laquelle on l'observe également dans les prairies chassant les petits mammifères (mulots, campagnols et rats), insectes et mollusques.

 

Le héron cendré peut demeurer longtemps immobile adoptant des positions étonnantes en attendant le passage d'une proie.



À la portée de son bec, il s'en saisit rapidement dans une détente foudroyante du cou qui n'est d'ailleurs pas toujours couronnée de succès.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

 

06/06/2019

Le château du Haut Koenigsbourg

Le château du Haut Koenigsbourg

 

par Dominique Delfino

Photographe

 

Dominant la plaine d'Alsace, le château du Haut Koenigsbourg est le château-fort le plus connu en Alsace et l'un des monuments les plus visités d'Alsace. Le château du Haut Koenigsbourg a été entièrement restauré à la demande de l'Empereur Guillaume II à partir de 1900, ce qui fait son originalité et son attrait.

 

Un monument incontournable.

 

Le château du Haut Koenigsbourg-Delfino-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

31/05/2019

Grèbe huppé séducteur

Grèbe huppé séducteur

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Hôte des eaux calmes bordées de végétation, on reconnaît facilement cette espèce aquatique grâce à sa silhouette élancée qui glisse sur l'eau.

 

Migrateur, le grèbe huppé retrouve généralement son territoire d'une année sur l'autre. La saison de reproduction a lieu principalement en avril-juin dans notre région.

 

La parade nuptiale de cette espèce revêt un caractère cérémonial tout particulier. Face à face, les deux oiseaux se présentent l'un à l'autre le cou tendu en secouant la tête de haut en bas et d’un côté à l’autre. Occasion pour eux de mettre en avant la très belle collerette châtain-roux et la crête qui ornent leur tête comme éléments de séduction. En fin de parade, le mâle offre à la femelle une plante aquatique, cadeau qui préfigure la construction du nid.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Pêcheur très habile, l'alimentation du grèbe hupppé est principalement composée de poissons de taille diverse qu'il s'appliquera à capturer durant toute la journée pour nourrir ses jeunes.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

De belles observations en perspective le long du Doubs, au niveau de Bavans en l’occurrence.

21/05/2019

Étonnant Cincle plongeur

Étonnant Cincle plongeur

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

La saison de reproduction bat son plein chez le Cincle plongeur. Le couple se consacre dès le mois de mars à la construction du nid afin d'assurer une première ponte. Ce premier cycle s’étalera sur près de deux mois jusqu'à l'envol des poussins.

 

Les oiseaux assurent généralement deux nichées si les conditions le permettent ou si malheureusement le nid a été victime d'une prédation.

 

Cincle plongeur_01-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Le Cincle plongeur est totalement dépendant des cours d'eau. On le rencontre le plus souvent le long des rivières et des ruisseaux aux eaux vives, les petites cascades offrant souvent la possibilité de cacher son nid derrière le rideau d'eau.

 

Il plonge et « vole » sous l'eau, marche sur le fond à contre courant pour chercher sa nourriture durant près de dix à quinze secondes avant de refaire surface. Une technique extraordinaire de chasse adaptée au milieu aquatique que déploie ce passereau que l'on surnomme également le merle d'eau.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

15/05/2019

Jeu d'équilibre

Jeu d'équilibre

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste

 

Je découvre ce surprenant stockage de bois le long de la route près de Bondeval. Il s'impose par la quantité de rondins empilés le long d'un chemin forestier telle une muraille de bois de sapins fraîchement coupés.

 

J'en profite pour réaliser une série d'images, le jeu sur les volumes et le graphisme se prêtant particulièrement bien à la prise de vues.

 

Pile de bois_01-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Le travail des forestiers est impressionnant, précis, mais un petit détail d'importance retient plus particulièrement mon attention.

 

L'équilibre d'un volume de stères de bois ne tient qu'à un fil ou plutôt qu'à un tronc, celui d'un arbre bien en terre dans cette ambiance de coupe forestière.

 

Pile de bois_02-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

    

    

08/05/2019

Le Tarier pâtre

Le Tarier pâtre

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Le Tarier pâtre fréquente une grande variété d’habitats ouverts. On l'observe dans les campagnes arbustives, en lisière de culture, la friche constituant son milieu de prédilection.

 

Le couple que j'observe sur le plateau de Brognard s'est approprié un espace naturel préservé, composé principalement de ronciers et de cardères sauvages.

