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29/08/2018

Ancêtres des lémuriens de Madagascar

Les ancêtres des lémuriens auraient atteint Madagascar bien plus tard que ce que l'on pensait

 

Par Anne-Sophie Tassart (Sciences et Avenir - 26/08/2018 )

 

Des chercheurs ont remis en question l'histoire évolutive des strepsirrhiniens, un sous-ordre qui comprend notamment les lémuriens, des animaux désormais endémiques de l'île de Madagascar.

 

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Lémurs catta © Slavek Ruta/Shutterstoc/SIPA

 

Quelle est l'histoire évolutive des lémuriens — ces primates endémiques de Madagascar aujourd'hui grandement menacés — et des animaux qui leur sont apparentés ? En 1967, le paléontologue américain George Gaylord Simpson décrit 3 fragments de mâchoire datant du Miocène et découverts au Kenya. Le fossile, nommé Propotto et vieux de 20 millions d'années, est le vestige d'un primate et plus particulièrement d'un strepsirrhinien (sous-ordre qui regroupe les lorisiformes, les lémuriformes et les chiromyiformes), suppose alors Simpson. Des chercheurs s'opposent à cette identification : selon eux, Propotto était une... chauve-souris. "Cette seconde interprétation n'aura pas été remise en cause pendant presque un demi-siècle", notent une équipe internationale de chercheurs dans une étude parue le 21 août 2018 dans la revue Nature Communications.

 

Propotto serait un ancêtre du aye-aye un primate aux yeux globuleux

 

Ces scientifiques donnent finalement raison à Simspon : Propotto était effectivement un ancêtre des strepsirrhiniens actuels. Pour en arriver à cette conclusion, ils ont procédé à des comparaisons entre les caractéristiques anatomiques du fossile et celles de 125 espèces de mammifères éteintes ou parcourant encore la Terre. Ils ont également effectué des analyses génétiques. En outre, les dents encore présentes sur les fragments de mâchoires ont été comparées aux molaires de 42 espèces de mammifères (encore une fois, éteintes ou non) dont des chauves-souris ou des primates.

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 Fragment de mâchoire de Propotto © Duke SMIF

 

À la lumière de ces nouveaux éléments, il est apparu que Propotto partageait de nombreuses caractéristiques avec Plesiopithecus, un animal qui aurait vécu il y a 34 millions d'années dans l'actuelle Egypte. Les deux seraient finalement des ancêtres des aye-aye, des primates endémiques de Madagascar seuls représentants des chiromyiformes.

 

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Un aye-aye © CATERS/SIPA

 

Une colonisation par les strepsirrhiniens bien plus récentes que prévu

 

Les chercheurs remettent en cause l'histoire même de la colonisation animale de l'île. Jusque-là, les paléontologues pensaient que les strepsirrhiniens avaient pour ancêtre des animaux qui s'étaient échoués sur Madagascar, il y a 60 millions d'années en une seule vague migratoire. Finalement, ce sont deux lignées différentes qui pourraient avoir atteint l'île indépendamment l'une de l'autre (mais à peu près en même temps) et plus tard que prévu. Elles se seraient différenciées en Afrique, donnant d'un côté les chiromyiformes et de l'autre, le reste des strepsirrhiniens dont les lémuriens. Plus précisément, les ancêtres des aye-aye se seraient "séparés" du reste du groupe il y a 40 millions d'années alors qu'ils n'avaient pas encore quitté le continent Africain rendant l'hypothèse d'une colonisation de l'île il y a 60 millions d'années caduque. Il est possible que la colonisation de l'île ait eu lieu, il y a environ 20 millions d'années, après un ouragan. Les troncs d'arbres et les branchages cassés auraient servi de radeaux aux primates, permettant ainsi à certains d'arriver vivants à Madagascar.

 

Source : Fossil lemurs from Egypt and Kenya suggest an African origin for Madagascar’s aye-aye

https://www.nature.com/articles/s41467-018-05648-w.

DÉMISSION DE NICOLAS HULOT

Logo_Principal_ROUGE_180.pngCOMMUNIQUÉ DE PRESSE

MARDI 28 AOÛT 2018

DÉMISSION DE NICOLAS HULOT

 

 

 

SINCÈREMENT TRISTE, REGRETTABLEMENT JUSTE

 

France Nature Environnement prend acte de la décision de Nicolas Hulot et salue son engagement et de ses efforts sincères tout au long de l'année écoulée.

 

Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, « nous partageons l’analyse de Nicolas Hulot : les enjeux écologiques ne sont pas suffisamment pris en compte par le gouvernement, dans lequel le ministre de la Transition était trop souvent isolé dans ses orientations exigeantes. Malgré ses efforts, le bilan de la première année est maigre sur le plan concret. L’écart entre l’urgence et la gravité des problèmes, dont nous constatons chaque jour la réalité, et les timides avancées, voire parfois les régressions, est trop fort ».

