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03/04/2019

La Chevêchette d'Europe

La Chevêchette d'Europe

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Ce rapace nocturne peu commun en France se cantonne aux massifs montagneux de l'Est de la France à une altitude située entre 1000 et 2000 mètres.

 

Inféodée principalement aux forêts froides et humides souvent encaissées dans des vallons, cette petite Chouette sédentaire est attachée à son territoire.

 

Dans notre région, le Haut-Doubs et les Vosges constituent les milieux où l'on aura peut-être la chance de pouvoir l'observer.

 

Semblable à la Chevêche d'Athena, la Chevêchette est la plus petite de nos Chouettes, environ 16 cm. Chasseur féroce, elle est active au crépuscule et à l'aube et il n'est pas rare de l'observer en pleine journée. Perchée sur la branche d'un vieil arbre, parfois à quelques mètres de distance, le regard sévère, elle vous fixe de ses yeux d'or.

 

Elle s'attaque aux petits passereaux, mais n'hésite pas à chasser des oiseaux aussi gros qu'elle (Pic épeiche par exemple). Les petits mammifères (surtout musaraignes, mulots et campagnols) constituent une bonne part de son régime alimentaire.

 

Au printemps, elle occupe une ancienne loge de pic, nettoyée par la femelle, pour y pondre quatre à sept œufs. Deux mois s'écouleront entre l'incubation et l'élevage des jeunes avant qu'ils ne prennent leur envol.

 

Discrète, c'est bien souvent grâce à son chant que l'on pourra découvrir ce petit joyau au cœur de la forêt.

 

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Cliché © Dominique Delfino

15/03/2019

Calendrier 2019 des Orchampis

Calendrier 2019 des Orchampis

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20/12/2018

Entre neige et givre

Entre neige et givre

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

L’hiver n’est plus qu'une question de jours. Du moins sur le calendrier. Sur le terrain il en est tout autre, la météo de ces derniers temps ayant un peu précipité les choses plus particulièrement à moyenne altitude.

 

La neige est bien présente à partir de mille mètres dans le massif des Vosges et du Jura. Une balade matinale guidée par les paysages de givre me conduit à remonter le Doubs jusque dans son cours supérieur à la frontière Suisse.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Le froid a figé ces paysages enneigés des plateaux du Haut-Doubs laissant parfois penser que le temps s'est arrêté.

 

Soleil timide jouant à cache-cache avec le brouillard favorisant des ambiances de saison particulières.

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Cliché © Dominique Delfino

 

 

02/10/2018

Vaches montbéliardes

Cherchez l’erreur

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Ambiance assurée samedi 29 septembre 2018 au comice agricole de Maîche organisé sur la commune des Écorces dont le clocher s’affiche de loin sur ce plateau du Haut-Doubs.

 

Soleil radieux pour ce rendez-vous annuel qui attire inévitablement un public nombreux.

 

Ce sont bien sûr les vaches de race montbéliarde qui sont à l'honneur à l'occasion des présentations aux concours des différents challenges. Bichonnées de la tête à la queue, les animaux s'exposent alignés sur les « stands » des agriculteurs.

 

Surprise, alors que je cherche désespérément une vache ornée de ses cornes, je finis par découvrir dans un endroit quelque peu isolé, ce tête-à-tête contrastant entre ces deux animaux : cherchez l'erreur...

 

Si pour des raisons techniques et de sécurité argumentées par les propriétaires, la coupe des cornes est devenue de rigueur, on ne m'enlèvera pas de l'idée qu'une vache sans cornes n'est pas des plus séduisantes, sachant que je ne vais pas me faire de copains avec cette affirmation que partagent d'ailleurs certains éleveurs puristes.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

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Cliché © Dominique Delfino

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Cliché © Dominique Delfino

 

21/03/2018

Milan royal

Un cliché ''Royal''

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

L'image de ce superbe rapace a été réalisée par l'un de mes amis, Denis Girardin demeurant à Bonnétage sur le plateau de Maîche.

