27/02/2019
Secrets de la Creuse
Secrets de la Creuse
Par Dominique Delfino
Photographe naturaliste et animalier
Le vallon de la Creuse offre une balade pleine de découvertes rythmée par le parcours du ruisseau qui serpente à travers un relief karstique.
Cliché © Dominique Delfino
De sa source au pied de Blamont (25) à sa confluence avec la Doue à Glay (pour former le Gland), la Creuse témoigne des particularités de la nature du terrain.
Le murmure de l'eau qui court sur les rochers s'infiltre, disparaît pour resurgir plus en aval est à l'origine d'un phénomène naturel curieux.
Lorsque que la Creuse est à un niveau moyen, une partie de ses eaux disparaît entre les dalles jusqu’à provoquer une baisse sensible du niveau ce qui, à petite échelle, rappelle et explique simplement l'épisode de sécheresse du Doubs en aval de Pontarlier durant l'été dernier 2018.
Un ruisseau où il fait bon se poser, contempler l'eau qui file avec le temps telle cette pose photographique où la Creuse semble défier les saisons.
Cliché © Dominique Delfino
26/02/2019
Milieux humides, milieux utiles du Jura
Milieux humides, milieux utiles du Jura
Exposition / Causerie
La soirée "Milieux humides, milieux utiles" débutera à 18h30 par une présentation de l’exposition de photographies de Gérard JACQUIER intitulée « Trésors des eaux jurassiennes », et ce jusqu’à 19h45.
Après une courte pause, la soirée reprendra vers 20h30 avec l’intervention de Manon GISBERT, Coordinatrice du Pôle Milieux humides Bourgogne-Franche-Comté (Conservatoire d’espaces naturels de Franche-Comté) sur les intérêts et les enjeux associés aux milieux humides.
Exposition/causerie organisée vendredi 8 mars.
Rendez-vous dès 18h30 (exposition) à la médiathèque d'Orgelet, ou à 20h30 pour l'intervention.
Animé par le Pôle Milieux Humides Bourgogne-Franche-Comté.
L’équipe Natura 2000
Site Natura 2000 Petite Montagne du Jura
http://petitemontagnedujura-n2000.fr
natura2000@petitemontagne.fr
03 84 25 39 78
20/02/2019
Trop beau, l'étourneau sansonnet
Trop beau, l'étourneau sansonnet
par Dominique Delfino
Photographe naturiste et animalier
Contrairement à d'autres espèces, l'étourneau sansonnet n'est pas un oiseau qui fréquente de manière régulière les mangeoires. Omnivore, il pratique un régime alimentaire qui comporte à la fois des aliments d’origine végétale ou animale.
Souvent confondu avec le merle noir, l'étourneau est pourtant bien différent. Son plumage noir brillant et moucheté dont émanent de nombreux reflets métalliques, en fait un oiseau de toute beauté.
Connu pour ses performances vocales, il est capable d'imiter avec une grande précision d'autres espèces ainsi que des bruits non biologiques issus de son environnement.
Le caractère social de cette espèce est très particulier. Sauf durant la période de reproduction où ces oiseaux vivent en couple, ils peuvent former différents types de rassemblements. C'est notamment la formation de ''dortoirs'' pour la nuit qui se révèle le phénomène le plus spectaculaire.
Cliché © Dominique Delfino
Diaporama sur : estrepublicain.fr Édition Belfort-Montbéliard.
10:22 Publié dans Ornithologie, Photographes naturalistes et scientifiques | Tags : dominique delfino, étourneau sansonnet, sturnus vulgaris, sturnidés, passériformes | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
19/02/2019
Dole Tourisme & week-end Gourmand du Chat Perché
Dole Tourisme & week-end Gourmand du Chat Perché
C'est avec grand plaisir que nous vous adressons le nouveau dossier de presse de Dole Tourisme.
Notre destination que certains d'entre vous connaissent déjà et apprécient, bénéficie de nombreux atouts.
Située à mi-chemin entre Dijon et Besançon, au cœur de la Bourgogne/Franche-Comté, elle présente l'avantage d'une très bonne desserte ferroviaire et autoroutière.
Riche d'un patrimoine prestigieux reflet de son histoire, les amateurs d'art et d'histoire se trouvent charmés devant autant de trésors.
La ville est au cœur d'une nature composée de vastes forêts, de rivières et canaux, supports de nombreuses activités sportives et touristiques.
