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30/06/2018

Embrassades entre limaces léopards

Embrassades entre limaces léopards

 

par André Guyard

 

En Franche-Comté, le mois de juin 2018 fut ensoleillé et très sec. Mais la température ressentie fut modérée par une violente bise. Ce samedi 30 juin vers six heures du matin, j'ai pu observer une étreinte de deux limaces léopards qui avaient escaladé la façade sud-est de ma maison et qui étaient étroitement enlacées.

 

Limax-maximus_01_450.jpg

Étreinte entre deux limaces léopards

 

 

L'étreinte dura une demi-heure environ et je restai à l'affût pour guetter  l'enlacement des pénis des deux congénères de cette espèce hermaphrodite. Malheureusement, il ne s'agissait que d'une simple embrassade et l'un des individus quitta son congénère dans un parcours vertical descendant abandonnant une piste de mucus.

 

Au bout d'une vingtaine de cm, il se ravisa, fit volte-face et se mit à brouter son chemin de mucus.

 

limax maximus,limace léopard,andré guyard

Dans cette nouvelle ascension, on peut voir

le pneumostome grand ouvert

 

limax maximus,limace léopard,andré guyard

Bon appétit !

 

Le partenaire supérieur entreprit alors une descente le long du ruban de mucus pour prendre part à la dégustation.

 

limax maximus,limace léopard,andré guyard

À la rencontre l'un de l'autre

 

Au contact de l'autre, le partenaire inférieur fit alors demi-tour pour s'enfuir et regagner l'horizontalité de la terrasse, puis l'ombre du feuillage.

 

limax maximus,limace léopard,andré guyard

Traversée de la terrasse

 

En conclusion : un simple flirt, sans fécondation réciproque !

 

La mort du pic épeiche juvénile

La mort du pic épeiche juvénile

 

par André Guyard

Pic-Épeiche-450.jpg

Pendant que ses congénères adultes se gavaient de cerises,

 

Pic-épeiche-jeune-450.jpg

un juvénile est venu se fracasser contre la vitre de la salle de séjour.

 

Voir aussi sur ce même blog l'article sur le pic épeiche et le pic mar

07:03 Publié dans Ornithologie | Tags : pic épeiche | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

28/06/2018

Pie-grièche écorcheur : nourrissage des jeunes

Nourrissage de haut vol

 

Par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

De retour de migration dès le mois de mai, la Pie-grièche écorcheur fréquente les prairies diversifiées riches en insectes, parsemées de buisson épineux où elle peut se réfugier et construire son nid.

 

Les ronciers du plateau de Brognard constituent le refuge pour de nombreuses espèces animales. Les cris de poussins venant tout juste de quitter le nid attirent mon attention. Je découvre alors trois jeunes voletant dans le buisson tout en se manifestant bruyamment pour attirer l'attention des adultes.

 

L'un des poussins prend alors de la hauteur perché sur une vielle racine et bat vivement des ailes à l'approche de la femelle.

 

Le nourrissage ne tardera pas sur ce poste privilégié pour un cadrage photo inespéré.

 

Durant deux à trois semaines, les adultes poursuivront cette tâche jusqu'à l'émancipation totale des jeunes.

 

Préserver les haies et buissons sauvages est indispensable au maintien de cette très belle espèce vulnérable.

 

Pie-grièche-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

22/06/2018

Le Gazé ou piéride de l'aubépine

La prairie source de vie

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

 

La fauche tardive des prairies, essentiellement liée cette année aux mauvaises conditions météo, a largement favorisé le développement de la flore.

 

Bien souvent, les coupes précoces durant le mois de mai ne laissent pas le temps aux fleurs de voir le jour stoppant ainsi toute la vie qui se développe au sein de la prairie.

 

Les oiseaux qui nichent au sol, les mammifères (faons et levreaux) et bien entendu les très nombreux insectes sont les acteurs de ces milieux naturels.

 

Le constat est saisissant cette année.

