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03/06/2018

Petit Gravelot : extraordinaire homochromie

Petit Gravelot :

extraordinaire homochromie

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

Autrefois présent sur les bancs de graviers de l'Allan avant que la rivière soit détournée et canalisée, le Petit Gravelot est contraint à rechercher des milieux de substitution, notamment pour assurer la nidification.

 

Les plates-formes industrielles inoccupées de Technoland révèlent quelques surprises. La présence régulière et le comportement d'un couple de ce petit limicole laisse présager que les oiseaux s'imposent sur ce territoire, le temps de la reproduction étant venu.

 

Une observation prolongée à la longue vue permettra de localiser l'espace de nidification. La découverte du nid, une légère dépression garnie de petits cailloux abritant quatre œufs, constitue toujours un moment d'émotion.

 

Extraordinaire homochromie permettant d'assurer la sécurité de cette nichée au sein de cet environnement industriel.

 

Petit-Gravelot450.jpg

Nid du Petit Gravelot dans les graviers

Cliché © Dominique Delfino

 

Sur ce même blog, vous retrouverez les différents articles concernant le Petit Gravelot en renseignant la fenêtre "Rechercher" en haut et à droite de la page d'accueil. Il suffit de taper "petit gravelot".

Attention au panais sauvage et à la Berce du Caucase !

ATTENTION AU PANAIS SAUVAGE !

Sève du Panais sauvage,

sève de la Berce du Caucase

rendent la peau sensible au soleil

 

Randonneurs et promeneurs, faites attention à la sève de ces ombellifères : l'exposition de la peau la rend extrêmement sensible au soleil !

 

Le panais sauvage (Pastinaca sativa L. subsp. sylvestris (Mill.) Rouy & E. G. Camus) est une Apiacée (Ombellifère) envahissante dont la sève contient des toxines, soit des furocoumarines. Ces toxines activées par les rayons UV, peuvent, comme pour une autre Apiacée la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum), rendre la peau extrêmement sensible au soleil, causant des irritations cutanées voire des brûlures au premier et même au deuxième degré (Voir dyshidrose palmaire). Si vous constatez la présence de ces ombellifères, n’y touchez surtout pas.

 

 

Panais sauvage Pastinaca sativa_01-450.jpg

Ombelle de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage se propage rapidement et peut se retrouver en plusieurs lieux comme les terrains en friche, les bords des routes, les prés, les champs ouverts ou les remblais récents non végétalisés.

 

Berce-du-Caucase-(Heracleum-mantegazzianum)-450.jpg

 En présence du Panais sauvage, n’y touchez pas. Contrairement à la Berce du Caucase ou à d’autres plantes dangereuses pour la peau dans certaines conditions, il est relativement aisé de se débarrasser du Panais sauvage. Pour ce faire, simplement sectionner la tige à l’aide d’une pelle, sous le niveau du sol. Par la suite, disposer de la plante au rebut dans un sac de plastique.

 

Ne pas brûler la plante car le composé toxique peut se retrouver dans la fumée, ni la composter. N’oubliez pas de porter des vêtements protecteurs pour éviter tout contact avec la plante et surtout la sève. Si des symptômes de brûlure de contact avec la sève de la plante apparaissaient sur un membre de votre famille, il est conseillé de voir un médecin si les lésions font plus de 25 millimètres ou si un enfant est atteint.

 

Un témoignage (M. C.)

 

"Ci-dessous des photos de mes doigts atteints de dyshidrose palmaire après contact avec le Panais commun en date du 31 juillet 2017. En ce moment le tranchant des mains  est aussi atteint. Certains doigts sont plus touchés que d'autres.