 

France Nature Environnement attend maintenant du gouvernement, interpellé par cette décision, qu'il change de braquet en matière de politiques écologiques. De très importants chantiers sont devant nous : la réforme de la Politique Agricole, la transition énergétique et les choix sur la Programmation Pluriannuelle de l'Énergie, la lutte contre l'érosion de la biodiversité, l’alimentation et la santé-environnement, la cohérence du budget avec les objectifs de transition, les enjeux d'une mobilité durable constituent des enjeux fondamentaux. Pour France Nature Environnement, l'heure n'est plus à trouver des compromis, à lancer des réflexions : l’action est urgente, et elle doit être menée en cohérence par tous les membres du gouvernement, sans complaire aux nombreux lobbies dont les interventions sont incessantes

 

Pour sa part, le monde associatif poursuit sa mobilisation continue, des "grands" aux "petits" sujets, au niveau des politiques nationales comme en ce qui concerne les décisions locales. Il entend que le gouvernement le traite comme un partenaire à part entière.

 

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d'un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 71 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. Retrouvez-nous sur fne.asso.fr, Facebook et Twitter (@FNEasso).

Abeilles : les pesticides néonicotinoïdes interdits

Abeilles : les pesticides néonicotinoïdes interdits

à partir du 1er septembre 2018

 

Par S.C avec AFP Publié le 29/08/2018 à 10:17

 

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Une bonne nouvelle pour les apiculteurs. Les pesticides néonicotinoïdes seront bannis à partir de samedi en France, une interdiction destinée à protéger les colonies d'abeilles en déclin mais dénoncée par les agriculteurs qui réclament du temps pour développer des alternatives.

 

Disponibles depuis le milieu des années 1990, les néonicotinoïdes, ensemble de sept insecticides neurotoxiques (acétamipride, clothianidine, imidaclopride, thiaclopride, thiaméthoxame, nitenpyrame et dinotéfurane), sont devenus les pesticides les plus utilisés dans le monde.

 

En France ils servent principalement de manière préventive, en enrobant les semences. La substance, dite "systémique", est absorbée par la plante et se propage à tous ses tissus, y compris le pollen.

 

Betteraves, blé, colza, arbres fruitiers, vigne... Ils sont utilisés pour débarrasser les cultures des chenilles, cochenilles, pucerons ou insectes mangeurs de bois.

 

À certaines doses, les néonicotinoïdes tuent les insectes, donc les abeilles 

 

Depuis les années 2000, des scientifiques s'inquiètent du fait que même à faible dose, ces substances qui s'attaquent au système nerveux des insectes affectent les pollinisateurs (abeilles et bourdons désorientés, sperme des mâles altéré...).

 

Les apiculteurs français constatent une hausse de la mortalité dans leurs ruches depuis l'arrivée des néonicotinoïdes. Mais "aucun élément scientifique rigoureux" ne prouve qu'ils sont la première cause de mortalité des abeilles, note le directeur scientifique de l'Institut de l'abeille Axel Decourtye.

 

Quel impact des néonicotinoïdes sur l'homme?

 

Lorsqu'il est fait usage de néonicotinoïdes, les substances se retrouvent dans l'eau et le sol. Pêches, laitues, tomates... L'acétamipride et l'imidaclopride sont présents respectivement dans 5% et 4% des échantillons alimentaires recueillis en Europe, selon un rapport de 2016 de l'Agence européenne de sécurité des aliments (EFSA). Mais en février 2018, l'Anses assurait que les données disponibles "ne mettent pas en évidence d'effet nocif pour la santé humaine", à condition que les consignes d'utilisation soient respectées.

 

L'usage de néonicotinoïdes interdit en France dès le 1er septembre 2018

 

L'UE a décidé en avril d'interdire pour les cultures de plein champ l'utilisation de trois substances (clothianidine, thiaméthoxame et imidaclopride), objet de restrictions depuis 2013. La décision, qui permettra les usages sous serre, entrera en vigueur complètement le 19 décembre. La France va plus loin. La loi biodiversité de 2016 prévoit l'interdiction des néonicotinoïdes à partir de ce 1er septembre. Un récent décret d'application précise que les cinq substances jusqu'alors autorisées en Europe pour des usages phytosanitaires sont concernées (les trois visés par l'UE, plus thiaclopride et acétamipride)

 

Des dérogations sont possibles au cas par cas jusqu'au 1er juillet 2020.