 

Ce cliché de Milan royal, photographié en plein vol par une très belle lumière, contraste sur ce fond de ciel bleu, le plumage du rapace affichant toutes les nuances de couleurs qui le caractérisent.

 

En migration, ces oiseaux retrouvent progressivement leurs aires de reproduction. Le passage ou la présence temporaire du Milan royal dans notre environnement ne passe pas inaperçu en raison de son envergure avoisinant un mètre cinquante et de sa queue profondément échancrée.

 

En vol, il décrit de grands cercles, animés de quelques battements d'ailes nonchalants, le gouvernail de la queue toujours en action. Opportuniste, il scrute le sol à la recherche de proies mortes qui constituent le principal de l'alimentation de ce charognard.

 

Alors, levez les yeux vers le ciel, le printemps 2018 qui s'annonce, dévoile sa panoplie de spectacles. Merci à Denis Girardin pour ce joli partage.

 

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 Cliché © Denis Girardin

 

Voir également, sur ce même blog, les articles suivants :

 

Royal, le Milan,

 

Haute voltige (Milan noir).

 

14/03/2018

Un Loup victime d'une collision automobile à Chaffois (Doubs)

Loup_200.jpgLa mort du Loup

 

D'après Sophie Courageot

Publié le 14/03/2018 à 08:46. Mis à jour le 14/03/2018 à 10:23.

 

Un loup mâle adulte ou subadulte a été tué cette nuit sur la route dans le Doubs entre Le Souillot et Chaffois. La dépouille de l'animal a été retrouvée mardi 13 mars 2018 à 20h sur le CD72 à Chaffois. La dépouille sera autopsiée par un vétérinaire agréé afin de déterminer s'il s'agit vraiment d'un loup.

 

loup en franche-comté,chaffois,haut-doubs

 

L'animal a été percuté par un automobiliste. Il s'agit d'un animal est typé "Loup" expliquent les services de gendarmerie. Le corps de l'animal a été emmené par les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage vers son antenne de Vercel dans le Doubs.

 

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Photos DR

 

Pour Athénas — le centre jurassien de soins aux animaux sauvages —, il s'agit bien d'un loup de type adulte. Jean Victor VERNIER, sur place au moment de la collision affirme que l'animal était encore vivant après la collision. Il nous livre son témoignage ; "Nous avons regardé de près, il s'agissait d'un mâle très impressionnant. J'aurais préféré prendre ces photos en d'autres circonstances malheureusement. J'adore cet animal, il m'impressionne. Je me suis arrêté au moment où le véhicule qui arrivait en face de moi a roulé sur ce loup, je pense qu'il a dû être percuté par un premier véhicule quelques secondes avant. Quand je suis arrivé vers le loup, il respirait encore et bougeait encore un peu. Cela a duré quelques secondes, une ou deux minutes, tout au plus. Les pompiers de Levier rentraient d'intervention. Ils ont alors sécurisé la chaussée et déplacé le loup sur le bas-côté. Ils m'ont alors confirmé qu'il s'agissait vraisemblablement d'un loup. Nous avons regardé de près, il s'agissait d'un mâle très impressionnant".

 

C'est la première mortalité constatée de l'espèce en Franche-Comté et la confirmation de sa présence plus régulière.

 

On le sait, le Loup est de retour en France. Ce n'est pas la première fois que sa présence est signalée en Franche-Comté.  En 2011, dans le même secteur à Chapelle d'Huin, un loup avait attaqué à plusieurs reprises un troupeau de brebis. Le plan tir avait été déclenché par le Préfet sans que l'animal ne soit retrouvé.

 

Voir également dans ce même blog : Le Loup de retour dans le massif jurassien.

 

04/04/2017

Vent solaire

Vent solaire

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste

 

Les conditions météo de ce jour ne pouvaient que garantir un coucher de soleil spectaculaire depuis les hauts d’Indevillers, petite commune du Haut-Doubs.

 

Le belvédère de la Joux offre un panorama de toute beauté sur la vallée du Doubs où se profilent monts et vallées jusque dans un lointain horizon.