 

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Tarier pâtre mâle

cliché © Dominique Delfino

 

Mâle et femelle chassent inlassablement de nombreux insectes et larves destinés aux poussins qui viennent de quitter le nid construit à même le sol.

 

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Tarier pâtre femelle

cliché © Dominique Delfino

 

Revers de la météo en mai avec ce refroidissement brutal et chutes de neige qui, du jour au lendemain, rendent les conditions de survie très difficiles pour les jeunes oiseaux. Je retrouve les adultes dans ce décor hivernal mais aucune trace, aucun cri des poussins qui ont dû s’abriter sous le feuillage d'un roncier pour surmonter l'épreuve.

 

Surprise, le lendemain après avoir scruté la friche aux jumelles, je surprends le couple de tariers en pleine activité de chasse et, grâce aux cris de trois ou quatre poussins, je finis par localiser les petites boules de plumes pour ma plus grande joie.

04/05/2019

Festival Photo Nature Ornans 31 mai-2 juin 2019

 

Festival-photo-nature-Ornans.gif

03/05/2019

Le Gorge-bleue à miroir

Le Gorge-bleue à miroir

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

D'aspect semblable au Rouge-gorge par sa taille, sa silhouette, le Gorge-bleue à miroir ne peut être confondu avec aucun autre passereau en raison de son plumage particulier et de son chant.

 

Le mâle présente une gorge bleue ornée d'un plastron blanc, l'ensemble bordé d'un demi-collier noir et roux.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

 

Le Gorge-bleue fréquente les zones humides souvent au sein des roselières. Particulièrement rare au Pays de Montbéliard, j'ai eu la chance de pouvoir l'observer une seule fois en période migratoire sur l'espace naturel de l'Allan à Brognard.

 

Gorge bleue_02-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Nicheur principalement sur la façade atlantique, quelques couples nichent néanmoins en basse vallée du Doubs en aval de Tavaux (39).

 

La période nuptiale est sans nul doute l'époque de l'année durant laquelle ce merveilleux oiseau se montre le moins farouche et le plus haut en couleurs.

 

Un instant privilégié, pour une des plus belles observations que la nature peut offrir.

25/04/2019

Escapade en Baie de Somme

Escapade en Baie de Somme

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

La 29e édition du Festival de l'oiseau de Baie de Somme vient de tirer sa révérence. Ce rendez-vous annuel est incontournable pour profiter des expositions photos et des découvertes naturalistes au sein de la mosaïque de milieux naturels qui compose le paysage.

 

La balade à marée basse est l'occasion de s'aventurer sur la baie. Les dessins grandeur nature qui s'offrent à nous, au fur et à mesure que l'eau se retire, sont comme un jeu de découverte. Pas à pas, notre regard se porte sur le graphisme qui se dégage des éléments, renforcé par le jeu de la lumière sur le sable doré.

 

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Cliché © Dominique Delfino

18/04/2019

Bouquet de printemps

Bouquet de printemps

 

par Dominique Delfino

 Photographe naturaliste et animalier

 

 La floraison des cerisiers marque le retour du printemps et s'affiche comme un temps fort lors de cette merveilleuse saison. Un printemps sans cerisiers ne serait pas un printemps !

 

C'est d'ailleurs un symbole culturel fort de l'archipel japonais, donnant lieu à une fête populaire devenue une tradition nationale dès le XVIIe siècle.

 

Mais restons en Franche-Comté, les vergers traditionnels offrent de remarquables paysages lors de cet épisode printanier fragile et éphémère.

 

Quel bonheur de parcourir les petites routes et chemins guidés par les fruitiers en fleurs qui s'imposent dans le décor. Il faut alors jouer avec la lumière, profiter des fleurs à contre-jour qui transforment le végétal en un gigantesque pompon de lumière.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

En se ''posant'' au pied de l'arbre, la découverte prendra encore une autre dimension. Le détail des fleurs, les abeilles, papillons et autres insectes qui butinent, les oiseaux qui s'y abritent, constituent un réservoir de vie en parfait équilibre au sein de ce biotope.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Il ne faudra pas oublier de tendre l'oreille, l'espace sonore qui y règne sera également source d'ambiance et de découverte.

10/04/2019

Écureuil buvant à la source

Boire à la source

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Qu’ils soient d'origine naturelle ou artificielle, les points d'eau constituent des milieux très prisés par la faune de toute nature. Les oiseaux s'y abreuveront, assureront la toilette de leur plumage à l'occasion du traditionnel bain.

