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14/02/2014

Programme 1, 2, 3… Nature 2014

Le programme "1,2,3...Nature" 2014 vient de paraître !
Le service environnement est heureux de vous le présenter.
Vous pouvez le télécharger sur ce lien ou sur le site de PMA rubrique « environnement ».
 
Le programme papier est disponible à l'Office de Tourisme de Montbéliard, dans vos mairies, à la Damassine ainsi qu'à l'accueil de PMA. Je me tiens à votre disposition pour répondre à vos questions.

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Fuite à la centrale nucléaire de Chooz

Une fuite à la centrale nucléaire de Chooz ? Rien de grave Monsieur le juge, juste quelques milliers de litres d'acide sulfurique !

 

Le 29 décembre 2011, la centrale nucléaire de Chooz a constaté une importante fuite d'acide sulfurique vers le réseau d'eaux pluviales du circuit de traitement antitartre des tours de refroidissement. En cause : des négligences dans l'exploitation et la maintenance des équipements. Cette pollution des eaux inacceptable ne doit pas rester impunie ! Le Réseau "Sortir du nucléaire", FNE et Nature et avenir se sont constituées parties civiles le 26 mars 2014 devant le Tribunal de police de Charleville-Mézières.

La centrale nucléaire de Chooz B, qui comprend deux réacteurs parmi les plus récemment construits en France, est implantée au bord de la Meuse, dans la pointe nord du département des Ardennes, à 10 km de la Belgique. Cette proximité avec la frontière explique-t-elle le peu d'efforts mis en œuvre par EDF pour maîtriser les fuites ?  En effet, le 29 décembre 2011, au point de rejet en Meuse des eaux pluviales collectées sur le site, EDF a détecté un pH anormalement acide, de l'ordre de 1,5. Selon les prescriptions en vigueur, celui-ci aurait dû être compris entre 6 et 9. En cause : une fuite provenant du circuit de traitement antitartre à l’acide sulfurique des tours de refroidissement. Le rejet avait vraisemblablement débuté le 6 décembre 2011 lors du redémarrage du réacteur n° 1 et des installations de traitement des tours de refroidissement. Selon les estimations d’EDF, jusqu’à la détection, entre 250 et 600 litres d’acide sulfurique ont été rejetés par jour dans la Meuse !

Des négligences et pollutions à répétition qui ne doivent pas rester impunies
Le 9 janvier 2012, lors d’une inspection destinée à examiner les circonstances et les conséquences de cette importante fuite, l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a constaté de nombreuses négligences dans l’exploitation et la maintenance des équipements : pièces non conformes, tuyauteries rouillées... Par ailleurs, selon une autre inspection de l’ASN, l’acide ayant transité par une butte de terre, une pollution de la nappe phréatique n’est pas exclue. EDF ne peut affirmer que ces rejets n’ont " aucun impact sur l’environnement ", l’acide sulfurique étant connu pour ses propriétés corrosives. Cette pollution est d’autant plus révoltante que la centrale de Chooz est coutumière du fait. Déjà, en 2005, une députée belge avait dénoncé une hausse soudaine de la radioactivité des eaux captées en aval dans la Meuse. Et il semble qu’aucune précaution particulière n’ait été mise en œuvre pour éviter ces rejets :
en avril 2013, une nappe d’hydrocarbure de 50 m2 a été rejetée dans la Meuse, suivie en  juillet 2013 d’un deuxième rejet d’acide sulfurique (1) !

Cette impunité est inacceptable
Le Réseau "Sortir du nucléaire" a porté plainte pour pollution des eaux. Cette plainte ayant été classée sans suite, il a fait citer directement EDF devant les juridictions de jugement. France Nature Environnement et Nature et Avenir se sont constituées parties civiles. L’affaire sera examinée par le Tribunal de police de Charleville-Mézières, le 26 mars 2014, à 9 h.
 
(1) Le Réseau “Sortir du nucléaire“ a également porté plainte pour ces deux dernières affaires :
http://www.sortirdunucleaire.org/Chooz-fuite-hydrocarbure
 http://www.sortirdunucleaire.org/Chooz-fuite-acide-2

11/02/2014

Désherbage chimique

Pas de place pour les herbes folles

 

par Dominique Delfino

 Photographe naturaliste et animalier

 

C'est en animant dernièrement un stage photo nature à Montbéliard que j'ai saisi cette image surprenante. Avec le groupe que je conduisais le long du canal du Rhône au Rhin à la recherche de sujets photographiques, la vision de ce qui me semblait être un astronaute sur la lune m'a stupéfié.