 

Une grande quantité d'insectes anime ces espaces où, plus particulièrement, papillons et libellules ''volent de partout''.

 

Et, même si la diminution de leurs effectifs demeure globalement préoccupante, ces papillons (Gazé ou Piéride de l'aubépine) photographiés dans une prairie sèche, butinant un Orchis pyramidal, en sont la parfaite illustration.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

21/06/2018

Pour nos paysages jurassiens, Stop à la destruction des affleurements rocheux !

Pour nos paysages jurassiens,

Stop à la destruction des affleurements rocheux !

 

Paturage-comtois-450.jpg

 

 

Signez la pétition :

Pour nos paysages jurassiens, Stop à la destruction des affleurements rocheux !

 

Considérant :

 

- les propos du préfet du Doubs : « eu égard à l’impact potentiel sur les paysages et la biodiversité et in fine le lien avec la qualité des eaux de nos rivières, la nécessité d’encadrer l’usage du casse-cailloux semble donc claire » ;


- le fait que les habitats liés aux zones d’affleurement rocheux sont classés « d’intérêt européen, classés prioritaires » ;


- la demande du Conseil scientifique du patrimoine naturel de BFC : « rendre obligatoire la conservation des affleurements rocheux… sur les territoires agricoles du Haut-Doubs et du Haut-Jura »,

 

L'utilisation du casse-cailloux (ou broyeur de roches) pour détruire les affleurements rocheux dans les pâturages du massif jurassien s’intensifie année après année.

 

Pourtant ces milieux sont particulièrement riches en biodiversité, leur destruction est irrémédiable, ils sont transformés en banales prairies pauvres en faune et en flore.

 

Le passage du casse-cailloux est le symbole d’une pratique qui abîme et banalise les paysages typiques du Massif jurassien, chers aux habitants et aux visiteurs.

 

 Avant qu’il ne soit trop tard, pour que nos enfants et petits-enfants puissent connaître et apprécier ces paysages qui constituent l'identité de notre massif, nous demandons au préfet de la région Bourgogne Franche-Comté l’application en urgence d’un moratoire pour protéger les affleurements rocheux et ainsi garantir la préservation de notre patrimoine commun.

18/06/2018

MONTAGNE D'OR : DÉBAT PUBLIC OU JUSTIFICATION D’UN PROJET DÉJÀ ACTÉ ?

Logo_Principal_ROUGE_180.pngCOMMUNIQUÉ DE PRESSE DU LUNDI 18 JUIN 2018

 

MONTAGNE D'OR : DÉBAT PUBLIC OU

JUSTIFICATION D’UN PROJET DÉJÀ ACTÉ ?

 

 

Lire également le coup de gueule  (16/10/2018) d'Isabelle Autissier Présidente du WWF

 

Alors que le débat public en Guyane sur le projet minier industriel « Montagne d'or » se termine dans moins d’un mois, France Nature Environnement et Guyane Nature Environnement s’interrogent sur les conditions dans lesquelles celui-ci s’est déroulé. Les associations dressent un premier bilan mitigé, voire négatif de ces échanges : des documents incomplets et des réunions floues, ne permettant pas de se faire une véritable opinion sur ce projet colossal.

 

Un débat public source de frustrations

 

Depuis le début du débat public, la commission particulière du débat public en Guyane rencontre les acteurs du territoire, avec la participation de la Compagnie minière Montagne d'Or. Ces rencontres revêtent plusieurs formes : réunions de proximité et générales, ateliers thématiques, le tout complété par une plateforme participative, où les citoyens peuvent déposer des remarques, des cahiers d’acteurs…

 

Sur le papier donc, les conditions sont réunies pour un débat apaisé, permettant aux différentes parties de présenter leurs arguments et d’obtenir des réponses à leurs questions. La réalité laisse pourtant à désirer : sur la plateforme participative d’abord, présentée comme un lieu d’expression, les réponses aux questions sont souvent approximatives et certaines peu informatives (études d’impact, stériles et métaux lourds, transport des matières dangereuses…). Ensuite, sur le terrain : lors des réunions, loin d’apporter un éclairage indispensable sur les multiples enjeux techniques et écologiques du projet, les réponses aux questions s’avèrent évasives et peu concrètes.