 

Dyshidrose-palmaire-©-Michel-Cottet-2017-07-31_03-450.jpg

Cliché © Michel Cottet

 

Dyshidrose-palmaire-©-Michel-Cottet-2017-07-31_01-450.jpg

Cliché © Michel Cottet

 

Dyshidrose-palmaire-©-Michel-Cottet-2017-07-31_02-450.jpg

Cliché © Michel Cottet

 

Dyshidrose-palmaire-©-Michel-Cottet-2017-07-31_04-450.jpg

Cliché © Michel Cottet

 

Comme c'est envahissant et que j'en ai déjà beaucoup trop dans mon jardin, je vais avoir du mal à m'en débarrasser manuellement. Ça fait trois ans que je me suis rendu compte que cette plante était envahissante après que j'en aie semé quelques-unes volontairement pour favoriser la biodiversité en faveur des insectes (qui adorent venir butiner sur les ombelles). Quelle erreur ! Ces premiers arrachages ont provoqués mes premiers problèmes avec cette affection cutanée survenue il y a deux ans et qui me tracasse désormais beaucoup". 

 

Comment reconnaître le Panais sauvage

 

Il est important de savoir reconnaître le Panais sauvage puisqu’il est facile de le confondre avec d’autres plantes de la même famille moins redoutables.

 

 

Les caractéristiques du Panais sauvage sont les suivants : C’est une grande et vigoureuse plante herbacée de moyenne taille qui mesure de 0,8 à 1,6 m. Sa tige d'abord cylindrique et lisse, devient ensuite cannelurée d'aspect brillant, présentant de rares poils. Le diamètre approximatif de la tige à maturité est de 2,5 cm à la base.

 

Panais sauvage Pastinaca sativa_03_450.jpg

Tige cannelurée de  Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage produit des ombelles (en forme de parasol) de petite fleurs vert-jaunâtres. Les ombelles mesurent de 10 à 20 centimètres de diamètre. Les feuilles consistent en 2 à 5 paires de folioles. Ces folioles qui sont dentées sont à l’opposé l’une de l’autre sur la tige. Le feuillage du panais prend de l’ampleur (s’éloigne de la tige) jusqu’au milieu de la tige.

 

Panais sauvage Pastinaca-sativa_04-450.jpg

Feuille de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage est présent dans toute l'Europe. C'est une plante peu exigeante qui pousse sur les secteurs en friche, les talus… Il est très apprécié comme fourrage par les herbivores, les lapins, les ânes entre autres. Cultivé comme légume, ses racines charnues sont comestibles. Enfin, il est parfois utilisé comme plante médicinale.

 

Premiers soins

 

Que faire en cas de contact ou d’exposition à la sève de la plante ? Ce n’est pas directement la sève de la plante qui cause des brûlures, celle-ci rend plutôt la peau hypersensible aux UV qui est alors très rapidement brûlée par le soleil. Les mesures suivantes sont à prendre dans les cas où

 

1. La peau entre en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Éliminer la sève le plus rapidement possible en évitant de l’étendre.
  2. Utiliser un papier absorbant sans frotter.
  3. Laver au savon l’endroit en contact avec la sève après l’avoir absorbé, rincer abondamment à l’eau claire et se laver les mains.
  4. Changer de vêtements et les laver pour éviter la contamination d’autres parties du corps ou d’objets.
  5. Éviter l’exposition des zones touchées à la lumière en les couvrant (gants, pantalons longs, manches longues) pour une durée minimale de 48 heures.

 

2. Il y a une brûlure. Il faut :

 

  1. Éviter toute exposition au soleil pour un minimum d’une semaine ;
  2. Par la suite, limiter l’exposition au soleil en portant un vêtement couvrant les brûlures pour une durée de six mois. Dans l’impossibilité de couvrir les endroits atteints avec un vêtement, utiliser un écran solaire à haut indice de protection. (FPS 30 et plus).

 

3. Les yeux sont en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Rincer abondamment à l’eau claire (dix minutes minimum) ;
  2. Porter des lunettes de soleil foncées pour éviter l’exposition à la lumière.
  3. Consulter un médecin le plus tôt possible.

 

On consultera un médecin dans les cas où :

 

  1. Un enfant est atteint ;
  2. Les yeux sont atteints ;
  3. Des lésions importantes se développent ou plusieurs régions sont atteintes ; La peau est rouge et gonflée sur une étendue de plus du tiers du membre atteint; Il y a présence de cloques (ampoules) plus grandes qu’une pièce de 25 cents ;
  4. Il y a présence de pus (liquide jaune et opaque) sur les brûlures ; La personne atteinte fait de la fièvre. Si vous croyez avoir été en contact avec le panais sauvage ou si vous désirez plus d’information sur les mesures à prendre en cas de brûlure, vous pouvez communiquer avec l'hôpital le plus proche ou avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Lyon.