 

Écureuil-Delfino-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

Aménagée dans un jardin en bordure de forêt, cette mare assure le seul point de rafraîchissement au sein d'un vaste espace. Elle sera très vite repérée, la fréquentation par de nombreuses espèces ne se faisant pas attendre.

 

Dans la journée, les écureuils s'imposent sur le site de façon régulière. Progressivement, ce sont sur les racines et branches mortes des alentours qui conduisent à la mare, que les sympathiques petits animaux font leur apparition. Toujours friands de quelques noisettes abandonnées sur place, ils ne tarderont pas à venir s’abreuver.

 

Bien dissimulé dans une cache aménagée au ras du sol, je profite du miroir de la surface de l'eau pour figer ce reflet de la vie sauvage.

 

Écureuil à la source-Delfino-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

06/04/2019

Chronique jurassienne, l'homme et la forêt

Chronique jurassienne,

l'homme et la forêt

 

Réalisateur pour la télévision durant toute sa carrière, le Genevois Claude Schauli a consacré un film aux forêts jurassiennes. Sous son regard, les arbres deviennent des stars de cinéma. Ce film a été tourné dans les Montagnes neuchâteloises et jurassiennes en 2017 et projeté dans les cinémas de Romandie dès le 29 septembre 2018.

La RTS le diffusera, en deux parties de 50 minutes, le lundi 8 avril à 20h40 sur RTS 2

Vous découvrirez des paysages magnifiques baignés d’une musique envoûtante avec des acteurs insolites et passionnés de forêt.

 

Europe-Suisse-Mollendruz-Croix de Châtelans Panorama N-O depuis le Bois de Pétra Félix-Rémi Brendel-450.jpg

Cliché © Rémi Brendel

 

Sac à dos, souliers de marche et béret Quand nous retrouvons Claude Schauli à la gare de Bienne (BE), il semble prêt pour une nouvelle virée en forêt. Une de ces forêts jurassiennes dont il a su capter la force et la beauté derrière l'objectif de sa caméra. Son dernier film, L'homme et la forêt, est une ode à ces paysages, à cette nature et à ceux qui savent les apprécier.

 

Attablé devant la baie vitrée d'un café où filtre une belle lumière d'automne, le réalisateur se livre sur sa dernière aventure. La forêt, le sémillant septuagénaire l'a redécouverte au gré d'une rencontre sur un tournage. C'est aussi par ce biais que le Genevois a développé au fil des années un attachement particulier pour la région jurassienne.

 

En suivant Eddy Merckx

 

Claude Schauli commence le journalisme à 18 ans sans formation spécifique au métier, il n'en existait guère à l'époque. Il tente sa chance à la télévision, où il est engagé dans la rubrique sport, « C'était l'aventure. J'ai suivi le cyclisme, la boxe et la gymnastique dans les années d'Eddy Merckx, Mohamed Ali et Nadia Comaneci ! » Les reportages à l'étranger sont passionnants, mais laissent peu de place à la découverte. Claude Schauli décide alors de partir seul en Asie. La visite de la Birmanie, pays d'une beauté exceptionnelle, mais totalement fermé par le régime militaire, est pour lui un choc. Le changement d'orientation se dessine et, vers l'âge de 30 ans, il passe au magazine. Dès lors, il collabore à plus de 200 émissions télévisées, aussi bien en Suisse qu'au-delà de nos frontières. De sa rencontre avec son épouse, monteuse, naît une collaboration étroite sur les films tournés hors du cadre de la télévision, « Bien sûr, cela peut être difficile lorsqu'on n'est pas satisfait du résultat. Par chance, les sujets ont toujours bien marché et cela nous a portés»

 

Le couple opère en duo jusqu'à la retraite. Lui pensait alors se remettre au piano, mais n'en a finalement guère le temps. C'est que Claude Schauli déborde d'activités, En plus de projets de tournage personnels, il œuvre notamment dans la fondation du Cinéma Bio de Carouge (GE), datant des années 1920, pour la sauvegarde duquel il a bataillé.