 

Rémi Girault, président de Guyane Nature Environnement, s’inquiète : « ce débat devrait permettre à chacun de se faire une opinion sur le projet, dans un climat propice au dialogue. Or pour le moment, la justification l'emporte sur l'analyse. Comment, dans ce contexte, disposer d’une information objective, complète et partagée ? » Quant à l'information, de nombreux documents sont en version provisoire. Des fiches complémentaires demandées par la Commission Nationale, comme la fiche sur les risques industriels, ne sont pas suffisamment approfondies pour éclairer le débat. Par ailleurs, la Compagnie minière Montagne d’Or doit réaliser des expertises complémentaires. A moins d’un mois de la fin du débat public, ces études ne sont toujours pas toutes disponibles.

 

Un autre projet de territoire pour la Guyane

 

Au-delà des limites sur le déroulement d’un vrai débat technique et démocratique, une question de fond persiste : comment concilier le développement d’un tel projet miner et la préservation des espaces naturels, hauts lieux de biodiversité et de culture, essentiels aux populations locales et aux peuples amérindiens ? La Compagnie minière Montagne d’Or cherche à minimiser les réels impacts environnementaux de son projet, mais n’apporte aucun élément permettant de rassurer les associations.

 

Pour Michel Dubromel, président de France Nature Environnement, « le bilan dressé nous conforte dans notre demande d’abandon du projet minier "Montagne d'Or". A l’heure où le déclin de la biodiversité est un sujet d’inquiétude récurrent, la Guyane mérite mieux sur la scène internationale qu'une réputation de mine industrielle. Il est temps d'imaginer un autre projet, d'ampleur, novateur et tourné vers l'avenir, à l'aune des formidables richesses naturelles, culturelles et sociétales de la Guyane ».

 

Lire le dossier « La Montagne d'Or en Guyane : un gouffre environnemental et financier »

 

Voir toutes les publications de France Nature Environnement sur la Montagne d’or

 

France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l´environnement. C´est la porte-parole d´un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 71 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. France Nature Environnement, partout où la nature a besoin de nous. www.fne.asso.fr

14/06/2018

Rouge-queue à front blanc

Nœud papillon

 

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

 

Nourrissage non stop pour ce couple de Rouges-queue à front blanc (cousin du Rouge-queue noir) dont le nid a été confectionné dans un nichoir.

 

Dès le lever du jour, les oiseaux chassent inlassablement les proies constituées d'insectes, larves, chenilles destinées aux poussins douillettement installés dans la petite boite en bois.

 

Durant près de quinze jours, le va-et-vient permanent des adultes assure une croissance rapide des jeunes avant qu'ils ne prennent leur envol.

 

La capture des prises offre de temps à autre de belles surprises quant à la nature des proies. Ce papillon attrapé par la femelle en est la parfaite représentation.

 

Notre dame Rouge-queue fait ainsi preuve d'une élégance certaine avec ce nœud papillon grandeur nature.

 

Rouge-queue-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

Rouge-queue à front blanc mâle

Un mâle dans tous ses éclats

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

 

Impensable de ne pas mettre en avant ce joli mâle de Rouge queue à front blanc après avoir présenté lors du précédent sujet l'élégante femelle avec son ''nœud papillon''.

 

Plus coloré que le Rouge queue noir à dominante gris sombre, c'est également le front blanc dont il tient son nom qui caractérise ce Rouge queue.

 

Les deux adultes nourrissent ici les poussins à l'abri dans un nichoir. La délicate capture des proies permet d'identifier facilement les nombreux insectes et larves prisonnières du bec et bien souvent encore vivantes.