 

Les lueurs de cette fin de journée que diffuse la brume, embrasent le ciel, attisées par le soleil qui vit les derniers instants de ce jour.

 

C’est grâce à mon téléobjectif que se dessine la silhouette des éoliennes dans les environs de Baume-les-Dames, sur lesquelles la gigantesque boule de feu solaire termine sa course.

 

Une manière d’imposer l’énergie d'un vent solaire en cette période de transition énergétique...

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

12/09/2016

Découverte d'un four à poix dans le Haut-Doubs

 Traces de poix dans le Jura

 

Dans la région des Fourgs (25), à plus de mille mètres d’altitude, des analyses palynologiques ont révélé des occupations et activités humaines anciennes, confirmées par des relevés LIDAR. Cette technique laser a notamment mis au jour des voies de communication antiques et des structures anciennes d’extraction du minerai de fer.

 

La découverte inopinée des vestiges d’un four dans les années 1990 sur le même secteur, au lieu-dit la Beuffarde, vient de faire l’objet d’investigations scientifiques afin de préciser la fonction et l’ancienneté de l’installation. Les hypothèses de départ penchaient en faveur d’un fourneau de réduction du minerai de fer, en toute cohérence avec une activité connue sur le territoire, ou d’un four à chaux, dont il existe de nombreuses traces dans la région. « Or le sondage opéré n’a révélé aucun des résidus obligatoirement liés à l’une ou à l’autre de ces exploitations », raconte Valentin Chevassu, doctorant en archéologie au laboratoire Chrono-environnement de l'Université de Franche-Comté.

 

C’est avec une grande surprise que le jeune chercheur et son équipe identifient la matière trouvée, « noire, calcinée et très légère, qui au premier coup de pioche a dégagé une forte odeur de térébenthine et de suie », comme issue de la production de poix. Le four de la Beuffarde est le premier spécimen du genre jamais mis au jour dans le Jura ; même si l’industrie de la poix est attestée dans le massif grâce à quelques textes médiévaux, elle reste très mal connue dans ses procédés comme dans son importance sur le territoire.

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Une thèse en histoire rédigée en 2011 par Elisabeth Carry Renaud donne cependant des renseignements sur une ressource aujourd’hui complètement tombée en désuétude. Résine issue de l’épicéa et dans une moindre mesure du sapin, la poix était au Moyen Âge « tellement recherchée que les seigneurs et abbayes s’en réservaient l’exclusivité et en faisaient l’objet d’impôts ». Elle était utilisée aussi bien comme colle, amalgame ou joint d’étanchéité que dans  la fabrication du feu grégeois ou pour l’éclairage.

 

Aux Fourgs, village qui leur devrait son nom, les fours à poix se seraient éteints vers 1585 selon les sources historiques. Les investigations menées sur celui de la Beuffarde et notamment sa datation au carbone 14 devraient apporter de nouveaux éléments de connaissance et de compréhension de cette activité dans la région. Cette recherche universitaire reçoit le soutien financier du Conseil départemental du Doubs.

 

Contact : Valentin Chevassu Laboratoire Chrono-environnement Université de Franche-Comté – CNRS

Source : article publié dans le numéro 266 de septembre 2016 de "En Direct"

01/08/2016

Vaches montbéliardes

Cherchez l'erreur...

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Image réalisée au détour d'un chemin alors que je parcours la campagne du Haut-Doubs par une belle lumière de fin de journée.

 

Je remarque au loin une file indienne animée par des vaches montbéliardes de retour au pré dans une grande discipline après la traite du soir.

 

Je finis par les rejoindre pour photographier le troupeau empruntant ce qui semble être leur sentier habituel.

 

Les vaches manifestent un instinct de curiosité face à ma présence et je découvre à nouveau des animaux dont les cornes ont été coupées pour des raisons de sécurité selon les éleveurs. Cette pratique que je peux comprendre compte tenu des méthodes de travail actuelles, dénature néanmoins complètement leurs portraits, qui sans leurs coiffes ne ressemblent plus à grand chose, à mon avis.