 

Et pour cause : le travail que cet employé est en train de réaliser impose une tenue de grande rigueur, le traitement chimique réalisé dans l'aménagement de l’extension d'un grand parc urbain à vocation.

 

À quand des aménagements, où l'on puisse observer et évoluer au cours du temps la dynamique végétale naturelle où s'impose une biodiversité riche d'une flore et d'une faune unique au sein d'espaces non aseptisés !

 

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Neige de printemps

Neige de printemps

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Invité le week-end du 23 mars 2014, à participer au festival de photos de nature de Bex (près de Lausanne) dans le Valais Suisse, j'ai aimé ce paysage de neige provoquée par la chute brutale des températures.

 

Depuis la salle d'exposition, j'ai pu toute la journée contempler les versants du massif alpin et, en fin d’après-midi, j'ai pu prendre la route pour me plonger au cœur de ces paysages de moyenne altitude.

 

La neige fraîchement tombée offre des paysages somptueux. C’est finalement dans un petit village sur les hauteurs de Bex que, bloqué par la neige, mon escapade s’arrêtera, le charme de cette petite chapelle retenant toute mon attention.

 

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Cliché © Dominique Delfino

Harmonie d'un soir

Harmonie d'un soir

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

C'est un petit coin de rivière encore libre de dessiner son profil au gré du travail des crues.

 

La lumière chaude en fin de journée en ce dimanche de mars 2014, ne pouvait que mettre en valeur cette gravière d'un méandre de l'Allan à Allenjoie.

 

Remodelé sans cesse par le travail d'érosion et le dépôt des alluvions, ce milieu naturel aquatique est à l'image de la définition même d'une rivière au cours libre et sauvage telle que les manuels de géographie ou de sciences naturels nous l'apprenaient.

 

Biotopes indispensables à certaines espèces d'oiseaux, ils deviennent de plus en plus rares, les aménagements artificiels ''bien pensés et profilés'' de nos cours d'eau les transformant trop souvent en simple canalisation d'écoulement des eaux...

 

Harmonieux et reposant, ce milieu naturel dépend du travail que seule la nature est capable de réaliser, au regard de ce mariage de l'eau avec les graviers, les racines, le tout baigné dans cette ambiance de reflets et de lumière.

 

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10/02/2014

Le Printemps des Campenottes

Le Printemps des Campenottes

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Oui elle est là bien là, illuminant les sous-bois de sa couleur jaune vif pour nous rappeler qu'elle est avant tout la fleur du printemps.

 

La Campenotte, comme on la surnomme dans le Pays de Montbéliard est chère à ses habitants. Une histoire ou légende de vieux Druide et sa fille vivant dans le Mont-Bart lui accorderait l'origine de sa naissance à cet endroit magique.

 

Alors quelle qu’en soit la croyance, les centaines de jonquilles qui tapissent le sol sont toutes autant de raisons de poser le regard sur chacune d’entre elles, la lumière qui les traverse, transformant chaque corolle en une petite tache couleur d'or.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

La Jonquille (Narcissus pseudonarcissus, famille des Amaryllidaceae), appelée Campenotte en Franche-Comté a fait l'objet d'une chanson que publie le site "La Cancoillotte".

 

Sur l’air de "Ma Normandie"

 

Premier couplet

Dans Paris, fleur abandonnée,
De mon pays doux souvenir.
Ô ! Campenotte infortunée
Toi qui viens jusqu’ici mourir,
N’as-tu pas vu dans ton voyage
Ma jolie diaichotte aux yeux doux ?
Ô ! parle moi de mon village,
De mon pays et des rives du Doubs.

 

Deuxième couplet

Si tu viens de cette montagne
Qui de l’Allan voit les roseaux,
Si tu as vu notre campagne
Du haut de la roche aux corbeaux,
Ah ! tu dois connaître je gage
Ma jolie diaichotte aux yeux doux,
C’est la plus belle du village
De mon pays et des rives du Doubs.

 

Troisième couplet

As-tu vu passer le dimanche
En corset noir baissant les yeux,
Les bras nus sous la guimpe blanche
Le diairi sur ses longs cheveux
Rubans flottants sur son corsage,
Ma jolie diaichotte aux yeux doux ?
C’est la plus belle du village,
De mon pays et des rives du Doubs.

 

Quatrième couplet

Mais si ma mie est la plus belle
Toi, notre emblème de gaieté,
Vous deux à la saison nouvelle
Serez toujours de la Comté
Toi, reine de nos fleurs sauvage
Et la diaichotte aux yeux si doux,
Reine des fleurs et des villages
De mon pays et des rives du Doubs.