Quant aux épicuriens et gastronomes, ceux-ci trouvent également des tables de renom où produits frais et du terroir sont travaillés à leur juste valeur.
Enfin, riche en évènementiels, la ville et ses environs offrent de nombreuses possibilités de distraction pour chaque goût, tout au long de l'année.
Nous attirons d'ailleurs à juste titre votre intérêt sur quelques-uns méritant particulièrement une mise en avant (cf pièce jointe) :
- Pupitres en Liberté les 06 & 07 avril 2019,
- Dole en Médiéval le 18 mai 2019,
- Le festival Cirque et Fanfares les 08 & 09 juin 2019 www.cirqueetfanfaresadole.com,
- La Fête de l'Eau le 07 juillet 2019,
- Le week-end gourmand du Chat Perché les 27,28 et 29 septembre 2019 www.weekend-gourmand-dole.fr,
Nous vous invitons d'ailleurs à découvrir le nouveau dossier de presse du Weekend Gourmand du Chat perché.
Cette année, nous vous informons en primeur que la vente des pass se fera à partir du lundi 03 juin pour les pass et du lundi 1er juillet pour les banquets en ligne.
- La Salon Régal Expo (22 au 24 nov 2019).
Restant à votre disposition pour toute question, suggestion ou conseil sur vos prochains projets de reportages, je vous souhaite une bonne lecture.
Très cordialement,
Cliquez sur l'image pour l'agrandir
08:33 Publié dans Actualité des Sciences, Patrimoine franc-comtois et jurassien | Tags : dole tourisme, week-end gourmand du chat perché | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
16/02/2019
Comment la couverture de survie, si fine, peut-elle nous protéger ?
Comment la couverture de survie, si fine, peut-elle nous protéger ?
Par Sarah Sermondadaz le 23.11.2018 à 17h33 (Sciences et Avenir)
Qu'est-ce qui fait l'efficacité des couvertures de survie, qui mesurent pourtant moins d'un millimètre d'épaisseur ? Retour sur l'histoire d'un matériau originellement conçu... pour l'espace !
Pourquoi les pompiers nous recouvrent-ils, lors d'une intervention de secours, d'une couverture de survie qui mesure moins d'un millimètre ? Comment fonctionne-t-elle ?.
Place à l'étonnante histoire de la couverture de survie, un matériau à l'origine développée par la Nasa... pour ses équipements spatiaux !
La couverture de survie développée par la Nasa dès 1964
Ce matériau est en fait formé d'une très fine couche de plastique (le plus souvent du polytéréphtalate d'éthylène, abrégé "PET"), ensuite recouvert sur ses deux faces par un revêtement métallique, à l'origine de l'aluminium. L'intérêt : le revêtement métallique réfléchit à 90% le rayonnement infrarouge pour limiter un refroidissement ou à l'inverse un échauffement. Pourquoi bloquer les infrarouges pour éviter les déperditions thermiques ? Rappelons que les objets chauds émettent spontanément du rayonnement, principalement dans le domaine des infrarouges. Cela a été théorisé par plusieurs lois physiques, dites du "corps noir". Le rayonnement n'est toutefois qu'un des trois modes de transfert thermique, avec la conduction à travers le matériau (l'intérêt du PET étant sa faible conductivité thermique), et la convection, liée aux mouvements d'air.
TRANSFERT TECHNOLOGIQUE. Mais cet ingénieux matériau a au départ été conçu... pour l'espace ! En anglais, on les appelle d'ailleurs aussi "space blankets". Dès 1964, l'Agence spatiale américaine (Nasa) planche en effet sur l'isolation des satellites, navettes, ou même combinaisons spatiales, qui doivent être protégées de la lumière du soleil pour éviter la surchauffe, délétère non seulement pour les cosmonautes, mais aussi pour les instruments. La problématique s'est à l'origine posée pour la première station américaine Skylab (depuis désorbitée), qui surchauffait régulièrement à plus de 54°C. Depuis, le matériau a été utilisé sur quasiment toutes les missions spatiales américaines, d'Apollo au télescope James Webb. Mais un jour, un ancien employé de la société sous-traitant sa fabrication pour l'agence américaine a eu l'idée de l'utiliser... en fin de marathon, afin d'éviter l'hypothermie ! La Nasa relate cette longue histoire sur son site web (an anglais).