 

Mais sur cette image, cherchez l'erreur, il semblerait que l'une d'entre elles en possède encore, juste pour nous rappeler le bon temps des bêtes à cornes.

 

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Cliché © Dominique Delfino

15/12/2015

Hermine en robe d'hiver

Portrait sorti de terre

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

C'est une image de mon ami Michel Paratte domicilié dans le Haut-Doubs à Maîche que je souhaite publier.

 

À 91 ans le mois prochain, Michel profite toujours de la même énergie pour arpenter les chemins de sa terre natale à l’affût des oiseaux et des mammifères qui le passionnent tant.

 

Point de neige cette année sur le plateau de Maîche et encore moins d'hermines ce qui le pousse à se rendre jusque dans les environs de Pontarlier pour observer le petit mammifère en robe d'hiver.

 

D'une blancheur immaculée, l'Hermine se montre très craintive, ne demeurant que très peu de temps sans bouger, probablement du fait de ne pouvoir se confondre totalement dans la neige.

 

Malgré tout, la patience finira par payer. Alors que la petite tête se présente à l'entrée du terrier, notre photographe en profite pour saisir ce portrait tout droit sorti de terre.

 

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cliché © Michel Paratte

05/10/2015

Automne flamboyant

Automne flamboyant

 

par Dominique Delfino

Photographe paysagiste, naturaliste et animalier

 

Après l'avoir évoqué l'automne à plusieurs reprises, je ne résiste pas à partager cette image réalisée aux Bréseux depuis le belvédère du Rocher du Bourbet.

 

Dominant la vallée du Dessoubre, le point de vue me laisse découvrir au petit matin un panorama intégralement noyé dans une mer de brouillard et dans le silence que seul le cri d'un Pic noir rompt de temps à autre. La brume se dissipe progressivement comme un rideau qui dévoile le paysage laissant apparaître les feuillages roux, flamboyants sous le soleil dominant.

 

Durant deux heures, je profite du temps qui s'écoule et découvre cette superbe vallée, symbole de la Franche-Comté au cœur de l'automne. La splendeur de ce tableau de saison restera gravée dans nos mémoires tout comme dans les cartes numériques de nos appareils photo.

 

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12/04/2013

Chevaux comtois dans la neige

Chevaux comtois dans la neige

 

par Dominique Delfino

photographe animalier et naturaliste

 

En balade dans le Haut-Doubs durant le week-end, j'ai pu réaliser ce cliché de chevaux comtois dans la région de Charquemont.

La neige tombée abondamment ces derniers jours offre des paysages somptueux que le soleil illumine dans un silence profond, que seul le manteau neigeux peux générer.

Symboles des paysages du Haut-Doubs , ce sont les petites loges traditionnelles enneigées qui attirent mon regard. Elles caractérisent l'activité liée à l'élevage depuis des générations et lorsque les chevaux comtois prennent la pose devant l'une d'entre elles, pas une seconde à perdre pour saisir la scène à travers l'objectif.

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Cliché © Dominique Delfino

25/02/2013

Le belvédère du Fondereau

Le belvédère du Fondereau

 

par Dominique Delfino

photographe animalier et paysagiste

 

Libre et sauvage, le belvédère du Fondereau offre l'un des plus beaux points de vue à découvrir dans la côte de Maîche.

 

Juste après le tunnel à gauche, la petite route en direction de Montandon, vous permet d'accéder à un petit parking signalant le belvédère aménagé 150 mètres plus loin. Le panorama est exceptionnel laissant apprécier et découvrir les plateaux du Haut-Doubs fracturés par la vallée du Dessoubre. Un rayon de soleil vient caresser une ferme isolée installée sur le versant d'une dépression plongeant vers la vallée du Dessoubre.

 

À cette saison, la neige enveloppe le paysage dans une ambiance de paix et me permet de réaliser des images comparatives aux différentes saisons, l'automne étant particulièrement très intéressant depuis ce site.

 

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