 

Paroles de P. de Resener, dédié au poète Frédéric Bataille et chantée pour la première fois le 11 juillet 1891 à Montbéliard par M. Jordy.

 

09/02/2014

Le Léopard ou Panthère (Panthera pardus)

Le Léopard ou Panthère (Panthera pardus)

 

par Dominique Delfino

photographe animalier et naturaliste

 

Le Léopard est un félin très agile qui grimpe aux arbres pour hisser ses proies à l'abri des autres prédateurs comme le Lion et les charognards.

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Pour ne pas se faire piquer son sandwich  – ici une femelle impala –­­ la fourche de l'arbre lui servira de garde-manger. 

 

 

 

L'accouplement du Roi Lion

Le Roi Lion

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Le tri et la sélection des images au retour d'un safari photos représente un travail exigeant beaucoup d'attention et de rigueur.

Parmi mes coups de cœur, ce cliché d'un accouplement de lions, réalisé en février 2014 dans la réserve du Masaï Mara (Kenya) exprime à mon goût l'ambiance particulière que reflète la savane africaine.

Chez les lions, les femelles sont réceptives plusieurs fois par an, en dehors des périodes de gestation et d'allaitement.  En guise de préliminaires, mâle et femelle frottent leur tête l'une contre l'autre et se reniflent sous l'aine. Dès que la femelle se montre conquise, le couple s'écarte du groupe ; un accouplement d'une vingtaine de secondes a lieu, pendant lequel le lion feule sourdement, mordille et lèche le cou de la femelle, qui ronronne.

Au moment de l'accouplement, le lion maintient fermement le cou de la lionne entre ses dents, puis il se retire brusquement lorsque la femelle menace en grognant de lui décocher un coup de patte ou de le mordre.

L'accouplement se répète ainsi jusqu'à 50 fois en 24 heures, de jour comme de nuit et à chaque fois, quelques brefs instants d'attention à travers l'objectif pour saisir au mieux cette scène de la vie sauvage.

 

dominique delfino

08/02/2014

Massacre de haies dans le pays de Montbéliard

Pas de sentiments pour les haies

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

C'est un véritable massacre végétal que l'on peut constater dans la pâture qui borde l'A36 avant la Savoureuse sur la commune de Vieux-Charmont.

 

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À mon retour de voyage, je constate que l'ensemble des haies et massifs buissonnants qui caractérisaient le biotope de cette pâture, avaient été coupés. En me rendant sur place, le spectacle de désolation est à son comble. Ce sont près d'une centaine de massifs qui ont été arrachés, déracinés, broyés, laissant place nette, seuls les pylônes électriques sont encore debout, mais il s'en fallait de peu !

 

Le service environnement de PMA me confirme qu'il avait également constaté cet état de faits mais que les terrains sont totalement privés sans contrôle de leur services.

 

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Alors qu'aujourd'hui, l'intérêt majeur que représente les haies n'est plus à démontrer, ce type de gestion radicale d'un milieu naturel est grave de conséquences pour la faune locale surtout dans un secteur au contact de l'agglomération montbéliardaise.

 

 La Pie Grièche-écorcheur, espèce protégée dont les effectifs se font de plus en plus rares, trouvait là le biotope idéal. Il est dorénavant sûr de ne plus la revoir comme d'ailleurs d'autres espèces dépendantes de ces milieux ouverts clairsemés d'espaces buissonnants devenus rares sur le Pays de Montbéliard.

 

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Un très bon ami naturaliste me confiait, il y a quelques années que les hivers doux étaient souvent fatals pour la nature, car certains agriculteurs passaient leur temps à couper les vieux arbres et les haies à tort et à travers... La preuve en est.

07/02/2014

État sanitaire de la faune halieutique du Dessoubre, de la Loue et du Lison

État sanitaire de la faune halieutique du Dessoubre,

de la Loue et du Lison

 

(dernière mise à jour : 18/05/2014)

 

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Fonds colmatés du Haut Dessoubre

(clichés collectif LRC pris le 13 novembre 2011)

 

Les clichés ont été réalisés dans la Loue au Miroir d'Ornans et à l'embouchure de la Bonneille

le 14 novembre 2011 par le Collectif LRC.

 

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Truites victimes d'un Oomycète : Saprolegnia parasitica

(Clichés collectif LRC)


 

La série de clichés ci-dessous a été réalisée le 22 novembre dans le Lison, à Nans sous Sainte-Anne, à quelques hectomètres de la source. Les fonds à galets sont colmatés par une couche brunâtre peu ragoûtante.