 

Le couple se croise ainsi à un rythme soutenu. Toutes les cinq minutes environ, les poussins qui se manifestent aujourd'hui à l'entrée du nichoir, reçoivent la nourriture, une becquée dont ils profiteront encore au moins durant quinze jours après leur envol.

 

Le couple assure généralement une seconde nichée, de quoi bien s'occuper durant l'été qui se présente.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

12/06/2018

Loup y es-tu ?

Loup y es-tu ?

Dans "La bête qui mangeait le monde" (Arthaud),

Antoine Nochy part sur la piste

de Canis lupus

(Article de Frédéric Pagès du 16 mai 2018

pêché dans "Le Canard Enchaîné")

loup,canis lupus,antoine nochy

 

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RAFFINERIE DE LA MÈDE VS PLAN CONTRE LA DÉFORESTATION IMPORTÉE

FNE-logo.pngCOMMUNIQUE DE PRESSE MARDI 12 JUIN 2018


RAFFINERIE DE LA MÈDE VS PLAN CONTRE LA DÉFORESTATION IMPORTÉE : KO « TOTAL » DE L'ENVIRONNEMENT

 


Alors que le gouvernement promet depuis l’été dernier un grand plan de lutte contre la déforestation importée, il vient d’autoriser l’exploitation d’une raffinerie Total qui importera, dès cet été, un demi-million de tonnes d’huile de palme destinée à alimenter ses pompes à essence. France Nature Environnement dénonce un non-sens total d’un point de vue social, économique et environnemental ; et estime qu’à La Mède comme ailleurs, il est grand temps de stopper l’importation d’huile de palme issue de la déforestation.



La déforestation importée, un fléau grandissant

L’aggravation de la pression sur les forêts tropicales et du déficit commercial de la France sont une réalité qu'il faut prendre à bras le corps. Les statistiques de la FAO sont édifiantes : de 10 millions de dollars en 1970, les importations françaises d’huile de palme sont passées à 60 millions en 2000, pour atteindre plus de 500 millions de dollars en 2013. Septième plus gros importateur mondial d’huile de palme, la France en a importé 900 000 tonnes en 2017 et est loin d’être le seul pays à connaître cette explosion. Face au fléau de la déforestation, les constats scientifiques et les chiffres alarmants s’accumulent depuis plusieurs décennies. Les causes sont connues, un faisceau de solutions également, et des déclarations d’intention nationales ou internationales paraissent régulièrement. Malgré cela, les grands massifs forestiers tropicaux, les plus touchés par la déforestation, continuent de disparaître sous la pression de l’extension des surfaces agricoles, responsable de 73% de la déforestation.



Opposer les emplois à l'environnement n'a que trop duré : des alternatives existent

Le gouvernement a expliqué avoir hérité de ce dossier de reconversion de la raffinerie Total de La Mède, sans pouvoir réellement agir et en ayant le souci du maintien de l'emploi. Mais alors que le Parlement européen a voté l’interdiction de l’huile de palme dans les carburants en 2021, quelle pérennité pour ce projet ? Il existe pourtant des alternatives à l’importation massive d’huile de palme, comme la valorisation locale des huiles alimentaires usagées, dont le rapport bénéfices-impacts environnementaux est nettement plus favorable. Cela créerait même des emplois au-delà du seul site de Total à La Mède, ce que ne permettra pas l’utilisation d’huile de palme importée. L’analyse des perspectives, y compris pour la sauvegarde de l’emploi, doit être entièrement revue à l’aune du vote des parlementaires européens, afin d’élaborer un projet pour le site de La Mède qui soit en mesure de perdurer après 2021.



Pour Gilles Marcel, Président de France Nature Environnement PACA, « cette autorisation de production de biocarburant va à l’encontre de la transition énergétique qui passe notamment par : moins de transport routier, la mobilité active et les transports collectifs. L’actuel projet de la Mède n’est résolument pas tourné vers l’avenir ».