 

Envoûté par le Jura

 

« J'ai redécouvert la forêt. J'y allais toujours régulièrement, mais je n'étais plus attentif à ses richesses»

 

Tout au long de sa vie professionnelle, le Jura a tenu une place à part. Le réalisateur garde en mémoire le souvenir d'un reportage en immersion à l'Hôpital du Jura pour Tell Quel ou encore un Temps Présent sur les migrants andalous installés à Porrentruy, l'émission Passe-moi les jumelles (PAJU) dont Claude Schauli devient producteur, l'ouvre à la nature. Avec le temps, celle-ci l'aidera à trouver un rythme plus serein. « Quand on voit ces arbres qui ont une durée de vie si longue, on relativise sa propre existence

 

PAJU lui offre aussi régulièrement l'occasion de parcourir la région jurassienne. Mais c'est un coup du sort qui sera déterminant, « Après un infarctus, j'ai passé plusieurs semaines de rééducation à la Clinique du Noirmont (JU) en 2008. Je voyais passer le petit train rouge.» Celui-ci va devenir, avec son conducteur Olivier Luder, le héros d'un documentaire décliné sur quatre saisons. Le succès de ce film lui permet de poursuivre son épopée jurassienne en partant suivre le cours du Doubs, puis de réaliser un troisième opus, au Locle (NE), dans un ancien kiosque que deux passionnées continuent de faire vivre. Durant ce dernier tournage, Claude Schauli fait la connaissance de Charles-Henri Pochon, ancien garde forestier, amoureux des bois. Le nouveau projet du alisateur germe tout naturellement de cette rencontre : la forêt sera le cœur de son prochain documentaire.

 

Sincérité, passion et transmission

 

Claude Schauli prospecte en Suisse romande, à la rencontre de personnages authentiques. Le sujet se resserre sur le Jura et les hauts de Neuchâlel, avec ces paysages que le réalisateur garde en tête. De fil en aiguille, il est orienté vers une école de Lajoux (JU). Ses élèves ont l'habitude de découvrir les mystères de la forêt en compagnie de Luc Gaillard, ancien garde forestier lui aussi. Il a d'ailleurs éveillé des vocations. Par exemple chez Gauvain Saucy et sa sœur Mélila, qui se destinent à devenir biologiste et ingénieure forestière. La caméra capte ainsi les différents aspects de ce milieu à mesure qu'elle suit ces hommes et femmes des bois. « J'avais envie de faire entrer le spectateur dans cet univers en donnant la parole aux protagonistes» Le naturel de ses intervenants, Claude Schauli l'obtient grâce à un scénario qui laisse la place à la spontanéité. Le réalisateur accompagne les projections du documentaire, friand de ses rencontres avec un public souvent ému, parfois critique, jamais indifférent. Avant de se quitter, une balade dans les bois s'impose. Claude Schauli prend volontiers la pose sans oublier de souligner la beauté des arbres qui nous entourent. Cette redécouverte de la forêt le comble, il ne compte plus la perdre de vue. 

https://lhommeetlaforet-lefilm.ch

clschauli@bluewin.ch

 

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Claude Schauli

 

03/04/2019

La Chevêchette d'Europe

La Chevêchette d'Europe

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Ce rapace nocturne peu commun en France se cantonne aux massifs montagneux de l'Est de la France à une altitude située entre 1000 et 2000 mètres.

 

Inféodée principalement aux forêts froides et humides souvent encaissées dans des vallons, cette petite Chouette sédentaire est attachée à son territoire.

 

Dans notre région, le Haut-Doubs et les Vosges constituent les milieux où l'on aura peut-être la chance de pouvoir l'observer.

 

Semblable à la Chevêche d'Athena, la Chevêchette est la plus petite de nos Chouettes, environ 16 cm. Chasseur féroce, elle est active au crépuscule et à l'aube et il n'est pas rare de l'observer en pleine journée. Perchée sur la branche d'un vieil arbre, parfois à quelques mètres de distance, le regard sévère, elle vous fixe de ses yeux d'or.

 

Elle s'attaque aux petits passereaux, mais n'hésite pas à chasser des oiseaux aussi gros qu'elle (Pic épeiche par exemple). Les petits mammifères (surtout musaraignes, mulots et campagnols) constituent une bonne part de son régime alimentaire.

 

Au printemps, elle occupe une ancienne loge de pic, nettoyée par la femelle, pour y pondre quatre à sept œufs. Deux mois s'écouleront entre l'incubation et l'élevage des jeunes avant qu'ils ne prennent leur envol.

 

Discrète, c'est bien souvent grâce à son chant que l'on pourra découvrir ce petit joyau au cœur de la forêt.