 

Les néonicotinoïdes restent néanmoins autorisés pour les usages non phytosanitaires, comme biocides et médicaments vétérinaires, notamment les produits anti-puces pour chiens et chats.

 

Comment vont faire les agriculteurs sans cet insecticide ?

 

Les agriculteurs se retrouvent dans une impasse "dramatique", dénoncent la FNSEA et d'autres syndicats agricoles, assurant ne pas avoir de solutions de remplacement.

 

Selon un rapport récent de l'Anses, il existe des alternatives "suffisamment efficaces, et opérationnelles", chimiques ou non chimiques, pour la grande majorité des 130 usages phytosanitaires des néonicotinoïdes.

 

L'agence plaide pour une "lutte intégrée" : pas de traitement prophylactique, surveillance des cultures, priorité aux méthodes non chimiques, pesticides chimiques seulement si les ravageurs dépassent certains "seuils de nuisibilité". Mais elle reconnaît que "l'impact sur l'activité agricole de l'interdiction des néonicotinoïdes est difficile à anticiper".

 

28/08/2018

À l'Arctique de la mort

À l'Arctique de la mort

 

Par E.S.

Article "Le Canard enchaîné" (06/08/2018)

 

 

Alerte rouge pour les ours blancs, qui souffrent du réchauffement climatique mais aussi du tourisme de masse.

 

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LE 28 JUILLET, un ours blancespèce protégée depuis 1973, et dont la population est évaluée à un millier d'individus — a été abattu par les employés d'un bateau de croisière, le MS Bremen. En mission de reconnaissance sur l'archipel norvégien du Svalbard, avant le débarquement des passagers, quatre bear guards — littéralement, "gardiens d'ours", se sont fait surprendre par un "autochtone" velu. La compagnie allemande Hapag-Lloyd Cruises s'est fendue d'un communiqué d'excuses. Invoquant la légitime défense, à la suite de l'attaque d'un des gardes, ses collègues n'ont eu d'autre choix que de dégommer le plantigrade.

 

Émoi, scandale, appels au boycott... fort compréhensibles. Toutefois, cette triste affaire n'est peut-être que l'iceberg qui cache la banquise : selon un conférencier spécialiste des régions polaires, cet incident en laisse présager d'autres, aux effets beaucoup plus graves.

 

Si l'on trouve en effet autour du Spitzberg des navires spécialisés, dont fait partie le "MS Bremen", avec du personnel qualifié et moins de 200 passagers, on peut aussi y croiser des géants des mers, tels le "Costa Pacifica" (3 000 passagers) ou le "MSC Meraviglia" (5 700) : pas de véritables experts à bord de ces monstres, aucune information fournie aux passagers sur les risques pour la nature et pour eux-mêmes. Ce sont une dizaine de compagnies de grande envergure qui sont là avant tout pour faire de l'argent, quitte à vendre la peau de l'ours avant même de l'avoir tué, le tout en polluant allègrement le décor.

 

Bourses polaires

 

On a ainsi pu dénombrer cet été la présence simultanée de 20 bateaux de croisière autour de l'archipel du Svalbard. En moyenne, ce sont 100 000 passagers qui débarquent au cap Nord chaque année. Des chiffres en constante augmentation. Sachant qu'un seul de ces navires émet en vingt-quatre heures autant de particules fines que 1 million de voitures, calculez le nombre équivalent d'autoroutes traversant le Spitzberg...

 

Dernier point, et non des moindres : en cas d'avarie à bord d'un de ces géants des mers, qui ne disposent le plus souvent que d'un seul médecin, les secours ne pourraient arriver avant plusieurs jours, en raison de l'isolement et des énormes distances à parcourir. Quant aux hôpitaux de Svalbard et du nord de la Norvège, prévus pour la population locale, leurs capacités très limitées ne permettraient pas d'accueillir des centaines de passagers.

 

Et, avec des températures frôlant le 30° C au cap Nord comme ces dernières semaines, il n'y aura bientôt plus de glace pour soulager les douleurs...

22/08/2018

Besançon Le Doubs – Inventaire ichtyologique 1988 Besançon

Le Doubs

Inventaire ichtyologique 1988

du secteur autour de Besançon

par Jean Verneaux, André Guyard, Jean-Pierre Grandmottet

et 12 étudiants du D.E.S.S. "Eaux continentales"

 

Le Professeur Jean Verneaux qui dirigeait le le D.E.S.S "Eaux continentales" de l'Université de Franche-Comté est malheureusement décédé après une carrière scientifique bien remplie.

En hommage à ce spécialiste qui a consacré de nombreuses années au domaine des eaux fluviales et lacustres de Franche-Comté, vous trouverez ci-dessous un extrait d'un document qui faisait l'inventaire du peuplement en poissons de la zone péri-bisontine dans l'année 1988. N'oubliez pas de cliquer sur "lire la suite". En fouillant dans ce blog, vous trouverez également toutes une série d'articles concernant les peuplements en poissons du Doubs.