 

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Lison, Nans sous Sainte Anne

(Cliché collectif LRC)

 

De plus près, cette couche se révèle être une sorte de "végétation" qui ondule au gré de l'onde :

 

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Lison, Nans sous Sainte Anne

(Cliché collectif LRC)

 

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Lison, Nans sous Sainte Anne

(Cliché collectif LRC)

 

Une végétation qui ressemble à des queues de moutons !

 

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Lison, Nans sous Sainte Anne

(Cliché collectif LRC)

 

Eh bien, il s'agit de bactéries filamenteuses (Sphaerotilus sp.) qui abondent dans les milieux aquatiques fortement contaminés par des matières organiques : égouts, fosses d'aisance…

 

Comme la plupart des rivières jurassiennes qui naissent en milieu karstique, le Lison est une résurgence. La contamination provient d'en amont, c'est-à-dire par des rejets dans les nappes et rivières souterraines.

 

Pas étonnant que le Chevesne (Leuciscus cephalus) abonde à Échay, à 18 km en aval !

 

Quant à la Truite (voir cliché ci-dessous), elle est plus difficile à observer dans ce magma de Sphaerotilus où sa livrée se dissimule !

 

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(Cliché collectif LRC)

 

Comme le témoignent ces clichés, l'état sanitaire de nos belles rivières franc-comtoises ne s'améliore pas depuis un an.

 

En fin d'année 2011, afin de pallier cette situation sanitaire catastrophique, le préfet a décidé  de créer un comité des sages.

 

Le comité des sages sera présidé par Jean-François Robert, ancien président de l'Université de Franche-Comté et actuel président du CESER (Conseil économique, environnemental et social de région). Cette enceinte d'échanges et de réflexion aura deux mois « pour comprendre les mécanismes conduisant à ces phénomènes et proposer les pistes d’action les plus adaptées ». Il devra rendre compte en février 2012.

 

Le comité des sages comprendra, outre des scientifiques locaux et nationaux, des représentants des élus, du monde associatif, des industriels et des agriculteurs, choisis « pour leur connaissance du terrain et leur ouverture à la réflexion et au dialogue ». Il bénéficiera du concours de l’Agence de l’eau et des services de l’État.

 

Janvier 2014 : mortalité inexpliquée de truites dans le Dessoubre

 

Une dizaine de truites mortes, de nombreux poissons atteints de taches blanches assez semblables à celles dont avaient été victimes les truites de la Loue en 2010 ont été repérées par un riverain du Dessoubre au lieu-dit Moulin Girardot. Il s'agit sans nul doute de bactéries filamenteuses (Sphaerotilus sp.) qui abondent dans les milieux aquatiques fortement contaminés par des matières organiques. Et les épandages de lisiers dans le secteur sont évoqués par les riverains pour expliquer cette pollution.

 

Des poissons malades en période de fraie, ce n'est pas étonnant. Les truites sont fatiguées par cette période de reproduction, elles se frottent contre les pierres au fond de la rivière, d'où parfois l'apparition de maladies sur leurs écailles. Mais là, selon Stéphane Regazzoni, observateur régulier du Dessoubre, ce n'est pas normal. Dimanche, il a récupéré une truite morte mais aujourd'hui elles étaient une quinzaine. D'autres poissons sont malades à cet endroit situé à quelques kilomètres de la source entre Laval-le-prieuré et Plaimbois du Miroir. Dans ce secteur, le Dessoubre, à la station de Saint-Hippolyte 1, est en bon état écologique selon les données de l'Agence de l'eau collectées en 2011. Selon la présence de la faune et de la flore benthique, la qualité des habitats classe le secteur dans une bonne catégorie. Effectivement, le Dessoubre est une rivière encore appréciée par les pêcheurs à la mouche.


Jusqu'à présent le Dessoubre a été épargné par ce type de mortalité. Seule la Loue puis le Doubs franco-Suisse et la Bienne ont été touchés. Des événements relatés par le Blog de la Loue et des rivières comtoises. Ces mortalités ont été le départ d'une prise de conscience. Le Collectif Loue et rivières comtoises s'est créé, les élus du département et les services de l'état, poussés par les défenseurs de l'environnement ont mis en place des mesures pour améliorer la qualité de l'eau.

 

Source : Isabelle Brunnarius : Article de France 3 Franche-Comté (avec photos et vidéos)

 

La réaction de SOS Loue et rivières comtoises

 

Face à cette mortalité de plus en plus fréquente des poissons du Dessoubre, pour SOS Loue et rivières comtoises, la préfecture du Doubs "montre, une fois de plus, l’absence de prise en compte de la gravité de la situation". Pour l'association, l'Etat essaie de "gagner du temps dans l'espoir d'une amélioration". Elle répond à la préfecture du Doubs ce vendredi 17 janvier 2014.