 

Pour en savoir plus :

https://www.amazon.fr/Photodermatoses-photoprotection-Mic...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panais

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/field/news/croptalk/2013/ct-0613a3.htm

http://www.viva-media.ca/sante/attention-au-panais-sauvage/

https://www.onmeda.fr/forum/allergies/16176-remede-pour-allergie-au-panais

http://www.ville.prevost.qc.ca/uploads/Panais_sauvage_Document_information_Prevost.pdf

http://www.tvanouvelles.ca/2014/07/22/prenez-garde-au-panais-sauvage

http://www.journaldemontreal.com/2014/08/09/famille-brulee-par-une-plante-toxique

http://fr.rec.jardinage.narkive.com/UccJEc82/brulures-a-cause-de-plantes

Photodermatoses et photoprodtection

Dyshydrose-photodermatoses-450.jpg

01/06/2018

Tourbières Restaurées : visites guidées

Tourbières Restaurées : visites guidées

 

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, le Parc naturel régional du Haut-Jura organise tous les ans des visites guidées des tourbières restaurées Toutes les informations sont disponibles aux liens suivants :
 

Découvrez la lettre d'information n°1 du programme Life Tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°2 du programme Life Tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°3 du programme Life Tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°4 du programme Life tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°5 du programme Life tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°6 du programme Life tourbières du Jura

Découvrez la lettre d'information n°7 du programme Life tourbières du Jura

 

Le film "Tourbières, trésors cachés de la montagne jurassienne" est en ligne dans son intégralité : http://www.life-tourbieres-jura.fr/images-film-page.html

 

 

 

31/05/2018

L'ASSEMBLÉE NATIONALE ARROSE DE PESTICIDES LA LOI ALIMENTATION

Logo_Principal_ROUGE_180.pngL'Assemblée Nationale arrose

de pesticides la loi alimentation

 

Une loi pour une alimentation saine et durable, voilà l’engagement pris par le gouvernement à la fin des États généraux de l’alimentation. Mais après une semaine de débats sur le projet de loi à l'Assemblée Nationale, loin d'une concrétisation, c'est plutôt une trahison de l’esprit de ces États généraux que dénonce France Nature Environnement. Sous l’impulsion d’un ministre de l’Agriculture aux convictions incertaines, la majorité a raté l’occasion d’impulser une transition alimentaire et agricole. A quelques heures du vote de la Loi par l’assemblée nationale, c'est un sentiment d'échec qui ressort de cette première étape législative.

 

De bien petites avancées qui ne compensent pas les grands échecs

 

Tout, dans ce projet de loi, n’est pas à jeter : l'amendement pour rendre obligatoire un étiquetage environnemental plus clair et plus transparent sur les aliments a été adopté contre l’avis du ministre : mode d'élevage, OGM, nombre de traitements aux pesticides… Cette demande forte de France Nature Environnement serait une victoire pour les consommateurs si elle se confirmait au Sénat. Parmi les autres avancées, l’élargissement de la définition des néonicotinoïdes ou les 20% de Bio dans la restauration collective.

 

Mais le ministre et la majorité sont passés à côté de mesures fortes pour protéger la santé de nos citoyens, protéger la biodiversité et impulser la transition vers l’agroécologie de notre agriculture. Le point d’orgue de cette cacophonie législative a été la thématique des pesticides. Le gouvernement dit puis se contredit : l’interdiction du glyphosate, à laquelle s’était engagé le Président, reste en suspens aux dépends de la santé des citoyens. Autre demande forte de France Nature Environnement : l’interdiction d’épandage de pesticides près des zones d’habitation. Le ministre de l’Agriculture s’y était engagé devant les acteurs agricoles et les ONG… Avant de renoncer à son propre amendement.