Professeur André Guyard

 

Lire la suite

21/08/2018

Les Cigognes envahissent Audincourt

Les Cigognes envahissent Audincourt

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Très joli spectacle à Audincourt ce mardi soir 21 août 2018. Ce ne sont pas moins d'une cinquantaine de Cigognes blanches qui, peu avant le soleil couchant, tournoient sur le centre ville. À la recherche de points hauts pour se percher, les oiseaux se préparent à une halte migratoire le temps d'une nuit.

 

L'église de l'Immaculée Conception (ou église des Forges) ainsi que les vieux bâtiments de l'usine des forges sont finalement pris d'assaut par les échassiers faisant le bonheur des riverains les yeux rivés sur le ciel.

 

Pour qui ne l'avait pas encore remarqué, le claquettement soutenu des becs de cigognes résonna jusqu’à la nuit tombante, illuminée par un beau clair de lune.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

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Cliché © Dominique Delfino

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Cliché © Dominique Delfino

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Cliché © Dominique Delfino

10es Journées Mycologiques et Lichénologiques de haute Auvergne

 

10es Journées Mycologiques et Lichénologiques de haute Auvergne

 

organisées par l’Association Mycologique de haute Auvergne

 

 L’Association mycologique de haute Auvergne (AMHA) est heureuse de vous convier à participer aux journées mycologiques et  lichénologiques de haute Auvergne (JMHA) 2018.
 
Ces journées se dérouleront du mercredi 10 au dimanche 14 octobre 2018, en sachant que les lundi 8 et mardi 9 octobre, des sorties préliminaires seront organisées pour les mycologues déjà arrivés sur place.  Il s’agira cette année de la 10ème édition de cette rencontre.  En 10 ans, plus de 1500 espèces de champignons différentes ont été déterminées, dont nombre d’espèces rares.
 
Les JMHA organisées dans le nord du département du Cantal sont accueillies par le bourg de Riom-ès-Montagnes, au cœur du Parc Naturel National des Volcans d’Auvergne.
 
Les sorties sur le terrain se dérouleront dans les différents milieux caractéristiques de la haute Auvergne, hêtraies-sapinières souvent âgées avec beaucoup de bois mort, tourbières, rives d’étang et rus de montagne, saulaies et aulnaie, pinède, pessières, chênaie…, et l’après-midi sera en priorité réservé au travail en salle microscopie. Trois conférences sont prévues.
 
Pour toute demande d’information sur les JMHA 2018 et ou pour recevoir le programme détaillé, ainsi que toutes les informations concernant les différents types d’hébergement, vous pourrez me contacter sur mon adresse mail :

philippe.louasse15@gmail.com


Les inscriptions devraient rester possibles jusqu’à fin septembre.

 

Programme

 

Lundi 8 octobre 2018 (sorties préliminaires)

 

10h00 – Installation des salles microscopie

12h00 – Déjeuner libre

13h30 – Sorties en deux groupes, tourbières de Chastel-sur-Murat ou tourbières Rocher de Laqueuille (Dienne)

17h30 – Présentation des espèces remarquables récoltées ce jour, travail en salle microscopie

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle microscopie

 

Mardi 9 octobre 2018 (sorties préliminaires)

 

8h30 – Sortie hêtraie-sapinière du Falgoux (ou Bois de Cournil, planèze de Collandres)

12h00 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

13h30 – Poursuite de la sortie matinale ou travail en salle microscopie

17h30 – Présentation des espèces remarquables

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle microscopie

 

Mercredi 10 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes : Hêtraie du Bois Mary (Le Claux, la Maurinie) ou rives du Lac de Mont-de-Bélier (St-Étienne de Chomeil)

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

14h00 – Travail en salle microscopie ou sortie informelle Cascade de Cornillou, Coindre, Gorges de la Rhue

17h30 – Ouverture officielle (la Halle de Riom-ès-Montagnes)

19h30 – Dîner libre

21h00 – Présentation des espèces remarquables, travail en salle de microscopie

 

Jeudi 11 octobre 2018

 

8h30 – Sortie en deux groupes dans la vallée du Marilhou (Trizac), espace naturel sensible (ENS) : les ruines de Cotteughes ou le bois de Freydefont

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique  

14h00 – Travail en salle microscopie ou sortie informelle poursuite de la sortie dans la vallée du Marilhou

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – repas en commun (à confirmer)

 

Vendredi 12 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes dans les Gorges de la Rhue, forêt domaniale de Maubert et Gaulis (Montboudif, Condat) ou la Combe Noire (Coindre, Saint-Amandin)