Une Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée qui tarde à arriver

Pour que la consommation des Français ne provoque plus de déforestation à l'autre bout du monde, le gouvernement s’était engagé à publier, d'ici mars 2018, une Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée (SNDI). Cette stratégie doit couvrir de nombreux produits que nous consommons directement (cacao, café) ou indirectement (soja et maïs, pour nourrir le bétail dont nous consommons la viande, le lait ou les œufs). Présente dans une multitude de produits de consommation courante et facteur important de déforestation, l’huile de palme en fait évidemment partie.



Mais le processus patine. Les consultations préalables avec les parties prenantes ont été reportées puis finalement jugées superflues, la Stratégie Nationale fait toujours l’objet de discussions entre plusieurs ministères, influençant son niveau d’ambition. Rappelons qu'un projet de taxe sur l'huile de palme avait été abandonné en 2013 suite aux menaces de rétorsion commerciale des gouvernements indonésien et de malaisien, et que les importations de soja et de produits bovins, notamment du Brésil, sont au cœur des discussions sur le projet d’accord de libre-échange UE-Mercosur...



Il y a pourtant urgence à agir. En diminuant les importations pour, à terme, stopper les flux de produits qui causent la déforestation et aggravent le changement climatique, en garantissant la traçabilité des produits concernés et l’information des consommateurs, en supprimant les taux d’incorporation d’agrocarburants, en rééquilibrant la fiscalité qui permet encore à l’huile de palme d’être deux fois moins taxée que toutes les autres huiles végétales, en interrogeant notre modèle alimentaire et notre consommation de viande… La plupart de ces propositions ne sont pas nouvelles, le gouvernement en dispose depuis la publication en décembre 2016 d’un rapport officiel qu’il a lui-même commandité. Et au-delà de ces solutions, c’est plus globalement nos modes de consommations et de déplacement qu’il est nécessaire de repenser pour une transition écologique et énergétique.



Pour Julie Marsaud, coordinatrice du réseau Forêt de France Nature Environnement, « la Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée doit stopper ce qui constitue un véritable hold-up mortifère pour notre planète avec 7 millions d'hectares de forêts détruits chaque année. Elle doit également déboucher sur un cadre et un cap pour la France, ses citoyens, les acteurs économiques et les salariés engagés dans cette filière. Elle ne peut se faire au coup par coup comme ce fut le cas à la Mède ».


Prochaine étape : les négociations, prévues cette semaine à Bruxelles, sur l'objectif acté par le Parlement européen d'une interdiction de l’huile de palme dans les carburants dans 3 ans. Espérons que la France soutiendra cet objectif ; et que le gouvernement proposera enfin, à l’échelle nationale, une véritable Stratégie Nationale de lutte contre la Déforestation Importée.


France Nature Environnement est la fédération française des associations de protection de la nature et de l'environnement. C'est la porte-parole d´un mouvement de 3500 associations, regroupées au sein de 71 organisations adhérentes, présentes sur tout le territoire français, en métropole et outre-mer. France Nature Environnement, partout où la nature a besoin de nous.

11/06/2018

Estivales du jardin à Dupdup

Estivales du jardin à Dupdup

 

par Bernard Dupont

 

Bonjour à tous,

 

Et hop c'est reparti pour un tour !

 

Le jardin à Dupdup rouvre ses portes pour une nouvelle saison avec toujours le même principe : 

- une animation sur un thème donné,

- un apéro,

- un repas partagé sur la terrasse pour celles et ceux qui auraient envie de prolonger les échanges.

 

Toutes les animations ont lieu le samedi matin à 9h30. Six dates sont proposées :

 

- 7 juillet : visite générale du jardin

- 14 juillet : tout savoir (ou presque) sur les tomates

- 28 juillet : avoir des salades de son jardin tous les jours de l'année

- 11 août : visite générale du jardin

- 25 août : melons, pastèques, potirons, concombres & Co

- 1er septembre : piments, poivrons, aubergines et physalis.

 

Le nombre de personnes est limité à 15 par séance.