 

Des mois de concertation pour une loi alimentation ni « saine », ni « durable »

 

Les États généraux de l’alimentation étaient censés permettre à tous les acteurs de se mettre d’accord sur les grandes avancées. Finalement, les conclusions auront été vite oubliées et la loi alimentation délaisse totalement la santé des citoyens. Sur de nombreux points, le gouvernement se cache derrière l’argument de l’incitation plutôt que de l’interdiction, mais il ne fait au final aucun des deux.

 

Pourtant, « pour enfin impulser la transition de notre agriculture, le gouvernement doit adopter une politique volontariste, en encadrant dans la loi l’usage de tous les pesticides d’une part, et en rémunérant d’autre part les agriculteurs qui se tournent vers des pratiques respectueuses de l’environnement », explique Camille Dorioz, coordinateur du réseau Agriculture de France Nature Environnement.

 

Pour Cécile Claveirole, responsable agriculture de France nature environnement, « la ritournelle de la réduction des pesticides, ’si possible’, et des études de toxicité nous est servie depuis 10 ans, depuis le Grenelle. Il est plus que temps de passer à l’étape d’après et d’établir enfin la cohérence entre la loi et les conclusions des Etats généraux de l’alimentation. Le Président de la République doit tenir ses promesses : protéger les citoyens et la biodiversité. En l’état, le gouvernement risque de faire face à un rejet en bloc par la société civile. Les sénateurs, qui doivent désormais examiner les textes, sauront-ils les renforcer afin d’en faire une véritable loi pour une alimentation saine et durable ? »

Maladie de Lyme : attention, le printemps est la saison des tiques !

Ixodes scapularis (T du chevreuil)-1.jpgMaladie de Lyme : attention,

le printemps est

la saison des tiques !

Par Sciences et Avenir avec AFP

 

AFP/Archives - BERTRAND GUAY

 (Dernière mise à jour 21/07/2018)

 

Article plus approfondi à lire

également dans ce même blog

 

L'Agence nationale de sécurité sanitaire rappelle les réflexes pour se protéger efficacement des tiques qui peuvent transmettre la maladie de Lyme, dont le nombre de cas est estimé à plus de 50.000 en 2016.

 

Le mois de mai marque le début du pic d'activité des tiques dont les piqûres peuvent transmettre des maladies.

 

Les beaux jours sont là, propices aux balades dans la nature et aux activités dans les jardins, mais c'est aussi la saison des tiques, avertit l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses). Le mois de mai marque le début du pic d'activité des tiques dont les morsures peuvent avoir de lourdes conséquences, notamment la transmission de la maladie de Lyme[1], due à une bactérie, souligne l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Le nombre de cas de maladie de Lyme est estimé à plus de 54.600 en 2016 par l'agence sanitaire Santé publique France.

"Attention aux tiques". Ces panneaux ont fleuri dans les parcs et chemins aux abords des forêts, depuis que ces arachnides sont devenus la bête noire des randonneurs. Leur crime ? Transmettre la maladie de Lyme, une maladie infectieuse causée par une bactérie et inoculée par la morsure des tiques. La reconnaissance d'une forme chronique de cette pathologie, réclamée par des associations de malades, fait aujourd'hui l'objet d'âpres débats dans la communauté scientifique.

La Haute autorité de santé (HAS) a publié, mercredi 20 juin 2018, des recommandations sur le sujet. Pour la première fois, elle a regroupé sous le terme de "symptomatologie/syndrome persistant(e) polymorphe après possible piqûre de tique" (SPPT) la "situation de patients qui ont pu être exposés aux tiques et qui présentent" des symptômes, "persistants et non expliqués, pouvant être invalidants". Ces termes officiels ont été vivement critiqués par l'Académie de médecine, qui estime que la HAS "reconnaît de fait implicitement l'existence d'une telle pathologie sans la moindre preuve".

 

La maladie de Lyme, c’est quoi au juste ?

 

Il s'agit d'une maladie transmise par les tiques, de type Ixodes, porteuses de la bactérie Borrélie, de son nom latin Borrelia burgdorferi. Les tiques se nourrissent du sang des hôtes où elles s'accrochent, comme les oiseaux, les chevreuils, les bovins, les chats. C'est à ce moment qu'elles attrapent la bactérie et sont contaminées. "Puis la tique se décroche de l’animal quand elle est gorgée de sang et se retrouve dans la végétation, explique Muriel Vayssier-Taussat, cheffe du département santé animale à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Comme la tique va devoir manger une deuxième fois, elle va chercher à s'accrocher à nouveau et c’est là qu'elle va contaminer l'Homme."