 

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Cliché © Dominique Delfino

02/04/2019

Mondes microscopiques cachés

Mondes microscopiques cachés

par Jannicke Wiik-Nielsen

 

Microscopie à balayage

D'après un article de "National Geographic" n° 142 du 10 mars 2019

 

Les électrons ont des longueurs d'onde beaucoup plus courtes que les ondes lumineuses, ce qui permet d'obtenir en microscopie électronique une résolution bien supérieure à celle d'un microscope optique ordinaire.

 

En microscopie électronique à balayage, un faisceau d'électrons focalisé capture une image haute résolution en niveaux de gris d'un spécimen en balayant sa surface. Le faisceau étant sensible à la poussière et à l'eau, ce balayage est effectué à l'intérieur d'une chambre sous vide poussé. Une fois que la photographe Jannicke Wiik-Nielsen a recueilli un spécimen, elle le place dans une solution qui aide à maintenir sa structure. Ensuite, elle sèche soigneusement l'échantillon et le recouvre d'une fine couche de métal. Cela aide le spécimen à rester intact tout au long du processus d'imagerie, ce qui ne prend que quelques minutes. Une fois qu'une image est créée, Jannicke Wiik-Nielsen utilise Photoshop© pour la coloriser. Selon le but de la photo, les couleurs sont manipulées pour reproduire ce dont l'auteur voit de ses propres yeux, ou, dans d'autres cas, les couleurs peuvent être manipulées sous une forme artistique ou laissées telles quelles en noir et blanc.

La microscopie électronique à balayage est un territoire familier pour Jannicke Wiik-Nielsen. Ses portraits d'insectes, de parasites, de bactéries et d'autres formes de vie exceptionnellement petites — faisant partie d'une collection surnommée Hidden World — présentent ces créatures d'une manière qui les fait moins ressembler à des bestioles, mais plutôt à des personnages humains.

 

Ci-dessous quelques photos de Jannicke Wiik-Nielsen.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

À gauche,

 Appartenant au même phylum que le corail, les anémones de mer et les méduses, les Hydraires ou Hydroïdes comprennent soit des formes polypes qui vivent solitaires ou qui donnent des colonies par bourgeonnement, soit des espèces avec alternance de formes polypes fixés et de méduses libres et sexuées.

L'hydroïde représenté ici (Echtopleura larynx) peut paraître délicat et doux. Ces organismes, souvent fixés sur des cordages, des bouées, des moules et des algues sous-marines, présentent deux anneaux de tentacules piquants et venimeux qui sont utilisés pour capturer et mater leurs proies.

 À droite,

 Sur cette image, un hydroïde utilise ses tentacules pour protéger ses bourgeons sexuels, appelés gonophores, des menaces extérieures.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Un Nématode femelle s'enroule autour d'un mâle dont les deux structures d'accouplement en forme d'aiguille, appelées spicules, dépassent de son extrémité postérieure. Les Nématodes sont souvent parasites des poissons ainsi que des oiseaux et des phoques. Selon M. Wiik-Nielsen, les identifier "est important pour la sécurité des produits de la mer et la santé publique, car les êtres humains peuvent être infectés".

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

Détail d'une tête de Nématode montrant la bouche et les trois lèvres du parasite.
 

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Les ténias sont des parasites qui vivent dans l'intestin des humains et des animaux, y compris de nombreux poissons. Ils ne possèdent pas de tube digestif, mais absorbent par leur tégument — c'est-à-dire leur revêtement du corps —,  les nutriments contenus dans les aliments digérés de leur hôte.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

À travers le tégument, le parasite absorbe les nutriments de son hôte. Cette photo révèle les minuscules microvillosités ressemblant à des soies qui recouvrent le tégument et aident à en maximiser la surface.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Détail d'une tête de ver solitaire (Bothriocéphale) révélant des rainures connues sous le nom de bothria, que le ver solitaire utilise pour se fixer à la paroi intestinale d'un hôte.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

De très près, un cloporte ressemble à un personnage de film de science-fiction. "Ce petit crustacé terrestre respire avec des branchies. Son habitat est donc limité aux zones très humides, sous des roches ou des bûches de bois, dans une litière de feuilles ou dans des crevasses. Les cloportes se nourrissent de matières végétales et animales en décomposition, jouant un rôle vital dans le cycle de décomposition.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Les fourmis forment des colonies décrites comme des super-organismes, car elles semblent fonctionner comme une entité unifiée, travaillant toutes ensemble pour soutenir la colonie.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Tête de chenille après un repas de brocoli