 

Réservation-inscription obligatoire : jardindupdup@gmail.com

 

Contrairement à l'an passé où j'avais dû gérer une centaine d'inscriptions pour un seul thème, je ne pense pas que je ferai cette année de séances supplémentaires (enfin, en principe ...). Si une (ou plusieurs) séance(s) vous intéresse(nt), merci donc de vous inscrire très vite.

 

Joëlle et moi-même serons heureux de vous accueillir.

 

Bien cordialement.

 

Bernard DUPONT

 

Estivales-du-jardin-de-Dupdup-450.jpg

 

 

08/06/2018

Héron à la pêche dans le courant

Héron à la pêche dans le courant

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Je profite d'un déplacement sur Besançon pour emprunter la petite route qui longe la vallée du Doubs en aval de Baume les Dames.

 

À la hauteur du village de Laissey, le Doubs présente deux barrages comportant chacun une écluse. Sur le barrage amont, le débit impressionnant de la rivière me donne l'idée de réaliser un cliché en vitesse lente afin d'illustrer un ''filé d'eau''.

 

Alors que je prépare mon cadrage, un Héron cendré se présente dans le décor en s'installant sur le mur du seuil.

 

Sur les six clichés réalisés, j'ai pu enregistrer, durant cette pose d'une demi-seconde, une image où l'échassier est demeuré presque immobile. Une photographie presque nette de notre oiseau dans cette ambiance de mouvement intense.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

06/06/2018

Des vers invasifs prédateurs de vers de terre et d'escargots

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de vers de terre et d'escargots

 

Au moins six espèces de ces planaires terrestres qui évoluent dans les sols humides sont parvenues en France depuis près de 20 ans. On suppose que ces vers prédateurs inquiétants pour la biodiversité sont parvenus en France par transport de plantes tropicales. De sorte qu'ils craignent le froid et la sécheresse. En France, on les rencontre surtout dans le Midi (Alpes maritimes, Var, Pyrénées orientales, Pyrénées atlantiques).

 

Ces Plathelminthes (vers plats) appartiennent à la classe des Turbellariés. Contrairement aux Planaires ciliées que nous rencontrons dans nos eaux douces et qui mesurent 1 à 3 cm de long, ces vers plats sont des planaires terrestres. Ces vers plats sont des prédateurs contrairement aux douves (classe des Trématodes) ou aux ténias (classe des Cestodes) qui sont parasites des Vertébrés.

 

Ces espèces envahissantes se nourrissent de vers de terre et d'escargots. Ces invasions sont inquiétantes car ces planaires géantes ne possèdent pas de prédateurs en France. Au niveau de la tête, ces vers sécrètent une neurotoxine puissante qui tue leurs proies. Leur tégument sécrète un mucus qui contient des substances toxiques qui peuvent provoquer des allergies au manipulateur.

 

Parmi ces vers, deux espèces principales :  Bipalium kewense et Platydemus manokwari.

 

 Bipalium kewense

 

Bipalium kewense est un grand ver plat prédateur de la famille des Geoplanidae, parfois appelé «limace à tête de marteau» en raison de sa tête en forme de demi-lune. Sa longueur atteint le mètre ! On le rencontre rampant sur les sols humides. On pense qu'il est originaire d'Asie du Sud-Est. [1] B. kewense a été trouvé couvrant toute la partie sud de l'Amérique du Nord. [2]

 

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Ver de terre attaqué par Bipalium kewense

Cliché © Pierre Gros MBHN

 

Habitudes alimentaires

 

B. kewense est prédateur des vers de terre. Cependant, son comportement n'a pas été étudié de manière exhaustive et il pourrait éventuellement se nourrir d'autres organismes.