12h30 – Déjeuner en groupe, pique-nique

13h30 – Travail en salle ou sortie informelle dans la tourbière de la Crégut (Gorges de la Rhue)

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle de microscopie

 

Samedi 13 octobre 2018

 

8h30 – Sorties en deux groupes, forêt de la Pinatelle (Chalinargues) ou plateau de Montagnac (Saint-Amandin)

12h30 – Déjeuner libre  

13h30 – Travail en salle ou sortie informelle Gorges de la Grolle (Marchastel)

17h30 – Présentation des espèces remarquables suivie d’une conférence

19h30 – Dîner libre

21h00 – Travail en salle de microscopie

 

Dimanche 14 octobre 2018

 

8h30 – Sortie d’initiation « découverte des champignons et des lichens »

10h00 – Ouverture de l’exposition (entrée libre, grande salle sous la Mairie), en matinée jusque 12h30

12h30 –   Déjeuner libre

14h00 –   Poursuite de l’exposition (jusqu'à 18h00).

20/08/2018

L'Hirondelle de rivage

L'Hirondelle de rivage

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Installée au sein de la rivière en basse vallée de l'Allan à Allenjoie, la colonie d'hirondelles de rivage comptait cette année pas moins d'une quinzaine de nids.

 

C'est un des rares oiseaux qui creusent le sol. Elle niche, en colonies de quelques couples à plusieurs centaines, dans une chambre qu'elle a creusée au fond d'un terrier, en forme de galerie d'environ soixante centimètres de long, dans une paroi ou une falaise, généralement de sable ou de terre meuble. La chambre est ainsi maintenue à une température et une hygrométrie presque constantes.

 

Avec les hirondelles également installées sur l'Allan à Bart, ces deux colonies témoignent de la difficulté de cette espèce de trouver les espaces naturels susceptibles de l'accueillir dans le Pays de Montbéliard.

 

Les dernières jeunes Hirondelles de rivage ont pris leur envol — en cet été 2018 de canicule — autour du 10 août, dans ce secteur très fréquenté par un public en quête de fraîcheur.

 

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Cliché © Dominique Delfino

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Cliché © Dominique Delfino

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Cliché © Dominique Delfino

12/08/2018

Réédition du Faucon pèlerin de René-Jean Monneret

Réédition du Faucon pèlerin

de René-Jean Monneret

 

Depuis mars 2017, Delachaux et Niestlé a réédité  le bouquin du Jurassien René-Jean Monneret sur le faucon pèlerin. Sortie en août 2018 de Peregrinus Teaser de Emmanuel Martin, un film sur le Faucon pélerin

 

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11/08/2018

La Noctule, chauve-souris slalomeuse

La Noctule, chauve-souris slalomeuse

 

Par Nathaniel Herzberg

Infographie Le Monde : Marianne Boyer, Eugénie Dumas et Romain Imbach

 

Les animaux peuvent désormais être suivis grâce à des appareils sophistiqués. Les données recueillies dévoilent les secrets des espèces les plus diverses. Ci-dessous, un chiroptère attiré par les éoliennes.

 

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 La Noctule ( Nyctalus noctula)

 Ordre des Chiroptères, Famille des Vespertilionidés

 

Posons d’abord quelques balises, juste de quoi sortir des fantasmes. Non, les chauves-souris ne se nourrissent pas de sang : les unes consomment fleurs et pollens, les autres insectes et moucherons, autrement dit tout ce qui vole au-dessus de nos têtes. Non, les chauves-souris ne sont pas toutes pareilles : on compte un bon millier d’espèces, ce qui fait de l’ordre des chiroptères le deuxième le plus varié parmi les mammifères (près de 20 % d’entre eux), juste après les rongeurs. Car, oui, la chauve-souris est un mammifère, le seul mammifère volant, ou plus exactement le seul à disposer d’un vol actif (les écureuils volants ne font que planer).

 

Ah, ce vol ! Des siècles qu’il fascine scientifiques et artistes. Il faut dire que les immenses ailes de notre cousine éloignée ne sont autres que des morceaux de peau reliant son corps à ses avant-bras et surtout à ses mains, du 2e au 5e doigt – le pouce griffu servant de pince. Un dispositif de précision, hypervascularisé, plus économe que celui des oiseaux et capable de se régénérer à grande vitesse après une blessure ou même une amputation partielle. Pour régler ce vol, viser ses proies ou éviter les obstacles, la chauve-souris profite de ce sens si particulier qu’elle partage avec quelques autres créatures – dauphins, orques, musaraignes, quelques oiseaux et même de rares papillons de nuit : l’écholocation. Un clic émetteur, un organe de réception des ondes réfléchies, le tout décodé par le cerveau, et se forme alors, dans celui-ci, un véritable paysage ultrasonore.