 

L'appli a recueilli plus de 5.500 signalements de piqûres

 

Une appli gratuite à charger sur iPhone ou androïd que vous trouverez ici, en cliquant sur Signalement-Tique, a été lancée en juillet 2017 dans le cadre du plan Lyme par l'Inra et ses partenaires. Elle permet aux gens de signaler leurs morsures et celles de leurs animaux et même d'envoyer les tiques mordeuses dans un laboratoire de Nancy. Téléchargée 31.000 fois, l'appli a recueilli plus de 5.500 signalements de morsures (sur humains ou animaux). Comme dans d'autres pays "30% des morsures ont été signalées dans des jardins", relève Jean-François Cosson, de l'Inra.

 

Les données de l'appli entre juillet et septembre 2017 ont permis de dresser une première carte des régions les plus touchées comme le Grand Est, la Bretagne et le Centre. Néanmoins, il n'y a pas beaucoup de maladies de Lyme en Bretagne, remarque le chercheur. Les tiques ne sont pas forcément infectées et, même si elles le sont, ne transmettent pas systématiquement la maladie. Le recoupement de ces informations avec les données scientifiques devrait permettre d'affiner les connaissances sur les transmissions d'agents pathogènes et sur les maladies.

 

Une étude pour améliorer le diagnostic

 

Par ailleurs, une étude pilote dans quatre CHU (Besançon, Saint-Étienne, hôpital de Garches, hôpital Saint-Antoine à Paris) inclura une centaine de patients à partir de juillet, avec pour objectif d'améliorer le diagnostic avec des "méthodes de recherche pas encore labellisées", indique Muriel Vayssier-Taussat de l'Inra. Elle s'achèvera en 2021. Quelques réflexes permettent de se protéger, comme l'utilisation de répulsifs, en privilégiant ceux disposant d'une autorisation de mise sur le marché, souligne l'Anses.

 

Elle conseille aussi de porter des chaussures fermées et des vêtements couvrants, de couleur claire (pour repérer les tiques sur la surface du tissu) et d'éviter la marche au milieu des herbes hautes et de privilégier les chemins balisés. Au retour de promenade, il faut s'inspecter et détacher immédiatement les tiques fixées avec un tire-tique (et surtout pas de l'éther ou tout autre produit), poursuit l'Anses. En cas de piqûre, il faut désinfecter. Si un halo rouge s'étend autour de la piqûre (érythème migrant), il faut consulter immédiatement son médecin.

 

Lire également les deux articles récents :

 

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/systeme-sanguin/mal...

 

https://www.sciencesetavenir.fr/sante/maladie-de-lyme-tou...

 

Ci-dessous, éditée par la Ville de Besançon, vous trouverez la plaquette de prévention contre le risque de piqûres de tiques.

 

Plaquette-tiques_1-450.jpg

Plaquette-tiques_2-450.jpg

Plaquette-tiques_3-450.jpg

Plaquette-tiques_4-450.jpg

 

[1] Trouver dans ce même blog les articles sur le même sujet en tapant "Lyme" page d'accueil dans la fenêtre "Rechercher" en haut à droite.

Plan loup : les points clés et l'apport de la consultation publique

loup_02-logo.jpgPlan loup : les points clés

et l'apport de la

consultation publique

 

Par Anne-Sophie Tassart (Sciences et Avenir)

 

À la suite de la consultation publique, le gouvernement a partagé le nouveau Plan loup 2018-2023. L'État tente tant bien que mal de satisfaire à la fois les éleveurs et les militants de la cause animale.

 

Après avoir été mis en consultation publique du 8 janvier 2018 au 29, le nouveau plan d'action loup, le 4e sur le sujet, a été entériné. Publié le 19 février 2018 sur le site du ministère de la Transition écologique et solidaire, il définit la politique que va adopter le gouvernement pendant 6 ans concernant l'espèce Canis lupus. Il s'articule autour de deux axes : l'un visant la protection de l'espère et l'autre, celle du pastoralisme.