Deux faces métallisées distinctes pour lutter contre le chaud et le froid
Progressivement, l'usage de ces "couvertures", dites "isothermes" puisqu'elles permettent le maintien du corps à la température de 37°C, s'est étendu à l'armée américaine, aux hôpitaux afin de prévenir l'hypothermie avant ou après une opération, et finalement au secours aux personnes. Aujourd'hui, le principe a même été décliné pour certains sacs de couchage et vêtements techniques. L'épaisseur du matériau varie selon ses usages : quelques centaines de microns pour les applications spatiales, mais à peine plus d'un micron pour une couverture de survie médicale, selon cette fiche technique.
DOUBLE-FACE. Les couvertures de survie actuelles sont revêtues de deux faces métallisées distinctes, respectivement dorée et argentée. Elles répondent à deux fonctions distinctes : le côté argenté, initialement développé par la Nasa, réfléchit 90% du rayonnement infrarouge, tandis que le côté doré absorbe 50% de la chaleur incidente. De ce fait, si on positionne la face dorée vers l'extérieur, on protège la personne de l'humidité et du froid, en retenant sa chaleur corporelle. Si à l'inverse, on la place côté intérieur, on le protège du coup de chaud. Le PET joue de plus le rôle de pare-vapeur, en isolant de l'humidité ambiante, ou à l'inverse en évitant la déshydratation.
Miraculeux puisqu'il permet de sauver des vies, cet étonnant produit doit toutefois être manipulé avec précautions : facilement inflammable, il ne doit jamais être utilisé à l'extérieur en cas d'orage ou près de matières incandescentes... et surtout, il ne faut jamais recouvrir la tête de la victime ou du malade avec, afin de ne pas lui faire risquer un étouffement. Une bonne raison, donc, de laisser faire les pompiers !
09:49 Publié dans Environnement-Écologie, Médecine, Nature et santé | Tags : couverture de survie, sciences et avenir | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
13/02/2019
Le grand show des pinsons du nord
Le grand show des pinsons du nord
par Dominique Delfino
Photographe naturaliste et animalier
Établi depuis au début de 2019 à la frontière entre Vendlincourt (Suisse) et Courtavon (Haut-Rhin), ce nouveau dortoir de pinsons du nord offre tous les jours un spectacle grandiose dont on ne peut se lasser.
Dès 16h30, les oiseaux arrivent par groupes de plus en plus importants jusqu'à constituer des flots continus de milliers de pinsons. À l'approche du site, ils tournoient, dessinent des ballets dans le ciel avant d'envahir les arbres sur lesquels ils passeront la nuit.
Cliché © Dominique Delfino
Le silence de la forêt se transforme progressivement en un fond de bruit de cascade produit par les cris de plus de vingt millions de pinsons concentrés sur un territoire restreint.
Durant une heure et demie, ce show céleste captive l'attention avant que cette féerie ne s'efface progressivement dans l'obscurité.
Les pinsons quittent le dortoir dès huit heures le matin. À la recherche de faînes (fruits du hêtre), ils se dispersent jusqu'à cinquante kilomètres de leur dortoir. Avec un peu de chance, quelques-uns d'entre eux fréquenteront votre mangeoire où ils trouveront les graines de tournesol dont ils sont également friands.
Cliché © Dominique Delfino
16:10 Publié dans Ornithologie, Photographes naturalistes et scientifiques | Tags : dominique delfino, photographe naturaliste et animalier, pinson du nord, ornithologie, courtavon, vendlincourt | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/02/2019
GRAND DÉBAT SORTIR DU CADRE POUR PERMETTRE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE ET SOLIDAIRE
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
16:00 Publié dans Actualité des Sciences, Environnement-Écologie | Tags : france nature environnement, grand débat | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
L'Allan en mode hivernal
L'Allan en mode hivernal
par Dominique Delfino
Photographe naturaliste et animalier
Ambiance hivernale sur la basse vallée de l'Allan après les quelques chutes de neige en plaine de ces derniers jours.
Le lieu-dit ''du Moulin'' à Allenjoie revêt un caractère particulier. Le cours libre et sauvage de la rivière modelé chaque année par la dynamique naturelle du cours d'eau offre, au jour le jour, à chaque saison, de véritables tableaux.
Ce sont les crues qui façonnent ce paysage tout en maintenant des biotopes indispensables à de nombreuses espèces animales.
La neige accentue un graphisme sur ce secteur classé en espace naturel sensible, renforçant ainsi le dessin qui caractérisent ce milieu.
Une ambiance éphémère, renforcée par quelques rayons de lumière dont il faut vite profiter le temps d'un jour.
Cliché © Dominique Delfino