 

Ce qui n’empêche pas les chauves-souris de voir. Avec les yeux, s’entend. C’est même de cette façon que l’animal se guide lors de la plupart de ses déplacements extérieurs. Pas des petites promenades vespérales pour se dégourdir les ailes. Non : des excursions, des randonnées, quand il ne s’agit pas de véritables odyssées. Prenez la noctule commune. A l’arrivée de l’hiver, certaines populations quittent le nord de la Scandinavie pour gagner l’Allemagne, remplaçant leurs congénères qui s’envolent vers la Suisse ou le sud de la France.

 

Des migrations de 2 000 km, que la connaissance commune croit réservée à la classe des oiseaux.

 

Razzia de moustiques

 

Mais, même hors ces grands voyages saisonniers, les noctules volent les yeux grands ouverts. Ce qui ne les empêche pas de succomber par paquets, victimes de nos géantes éoliennes. La dépression provoquée par le passage des pales fait en effet éclater les fins capillaires de leurs poumons. En Allemagne, une étude a évalué à 250 000 le nombre de chauves-souris ainsi tuées chaque année. Manuel Roeleke et ses collègues du département d’écologie évolutive de l’Institut Leibniz de Berlin ont donc décidé de mieux comprendre les paramètres régissant les vols quotidiens des chiroptères.

 

L’équipe, dirigée par Christian Voigt, a installé, dans la région d’Uckermark, dans le nord-est de l’Allemagne, une vingtaine d’abris perchés. Habituées aux troncs creux, les noctules y ont fait leur nid. « Le jour, elles s’y reposent, dorment, se toilettent ou discutent, précise le scientifique. Quand on passe à côté, on entend leurs palabres. » Mais, à la tombée de la nuit, les chiroptères s’envolent. Les scientifiques ont équipé vingt d’entre eux de minuscules balises GPS (3,5 g pour des animaux pesant environ 30 g) et suivi leurs parcours.

 

Ils ont constaté que les mâles partaient en chasse vingt-cinq minutes après le coucher du soleil. Leur campagne dure une heure, au cours de laquelle ils gagnent un lac situé à environ 6 km à l’est, opèrent une razzia de moustiques au-dessus du point d’eau, et rentrent au bercail digérer leur festin. Ils opèrent souvent un second service, cette fois pour boire, un peu avant le lever du jour. A l’aller comme au retour, ils prennent soin de contourner le champ d’éoliennes situé au milieu du parcours. « Manifestement, ils savent ce qu’ils cherchent, à savoir l’étang, et évitent donc le danger. Nous nous attendions un peu à ça. »

 

65 % des individus tués par les moulins sont des femelles

 

La surprise est venue des femelles. Les chercheurs ont en effet découvert que, au milieu de l’été, celles-ci quittent elles aussi le nid à la nuit tombée, mais pour des parcours nettement plus long, plus de deux heures et demie en moyenne. Leur vol est plus lent, réalisé à une altitude plus élevée. Surtout, il suit une trajectoire tout autre. Piquant vers le sud, les chauves-souris ne gagnent pas une quelconque zone de chasse. Elles survolent prairies et zones habitées, semblent éviter les surfaces cultivées, et visent… un second champ d’éoliennes, situé à une douzaine de kilomètres de leur base. Elles le traversent, puis rentrent, en frôlant une fois encore trois turbines installées sur le chemin.

 

Pourquoi un tel comportement ? « Nous n’avons pu faire que des suppositions, explique Manuel Roeleke. Notre période d’études était celle où les petits quittent le nid. Les femelles sont donc prêtes à de nouvelles aventures. Il est probable qu’elles partent chercher d’éventuels autres territoires ou partenaires. Elles ne savent donc pas exactement ce qu’elles cherchent. C’est pourquoi elles sont attirées par les lumières des éoliennes. »

 

Ces observations rejoignent en tout cas le constat dressé par d’autres naturalistes selon lequel 65 % des individus tués par les moulins sont des femelles. La présence de mâles correspondrait à des jeunes manquant d’expérience ou à des victimes atteintes pendant les migrations.

 

Ces constats n’ont pas permis aux scientifiques de faire des recommandations particulières aux aménageurs d’éoliennes. « Éviter les routes de migrations, celles empruntées par les mâles pour aller chasser, avance Manuel Roeleke. Mais, pour les femelles, c’est plus compliqué. » L’article suggère d’éviter les installations basses (50 mètres d’altitude). Ce qui n’offre en réalité aucune garantie, les mammifères volants évoluant parfois à 200 mètres du sol. « Limiter la vitesse de rotation des turbines pendant l’été », imaginent alors les scientifiques, en conclusion de leur article. Le combat n’est pas gagné.