"Le communiqué de presse de la préfecture du Doubs du 15 janvier 2014 montre, une fois de plus, l’absence de prise en compte de la gravité de la situation, alors que près de 400 km de rivières à salmonidés franc-comtoises sont touchées tour à tour par des mortalités massives. Gagner du temps dans l’espoir d’une amélioration semble être la principale méthode de l’administration préfectorale concernant le problème de la pollution gravissime de nos principales rivières à salmonidés, 4 ans après les premières mortalités.

 

En effet les trois propositions de la préfecture ne nous paraissent pas à la hauteur de la gravité de la situation :

 

  • « poursuivre et approfondir les études, mieux comprendre comment les pratiques agricoles impactent les transferts locaux d’azote et de phosphore ».

Pour le seul Dessoubre nous disposons de 23 études depuis 1990, soit environ 1/an qui abordent la plupart des aspects de la pollution de cette rivière. En dehors d’une amélioration (importante mais insuffisante) de l’assainissement à mettre au crédit des élus, la plupart des préconisations n’ont soit pas été mise en œuvre, soit ne sont pas respectées.

 

  • « définition d’un protocole de suivi en continu ou semi-continu sur la Loue pour mieux comprendre les flux et dynamiques de transfert de l’azote et du phosphore »

Voilà une mesure que nous réclamons depuis 4 ans dans toutes les instances ou nous sommes représentés et les réunions auxquelles nous sommes conviés. Cela nous a toujours été refusé, car prétendument inutile. Elle permettrait évidemment de lier les pics de pollution azote-phosphore aux épandages agricoles et aux défauts d’assainissements.

 

  • « approches sociétales pour mieux cerner les jeux d’acteurs et retrouver les conditions de dialogues entre eux »

Magnifique phrase aussi creuse qu’inutile, le dialogue entre les partenaires n’étant ni rompu, ni insuffisant au vu des multiples réunions qui ont eu lieu, et qui auront encore lieu, et les très nombreuses instances officielles ou l’on parle de la pollution. Le problème étant qu’on ne fait qu’en parler.

Quand au SAGE Haut-Doubs Haute-Loue, il existait avant les pollutions, il n’a pas pu les éviter, ni même les empêcher d’augmenter. Nous connaissons le contenu de la version suivante, elle ne s’attaque pas aux racines du problème.

 

Nous demandons solennellement que cesse le verbiage pour passer aux actes concrets et si l’approfondissement des connaissances scientifiques ne doit pas être remis en cause, elle ne doit pas être une excuse pour l’inaction, comme c’est le cas actuellement."

 

Ajout du 7 février 2014 : déversement illégal de lisier près de la source du Dessoubre

 

Pas étonnant que les truites crèvent et que le Dessoubre soit pollué. Un article de l'Est Républicain en date du 7 février 2014 nous fournit une explication.

 

Voir également à ce sujet le reportage de France 3 Franche-Comté  et le blog d'Isabelle Brunnarius !

 

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24000 litres de lisier répandus (Photo DR / Est Républicain)

 

Pollution - L’agriculteur en cause plaide « l’accident ». Le Département du Doubs porte plainte 24.000 litres de lisier déversés près de la source du Dessoubre.

 

Besançon. À ce niveau, on ne peut plus vraiment parler d’épandage… Mais de déversement totalement illégal de près de 25.000 l de lisier. Notre photo, prise par un garde de l’association de pêche de Saint-Hippolyte, à Cour-Saint-Maurice, mercredi 5 février à 17h15, témoigne de pratiques qui ont malheureusement la vie dure.

Au moment où les esprits sont exacerbés par la découverte de centaine de poissons touchés par la saprolégniose dans le Dessoubre (on est là directement au-dessus de la source), ce type de comportement est carrément suicidaire pour l’image même de la profession agricole, plus souvent qu’à son tour montrée du doigt lorsqu’il s’agit de désigner les responsables du niveau de pollution inquiétant atteint par les rivières de Franche-Comté.

 L’éleveur « très coopératif »

 Gérard Mougin, président de l’AAPPMA « Les deux vallées », qui nous a transmis ce document, le dit lui-même : « Les agriculteurs qui ne partagent pas la vue d’une telle conn…. doivent protester fermement, car elle salit leur réputation pour longtemps. Il faut qu’ils arrêtent de se dire tous vertueux et qu’ils prennent le problème à bras-le-corps eux aussi. »

 Injoignables mercredi soir, au moment où le garde à surpris le pollueur, les services de la police de l’eau se seraient depuis rendus sur place pour enquêter., après que Gérard Mougin ait adressé une missive bien sentie au préfet du Doubs.