 

Mieux comprendre le loup pour mieux protéger les troupeaux

 

Comme indiqué dans la première mouture du plan, le gouvernement souhaite "mieux connaître l'espèce". "Pour mieux comprendre les enjeux liés à cette espèce, il faut mieux comprendre comment la population de loup évolue en améliorant la recherche scientifique et en expérimentant sur le terrain", indique-t-il dans un communiqué de presse. Des programmes de recherche devraient donc être mis en place afin d'améliorer la gestion des populations et la protection des troupeaux. Un centre devrait également être créé dans ce cadre.

 

Concernant les campagnes de "prélèvements" - c'est-à-dire l'abattage de plusieurs spécimens - le plafond fixé à 40 pour 2018 reste d'actualité. Il pourra toutefois être "actualisé une fois connus les chiffres de la population au printemps, pour être porté à 10% de celle-ci", précise le texte. Et les éleveurs pourront se défendre toute l'année en cas d'attaques. À partir de 2019, le plafond annuel sera "fixé à 10% de la population sur la base des recommandations scientifiques", avec possibilité de relèvement de 2% "en cas d'atteinte du plafond avant la fin de l'année civile et de dommages particulièrement importants". Ces tirs de prélèvements ne pourront se faire uniquement qu'entre septembre et décembre. Enfin, "le plan loup se donne comme objectif d'atteindre 500 loups d'ici 2023", assure le gouvernement.

 

Des dispositifs "innovants" de protection et d'effarouchement

 

Les éleveurs pourront recevoir des aides pour mettre en place des mesures de protection de leurs troupeaux : gardiennage renforcé, parcs électrifiés, chiens de protection... Le financement dépend de l'importance de la prédation sur le lieu de l'élevage. Le plan préconise également une meilleure formation des éleveurs, une amélioration de l'attractivité du métier de berger et évoque l'expérimentation du déploiement d'équipes mobiles de bergers expérimentés pour aider sur des foyers d'attaques importants. Le gouvernement souhaite d'autre part tester des dispositifs "innovants" de protection et d'effarouchement. Évoquant certaines expérimentations déjà menées (pistolet d'alarme, feux, effarouchement sonore, lanternes...), le texte liste d'autres pistes comme de nouveaux types de dispositifs électrifiés, des clôtures de 3 mètres de haut ou encore le "marquage des alpages par des crottes de loups de meutes très éloignées" pour simuler leur présence et décourager les autres.

 

Une mesure fait cependant toujours bondir les éleveurs : jusqu'à présent, ceux dont les troupeaux avaient été attaqués pouvaient être indemnisés si la responsabilité du loup était prouvée ou possible. Cette indemnisation "sera désormais soumise à la mise en place préalable de mesures de protection". Début février 2018, une vingtaine de députés LREM dénonçait la conditionnalité des indemnisations, la jugeant inacceptable.

 

Les apports de la consultation publique

 

Selon le gouvernement, la consultation publique a conduit à l'apport de 5700 contributions, "75% insistent sur l'importance de la préservation du loup tandis que 25% soutiennent l'élevage face à la prédation". L'une des nouvelles actions ajoutées est d'étudier le phénomène d'hybridation, de repérage et de gestion des chiens errants également susceptibles de s'attaquer aux troupeaux. Les autres mesures visent à protéger le pastoralisme notamment en faisant "un travail de conventionnement avec les assurances" à la suite d'attaques. L'État assure également vouloir devenir plus transparent et réactif face au problème de prédation.

AST avec AFP

 

Abattages de 3 loups en 2016 jugés illégaux

abattage de loups,aspas

 Les abattages de 3 loups en 2016 jugés illégaux

Un tribunal a jugé que les tirs de prélèvement renforcés ayant conduit à la mort de 3 loups en 2016 dans le Vercors étaient illégaux.