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Une puce de chien a une bouche conçue pour percer la peau et sucer le sang, ainsi que des pattes allongées pour faciliter le saut. Son corps est plat et couvert d'épines et de soies.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Puce du chien. Détail des pattes

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Le grossissement de la tête d'un ver de farine (Tenebrio molitor) révèle les "yeux" et les pièces buccales. Le ver de farine est la forme larvaire du Coléoptère Tenebrio molitor. Il est couramment utilisé comme aliment riche en protéines pour les animaux domestiques. En se tortillant dans la terre, un ver de farine peut sembler banal. Mais le grossissement de la larve de ce coléoptère, son visage exquis deviendrait net. Vous verriez des fonctionnalités miniatures qui semblent si expressives que vous pourriez être tenté d’anthropomorphiser cette larve.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Tête d'abeille. Les structures à la base de sa tête sont appelées mandibules, que les abeilles utilisent pour couper, manger du pollen et travailler la cire.

 

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Clichés© Jannicke Wiik-Nielsen

 

À gauche,

 Quelques grains de pollen dispersés sont visibles dans ce détail d'un œil de syrphe (aussi appelé mouche des fleurs). L'œil est composé de nombreuses facettes. Chacune d'entre elles contient une lentille dont l'ensemble, aide l'insecte à s'orienter et à détecter les mouvements.

 À droite,

Tête d'un syrphe. Les syrphes, qui sont répandus dans le monde entier, se nourrissent de pollen et de nectar. Malgré leur apparence, qui imite les guêpes et les abeilles, ils sont inoffensifs pour l'homme.

 

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Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Quelques grains de pollen dispersés sont visibles dans ce détail d'un œil de syrphe. L'œil est composé de nombreuses facettes" dont chacune contient une lentille dont l'ensemble, aide l'insecte à s'orienter et à détecter les mouvements.

 

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 Cliché© Jannicke Wiik-Nielsen

 

Tête de bourdon. Comme les abeilles, les bourdons sont d'importants pollinisateurs agricoles.

28/03/2019

'' Le Doubs Refrain''

'' Le Doubs Refrain''

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Le site de la haute vallée du Doubs, entre le barrage et la centrale hydroélectrique du Refrain, présente l'un des milieux les plus sauvages sur ce parcours franco-suisse.

 

Le Doubs s'écoule dans un cadre somptueux, chaotique parfois, au fond d'une gorge dominée par d’impressionnantes falaises calcaires.

 

Le Refrain a ses adeptes qui y pêchent exclusivement, car disent-ils, le Doubs y est unique.

 

C'est aussi le point de départ d'une très belle randonnée qui permet de s'engager sur les fameuses ''Échelles de la mort'' et de rejoindre le belvédère de la Cendrée à Charquemont, point de vue sublime dominant toute la vallée.

 

Si l'une de vos balades sur le plateau du Haut-Doubs vous conduit alors à Fournet-Blancheroche, n'hésitez pas à vous engager sur la petite route qui plonge au cœur de cette vallée pittoresque.

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Cliché © Dominique Delfino

18/03/2019

Beau comme un pinson

Beau comme un pinson

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Depuis qu'il est en retraite, Michel Butillon s'adonne à sa passion, la photographie et plus particulièrement la prise de vue animalière.

 

Un affût en bois construit à demeure dans son jardin en bordure d'un ruisseau, le Rupt à Semondans, lui permet d'observer de nombreux oiseaux dans des conditions remarquables.

 

À la bonne école avec ses amis photographes naturalistes, durant de longues heures, il observe et partage des instants nature.

 

Le cliché de ce pinson des arbres, joliment mis en valeur dans ce cadrage, illustre une parfaite maîtrise technique permettant de découvrir et d'admirer ce superbe mâle en plumage nuptial.

 

Le Pinson des arbres est une espèce typiquement forestière à l'origine, mais qui est capable de s'adapter à de très nombreuses situations en terme d'habitat. Si cet oiseau demeure relativement commun, mieux vaut être très bien caché pour le photographier à courte distance pour ne pas éveiller son instinct farouche.

 

Pinson des arbres-Photo Michel Butillon-450.jpg

Cliché © Michel Butillon