 Dans ce courrier, M. Mougin rappelle l’action « SOS Dessoubre », menée en 1989 et qui avait recueilli plus de 13.000 signatures, le poids économique de la pêche dans le Doubs et prévient de « l’immense gâchis qui pourra être constaté avec tous les fleurons de la pêche de notre département au tapis ». Dénonçant la « politique de l’autruche » menée pendant des années, il demande qu’aujourd’hui soit refusée « toute autorisation pour la création ou l’extension de nouvelles porcheries », que l’on mandate du personnel pour qu’il « surveille, recense et verbalise réellement les actes délictueux en matière d’environnement », que l’on fasse respecter les plans d’épandage, que l’on prenne des mesures « concernant l’usage des herbicides et des pesticides », enfin, que l’État soit plus directif et au côté des communes en ce qui concerne l’assainissement.

 Hier après-midi, Claude Jeannerot a annoncé qu’il déposait plainte et que si l’auteur de ce déversement, « d’une particulière gravité », était identifié, il se « constituerait partie civile au nom des habitants du Doubs. En ma qualité de président du Département, je ne saurais tolérer ce type d’agissements qui jette un discrédit sur l’ensemble de la profession agricole et remet en cause l’action de la collectivité départementale en faveur de la qualité des eaux sur notre territoire. »

 On peut dire que les services de l’État ont réagi de manière très rapide sur ce dossier. Hier, l’éleveur de bovins a été identifié et il a reçu la visite de la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCSPP) de la gendarmerie et de l’Onema (la police de l’eau) pour un contrôle. « Il a été très coopératif » note Pierre Aubert, directeur adjoint de la DDCSPP.

 « Dans l’urgence »

 L’agriculteur aurait expliqué qu’il s’agissait d’un « accident ». Après avoir lavé la cour de sa ferme à grande eau, il a remarqué qu’une de ses cuves à lisier allait déborder et l’a vidangée. « Il a agi dans l’urgence. Alors qu’il disposait d’un plan d’épandage validé pour ce terrain. Le problème, c’est qu’il a plus déversé qu’épandu. En tout, trois fois huit mètres cubes (soit 24.000 l). Nous sommes en cours de rédaction du procès-verbal qui sera transmis au procureur de la République et on doit encore évaluer les conséquences environnementales. »

 Au-delà des faits, Pierre Aubert tient à préciser que cet acte malvenu « ne doit pas mettre en cause les actions engagées par la chambre d’agriculture du Doubs pour tirer les éleveurs vers le haut de pratiques responsables. Ce sont des faits rares qui ne reflètent pas l’ensemble des agriculteurs du département. »

 Fred JIMENEZ

 

 

28/02/2014 : un article d'Isabelle Brunnarius sur le blog de la Loue.

 

Tribune d’Éric Alauzet – Sur la pollution constatée dans le Dessoubre par Isabelle Brunnarius

 

 

Les multiples témoignages de pêcheurs ou d’autres personnes sur l’état de dégradation de nos rivières ne font qu’ajouter à la préoccupation ancienne et croissante des écologistes concernant nos rivières, le milieu naturel, la biodiversité, et plus généralement notre environnement.

 C’est aujourd’hui le Dessoubre qui fait tristement parler de lui après la Loue ou le Doubs franco-suisse. Mais il n’y avait objectivement aucune raison pour que l’ensemble de nos rivières ne soit pas touché. Le même constat sur d’autres rivières confirme bien qu’il s’agit d’un problème global. Les rejets agricoles pouvant constituer la goutte d’eau qui fait déborder un vase déjà bien rempli.

 En cause, cela ne fait plus aucun doute, la multitude des rejets dans l’environnement, dont une partie liée à l’usage d’une quantité infinie de produits chimiques où la dose n’est pas le seul problème. L’effet « cocktail » par exemple, peut être largement en cause. Les produits sont tellement nombreux que personnes ne peut en évaluer les combinaisons possibles et les effets induits.  D’ailleurs, tous les produits chimiques ne sont pas tous identifiés ou tous mesurés. Les médicaments utilisés chez l’homme ou chez les animaux n’en sont qu’un exemple. Les effets sont potentiellement multiples, ne serait-ce que le développement des résistances aux antibiotiques dont on retrouve les métabolites dans le milieu naturel.

 Chacun doit se sentir interpellé dans sa vie personnelle, professionnelle ou autre. Il suffit de regarder sous les éviers, dans les maisons ou les appartements, pour comprendre. Et de recenser les différentes activités professionnelles, qu’elles soient agricole et agroalimentaire, sylvicole ou encore industrielle.