 

par Sciences et Avenir avec AFP le 29.05.2018

 

Les abattages de trois loups dans le Vercors en 2016 ont été jugés illégaux par le tribunal administratif de Grenoble, a annoncé le 29 mai 2018 des associations de protection de l'environnement. Dans son jugement en date du 24 mai, que l'AFP a consulté, le tribunal rappelle que l'abattage d'un loup ne peut être décidé qu'après des tirs de défense préalables, supposés éloigner le prédateur.

 

Une troisième victoire pour les défenseurs du loup

 

Le tribunal a donc annulé symboliquement un arrêté de la préfecture de l'Isère du 19 août 2016 qui autorisait l'abattage dans les six mois de trois loups par "tir de prélèvement renforcés". Car il ne ressort pas des pièces du dossier "que les élevages disposant d'une autorisation de pratiquer des tirs de défense ont effectivement réalisé de tels tirs avant que ne soit édicté l'arrêté attaqué", argumente le tribunal. "Il existe en effet des moyens de protection des troupeaux ainsi qu'une gradation des tirs que les préfets peuvent autoriser. Les tirs de prélèvement renforcés ne visent à tuer des loups, espèce protégée, qu'en dernier recours, et uniquement si des dégâts persistent malgré la mise en œuvre de tous les moyens de protection et de tirs de défense préalables", rappelle l'Aspas dans un communiqué.

 

abattage de loups,aspas

Document DR

 

29/05/2018

Biologie cellulaire et moléculaire de la cellule eucaryote

Biologie cellulaire et moléculaire de la cellule eucaryote

 

par Christophe Chanoine & Frédéric Charbonnier

 

Nouvelle édition disponible en librairie dès septembre 2018

 

Cet ouvrage s’adresse aux étudiants de la première année commune aux études de santé (PACES), aux étudiants en 1er et 2ème cycle de sciences de la vie et aux candidats préparant les concours de l’enseignement supérieur (CAPES et agrégation).

 

Il intéressera également tous ceux qui souhaitent acquérir des bases fondamentales en biologie cellulaire et moléculaire, ou encore, mettre à jour leurs connaissances dans un domaine en évolution constante. Il décrit la vie de la cellule eucaryote par une approche à la fois descriptive et fonctionnelle, en s’appuyant sur la méthode expérimentale.

 

Après avoir rappelé des données indispensables de biochimie, nécessaires à la compréhension des mécanismes du vivant, les structures de la cellule eucaryote sont décrites, toujours en relation avec leurs fonctions. Les différents compartiments cellulaires sont abordés successivement : noyau et expression des gènes, échanges nucléocytoplasmiques ; système membranaire intracellulaire et synthèse des protéines, trafic intracellulaire ; membrane plasmique et échanges avec le milieu extérieur ; mitochondries et respiration cellulaire ; cytosquelette et mobilité cellulaire ; cycle cellulaire et apoptose…

 

Chaque chapitre est illustré par de nombreux schémas didactiques destinés à favoriser l’assimilation des concepts et la mémorisation des données. Au fil de l’ouvrage, des rappels, des points techniques, mais aussi des approfondissements, présentés sous forme d’encarts, illustrent le cours et favorisent une compréhension claire des mécanismes cellulaires et moléculaires de la vie de la cellule eucaryote.

 

 

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28/05/2018

Renardeaux

Timide sortie

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Le mois de mai s'accompagne de nombreuses surprises et découvertes pour qui veut bien prendre un peu le temps de se poser et observer. La patience étant toujours de rigueur dans la nature, l'analyse des traces et indices décelés sur le terrain favorisera les chances de pouvoir surprendre des scènes de la vie sauvage.

 

L'aspect de la végétation à proximité de terriers creusés dans une haie laisse penser que le secteur abrite probablement une famille de blaireaux ou de renards.

 

Quelques heures à l'affût suffiront pour surprendre une timide sortie de renardeaux. Sans s'éloigner, ils s'adonnent au jeu toujours prêts à se replier rapidement au fond du terrier en cas de danger.

 

Une sortie téméraire de ces jeunes renardeaux, qui fixent néanmoins mon téléobjectif, me permet de réaliser ce cliché en tête à tête, droit dans les yeux.

 

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Cliché © Dominique Delfino