 

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 La Noctule ( Nyctalus noctula)

 

Illustration Helmut Diller tirée du guide des Mammifères d'Europe

 

 

Sur les traces des bêtes sauvages : une série en six épisodes

 

Dans la même série, le lecteur est invité à visiter le site aux adresses suivantes :

 

  1. Le renard polaire, infatigable arpenteur de l’hiver arctique
  2. La frégate, marathonienne insomniaque et noctambule
  3. Le phoque gris, touriste dans la « cantine » de la mer d’Iroise
  4. La noctule, chauve-souris qui slalome entre les éoliennes
  5. Prochain épisode : Le manchot de terre Adélie

 

Monde Festival

 

S’aimer comme des bêtes : « Le Monde » organise, dans le cadre du Monde Festival, une table ronde sur les comportements et sentiments dans le monde animal. Les bêtes aiment-elles vraiment ? Trois spécialistes en débattent au Palais Garnier, dimanche 7 octobre 2018, de 14h à 15h 30.

Réservez vos places en ligne sur le site.

 

Cette série est librement inspirée de « l’Atlas de la vie sauvage », de James Cheshire et Oliver Uberti (Les Arènes, 2017).

Cartographie : Roeleke M.,Blohm T., Kramer-Schadt S., Yovel Y., Voigt C., Leibniz Institute for Zoo and Wildlife Research

Infographie Le Monde : Marianne Boyer, Eugénie Dumas et Romain Imbach

Illustration : Victoria Denys

 

09/08/2018

Chat dans la vitrine

Combien pour ce chat dans la vitrine ?

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturalise animalier

 

Ce cliché aurait tout aussi bien pu inspirer Line Renaud pour sa chanson « Combien pour ce chien dans la vitrine ? » interprétée depuis 1953.

 

Petit coup d’œil qui retient mon attention au détour d’une balade touristique. Contraste saisissant de ce petit félin noir et blanc que l’on devine ronronner en posant au sein de cette exposition de toiles colorées.

 

Attentif aux passants tout comme au photographe, il a désormais sa place en image dans cette galerie d’art.

 

Chat-dans-la-vitrine-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

    

06/08/2018

Les gestes à ne pas faire pour supporter la canicule

Les gestes à ne (surtout) pas faire

pour mieux supporter la canicule*

 

Les fortes chaleurs reviennent en France.

Pour les vivre sans danger, voici une liste de fausses bonnes idées à ne surtout pas suivre.

 

En période caniculaire, tout le monde cherche à se rafraîchir. Mais ce n'est pas une raison pour prendre des risques pour sa santé. Rappel de quelques erreurs, plus ou moins graves, à ne pas commettre. Alors que la canicule s'installe en France, les autorités sanitaires et les professionnels de santé rappellent les principales précautions à prendre, à moduler selon l'âge et l'état de santé.

 

 Prendre une douche trop froide

 

Sur le moment, l'eau froide fait du bien. Mais le corps la ressent plutôt comme une agression et va lutter pour maintenir la température corporelle à 37°. Gare au coup de chaud après la douche... "S'asperger d'eau tempérée, c'est une bonne chose. Mais une douche d'eau glacée, non : il n'y a pas lieu de se faire un choc thermique", indique à l'AFP le vice-président de SOS Médecins Grand Paris, Philippe Nin.

 

Se baigner n'importe où

 

Piquer une tête, on en rêve. Mais attention à bien choisir l'endroit. Certains plans ou cours d'eau sont interdits à la baignade pour une bonne raison : la pollution ou d'autres dangers. Attention aux irritations pour la peau. Et tous les ans, des noyades rappellent le péril d'aller nager quand on ne sait pas bien le faire, ou qu'on est ivre ou fatigué. "On risque d'être contaminé par des polluants, d'avoir des réactions cutanées, des maladies, des troubles digestifs si on boit l'eau, etc.", poursuit le Dr Nin.

 

Boire trop ou trop peu

 

Il faut s'hydrater davantage en cas de canicule, pour compenser l'eau perdue par la sudation, mais sans excès pour éviter l'œdème. "Boire un peu plus que nécessaire vaut mieux que de boire moins que nécessaire. Mais il ne faut pas non plus boire 10 litres par jour", estime le Dr Nin. Un avertissement qui s'adresse particulièrement aux personnes âgées, qu'il convient d'hydrater... mais pas trop : au-delà d'1,5 à 2 litres, cela ne sert rigoureusement à rien, c'est même dangereux, dit le professeur Jean-Louis San Marco, professeur de médecine à l'Université de Marseille, car leurs glandes sudoripares (qui produisent la sueur) ne fonctionnent pas correctement et elles risquent de faire des complications cérébrales (œdèmes) potentiellement fatales. Mieux vaut donc refroidir les personnes âgées en mouillant leur peau et en accélérant l'évaporation avec par exemple un petit ventilateur. Le même conseil vaut pour les insuffisants cardiaques pour qui, transpirer, nécessite beaucoup d'énergie.