 L’interdiction qui a été faite pour les collectivités et les particuliers d’utiliser des produits phytosanitaires constitue un progrès. On peut toutefois regretter qu’elle n’entre en vigueur qu’en 2020 pour les premières et en 2022 pour les seconds. C’est le compromis sur lequel les parlementaires écologistes ont dû céder pour faire adopter cette loi *.

 Le réchauffement climatique constitue un facteur aggravant, et avec lui, la baisse des débits des cours d’eau liés aux perturbations climatiques ; le tout contribuant à un réchauffement de l’eau et à une moindre oxygénation du milieu. Des éléments qui peuvent expliquer l’intérêt de la suppression des barrages qui, en retenant l’eau, contribuent un peu plus à son réchauffement.

 Il ne faut pas non plus oublier que la pollution de l’eau peut également trouver son origine dans la pollution de l’air, qui véhicule des molécules qui vont se dissoudre dans l’eau [retombées sur les sols de polluants atmosphériques entraînés par la pluie par exemple (www.cnrs.fr)].

 L’artificialisation et l’érosion des sols du fait de l’urbanisation parfois anarchique, et l’absence de couverture végétale des terres agricoles pendant une grande partie de l’année contribuent à la concentration des pollutions ainsi qu’à l’accentuation des variations du débit des rivières, dont on a déjà signalé les effets négatifs précédemment. Tout se tient et se surajoute.

 Nous sommes bien dans la complexité et il faut l’accepter telle qu’elle est, même si cela ne facilite pas l’action publique.

 Les installations d’épuration de l’eau sont nécessaires, à condition d’être maintenues en bon état de marche, comme sont indispensables les bonnes pratiques de stockage et d’épandage des effluents agricoles. Mais nous n’échapperons pas à une remise en cause en profondeur et au nécessaire changement de notre modèle de développement. Cela concerne en particulier la fabrication et l’usage des pesticides, médicaments et autres produits phytosanitaires ; tout comme les standards de production du lait, des céréales ou du bétail. Il est également impératif de prendre en compte la nature du sol pour ne pas lui demander de donner plus qu’il ne peut donner, ou de recevoir plus qu’il ne peut encaisser, en particulier lorsqu’il présente une structure karstique sous-jacente.

 Nous sommes confrontés à une question écologique, et donc économique. Il serait temps d’arrêter d’opposer l’un à l’autre pour ne pas scier la branche sur laquelle est assise notre économie et reposent nos emplois. C’est un pacte que la société doit passer avec elle-même, un pacte solidaire, qui associe tous les acteurs. Un pacte où personne n’est montré du doigt. Soyons lucides et regardons les problèmes en face. Et si, ici ou là, une activité devait être ralentie ou fragilisée, c’est ensemble que nous devons nous engager à soutenir son adaptation, son évolution vers le modèle de production de demain, un modèle qui devra replacer la nature au centre, et l’homme à son écoute, d’une manière ou d’une autre. Laissons le progrès nous guider.

 

Éric Alauzet.

* http://ericalauzet.eelv.fr/niche-ecolo-lusage-des-produit...

 

Ajout du 8 avril 2014 :

Pollution par le lisier d'un ruisseau haut-saônois. Voir un premier article de France 3 Franche-Comté et un autre article sur le même sujet.

 

Voir également dans ce même blog :

 

- La santé du Doubs mise à prix

- La Loue en avril 2011

- Mortalité des poissons dans le Doubs

- l'alerte lancée par Pascal P.

- Menaces sur le Doubs franco-suisse

- Proliférations algales dans la Haute vallée du Doubs

- Prolifération de Cyanobactéries dans la Loue

- Pathologie des poissons d'eau douce

 

Ajout du 17 mai 2014

Manifestation organisée à Saint-Hippolyte pour dénoncer la pollution des trois rivières de la région : le Doubs, la Loue et le Dessoubre

 

Le samedi 17 mai 2014, la bourgade de Saint-Hippolyte, lieu du confluent Dessoubre-Doubs a été le cadre d'une manifestation à l'initiative du collectif Doubs Dessoubre et de SOS Loue et rivières comtoises.

Plus de 1500 personnes ont protesté contre la pollution de nos rivières comtoises.

Voir à ce propos le reportage de France 3 Franche-Comté.

 

Compte rendu de cette même manifestation par l'Est Républicain.

 

Trois rivières comtoises en danger (Est Républicain édition du Doubs 18/05/2014)

Deux mille personnes ont pris part, hier, à la manifestation organisée à Saint-Hippolyte pour dénoncer la pollution des trois rivières joyaux de la région : le Doubs, la Loue et le Dessoubre.

Journée de réflexion et de protestation, hier, à Saint-Hippolyte, petite cité de caractère située au confluent du Doubs et du Dessoubre. Deux rivières qui, avec la Loue, constituent le joyau de la Franche-Comté, et au-delà, tous s'accordant avec le sénateur-maire d'Audincourt, Martial Bourquin, pour les classer « parmi les plus belles d'Europe ! »

 L'élu, ceint de son écharpe tricolore, a fait mouche dans le public lorsqu'il a énoncé sa proposition : « Faire une grande expérimentation nationale dans les trois bassins versants du Doubs, de la Loue et du Dessoubre pour qu'enfin, on sauve nos rivières ! » Et il a été salué pas une salve d'applaudissements quand il a lancé : « Il faut interdire le Roundup ! Il doit être interdit car ce désherbant est un poison ! »

 Claude Jeannerot, hué

 La journée, avec des conférences le matin, un pique-nique champêtre à midi entre militants franco-suisses, une manifestation suivie par quelque 2.000 défenseurs de la nature et des rivières qui se sont regroupés au Clos Pascal pour entendre les orateurs, avait un caractère familial et bon enfant. Au micro, tour à tour, Serge Cagnon, maire de Saint-Hippolyte, Anne-Pantel, représentante des commerçants qui s'associent aux revendications des deux collectifs Doubs-Dessoubre et SOS Loue et rivières comtoises, organisateurs de ce rassemblement, Lucienne Merguin-Rossé, de l'ONG suisse Pro Natura et Marc Goux, de Saône-Doubs vivant, ont déploré l'état des trois rivières. Tous ont réclamé des mesures urgentes. « Pas des mesurettes », prises par « des politiques magiciens qui nous font croire que tout va bien ! »

 Christian Triboulet, animateur de Doubs-Dessoubre, a lu un message des paysans exprimant leur « volonté de travailler ensemble et de dégager des mesures pour l'environnement ». Avec un accueil positif à la clé. Sandrine Bélier, députée européenne surnommée, a-t-on appris, « Miss Biodiversité » à Strasbourg, a pris l'engagement d'inciter le Parlement européen à « s'interroger sur les sols karstiques en Franche-Comté et en Europe ».

 Seul le sénateur Claude Jeannerot, président du conseil général du Doubs, a été chahuté et hué par une poignée de participants apparemment mécontents du peu de résultats obtenus par la collectivité. « En trois ans, le conseil général a beaucoup fait et beaucoup dépensé... », a martelé l'élu. « Ouuuuhhh », l'a coupé un manifestant, tandis que dans le public certains lançaient . « Si t'avais tant fait, on n'en serait pas là ! ». Le président du département a dû hausser le ton et même se mettre en colère pour ramener le calme. Il a alors dit « assumer avec modestie et détermination » ces faibles résultats imputables, selon lui, aux « cinquante années passées à détruire ». « Alors, il faudra beaucoup de temps pour reconstruire », a  ajouté le sénateur Jeannerot, avant de conclure sur une note optimiste : « Rétablir la vie dans nos rivières, c'est possible ! ».

Un pôle-karst en Franche-Comté

 La présidente de la Région Franche-Comté, Marie-Guite Dufay intervenant en dernier, a volé au secours de Claude Jeannerot :  « Soyons unis. Ne nous laissons pas aller à l'intolérance », a exhorté la présidente, avant d'insister sur « le travail considérable fait par le conseil général, qui peut servir de base à l'organisation d'un débat sur l'eau », dans le cadre du « pôle-karst ». Réflexion que la Région souhaite initier rapidement.

 José GONZALVEZ

 

Vous pouvez également visionner des vidéos très fouillées au sujet des problèmes du Doubs à l'adresse ci-dessous :
Le lien: http://www.pronatura-ju.ch  et choisir le fichier Doubs.

 

Les pollutions agricoles et domestiques sont mises en cause pour expliquer l'état lamentable de nos rivières. Or un petit tour de passe-passe a été commis pendant les vacances de Noël 2011 par le Ministère de l'Agriculture !


À peine croyable : c'est en pleine période de fêtes de Noël et du Nouvel An que le ministre de l'agriculture a choisi de "consulter le public" sur un projet de modification de la réglementation relative aux zones d'excédent structurel de lisier ! Chacun le sait, en cette période de fêtes, les citoyens surveillent assidument les projets de textes mis en ligne sur le site internet du ministère de l'agriculture...

 

Une pétition à signer :

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/elevages-deregle...