 

Boire de l'alcool ou du café

 

Vider une ou plusieurs bières très fraîches est aussi une mauvaise idée : l'alcool est d'autant moins bien supporté qu'il fait chaud. Il convient également d'éviter les boissons à forte teneur en caféine qui ont un effet diurétique, selon les autorités sanitaires.

 

Être trop ou trop peu actif

 

Dès que la température grimpe, surtout l'après-midi, il est recommandé de réduire son activité. Ce n'est pas une raison pour ne rien faire de toute la journée : le manque d'activité physique, la sédentarité, sont néfastes pour la santé. Il faut au contraire profiter des heures les moins chaudes, en début de matinée ou en soirée, pour s'aérer et marcher. "Je conseille d'avoir au moins un peu d'activité, de ne pas rester totalement immobile. Cela dit, si on est fatigué, il est normal de se reposer", d'après le médecin. Mais "pas de sport en période de canicule", avertit Jean-Louis San Marco, "sinon on risque un pépin".

 

Sortir aux heures les plus chaudes

 

Les personnes travaillant en extérieur doivent boire un verre d'eau toutes les 15 à 20 minutes, se protéger la tête du soleil, et si possible aménager leurs plages de travail pour éviter les périodes les plus chaudes. Il faut maintenir les volets et fenêtres fermés, tant que la température extérieure est supérieure à la température intérieure et éviter de sortir aux heures les plus chaudes. On doit aussi se rafraîchir régulièrement en se mouillant la peau (visage, avant-bras...) avec un gant humide ou un brumisateur.

 

Ne pas tenir compte des maladies chroniques

 

En plus des jeunes enfants et des personnes  âgées, le danger est plus grand chez les personnes qui prennent régulièrement des médicaments car certains traitements peuvent augmenter les effets de la chaleur (déshydratation ou coup de chaleur), informe l'agence du médicament ANSM. Les patients ne doivent pas prendre de médicament sans avis médical et les médecins sont invités à réévaluer l'intérêt des médicaments prescrits, notamment ceux susceptibles d'altérer la fonction rénale.

 

Canicule-Info Service 0800.06.66.66 (appel gratuit d'un poste fixe, ouvert tous les jours de 9h00 à 19h00) offre des conseils pour soi ou pour quelqu'un de fragile dans l'entourage.

 

* Source : Sciences et Avenir

04/08/2018

Cadeaux fiscaux accordés aux camions les plus pollueurs

pollution automobile,france nature environnementEnsemble contre les cadeaux fiscaux

accordés aux camions les plus pollueurs

 

 

 

Vous êtes entouré·e·s de camions sur la route des vacances ? Savez-vous que, contrairement aux automobilistes, ceux-ci bénéficient de cadeaux fiscaux qui favorisent les pollutions ? En effet, à chaque déplacement, nos véhicules génèrent des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques, liées à la consommation de carburant. Ces pollutions sont taxées afin de financer la lutte contre le dérèglement climatique.

 

Contrairement aux automobilistes, les camions roulant au gazole bénéficient d’exonérations fiscales sur la taxe carbone, alors qu’elle est censée être proportionnelle à la quantité d’émissions générées : en 2017, cette exonération représente pas moins de 900 millions d’euros.

 

France Nature Environnement milite de longue date contre ces cadeaux fiscaux injustifiés et contre-productifs. Nous avons aujourd’hui besoin de votre appui pour donner de l’ampleur à notre demande. Avec nous, demandez au Premier Ministre la fin de ces cadeaux fiscaux qui permettrait d’investir dans les infrastructures et services qui rendront plus durables, souhaitables et vivables nos transports !

 

J’écris au Premier ministre

 

Dès septembre, le gouvernement propose sa loi de finances 2019 (autrement dit, son budget pour l’année suivante) et une loi sur les mobilités. Cette dernière vise à orienter le secteur des transports vers des modes et des services qui répondent à nos besoins de mobilité tout en étant plus respectueux de la santé, de l’environnement et du climat. Avec cette pétition, vous aussi avez les moyens de faire entendre au gouvernement vos préoccupations pour un air sain et un climat stabilisé.

 

D’avance, France Nature Environnement vous remercie chaleureusement pour votre soutien et vous souhaite un beau mois d’août.