 

Reproduction

 

Toutes les espèces de Bipalium sont hermaphrodites. Bien qu'il y ait peu de preuves de reproduction sexuée chez ces planaires, plusieurs cas de capsules d'œufs ont été découverts. Ces capsules avaient plusieurs des mêmes caractéristiques que celles de B. adventitium, y compris la coloration et la période d'incubation. La capsule d'œuf la plus récente a découvert des descendants éclos qui ne ressemblaient pas complètement aux adultes et étaient considérablement plus gros que ceux de B. adventitum.

 

En revanche, comme les planaires d'eau douce, la fragmentation asexuée (scissiparité) est le principal moyen de reproduction chez B. kewense dans les régions tempérées. Chaque individu est donc un clone de son parent : un petit morceau se détache à l’arrière de l’animal et se transforme en adulte. La reproduction asexuée constitue une stratégie pour une espèce invasive d’envahir rapidement un territoire. Cela signifie aussi que chaque ver est potentiellement immortel.

 

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Platydemus manokwari

 

espèces invasives,

Platydemus manokwari :

Un nématode invasif qui menace

escargots et lombrics !

Cliché © Pierre Gros MNHN

 

espèces invasives

Carte des départements français envahis en 2013 par

des Plathelminthes terrestres invasifs
 INPN (http://inpn.mnhn.fr)

Carte établie par Jessica Thévenot

 

Des vers plats non indigènes (Plathelminthes) ont été observés dans treize pays européens. Ils appartiennent aux deux espèces : Bipalium kewense et Dolichoplana striata. Elles sont en grande partie observées dans des serres.

 

En outre, d'autres espèces de l'hémisphère sud telles que le plathelminthe néo-zélandais Arthurdendyus triangulatus observé au Royaume-Uni, en Irlande et dans les îles Féroé, le ver plat australien Australoplana sanguinea alba en Irlande et au Royaume-Uni et le ver plat australien Blue Garden Caenoplana coerulea en France, à Minorque et au Royaume-Uni.

 

Le Royaume-Uni compte douze espèces non indigènes ou plus, dont la plupart sont des espèces australiennes et néo-zélandaises. Ces espèces peuvent passer à un stade envahissant lorsque des conditions environnementales optimales se produisent. Ces vers plats peuvent alors causer des dommages économiques ou environnementaux.

 

En France à Caen[1], ont été identifiés des vers plats non indigènes de l'espèce Platydemus manokwari de Beauchamp en 1963 (Plathelminthes, Continenticola, Geoplanidae, Rhynchodeminae). Platydemus manokwari fait partie des «100 espèces extraterrestres les plus pauvres du monde». Des listes de documents géographiques mondiaux, des proies sur le terrain et des proies dans les laboratoires de P. manokwari sont fournies. Cette espèce est considérée comme une menace pour les lombrics et les escargots indigènes partout où elle est introduite.

 

espèces invasives

Platydemus_manokwari

Cliché © Pierre Gros (MNHN)

 

La découverte récente de P. manokwari en France représente une extension significative de la distribution de cette espèce exotique envahissante de la région indo-pacifique vers l'Europe. S'il a échappé à la serre, ce ver plat pourrait survivre à l'hiver et s'établir dans les pays tempérés.

 

L'existence de cette espèce en France nécessite une alerte précoce de cette incursion auprès des autorités de l'État et de l'Union Européenne, suivie de l'éradication du ver plat dans sa localité, un renforcement des mesures internes de quarantaine pour éviter la propagation du ver plat vers et depuis ce site, identifier, si possible, la source primaire probable du ver plat, et repérer d'autres incursions possibles qui pourraient résulter de la dispersion accidentelle des plantes et du sol du site.

 

[1] Justine J, Winsor L, Gey D, Gros P, Thévenot J. (2014) The invasive New Guinea flatworm Platydemus manokwari in France, the first record for Europe: time for action is now. PeerJ 2:e297 https://doi.org/10.7717/peerj.297

 

 En savoir plus : 

 

Winsor, L. 1983. A revision of the cosmopolitan land planarian Bipalium kewense Moseley, 1878 (Turbellaria: Tricladida: Terricola). Zool. J. of the Linnean Soc. 79: 61-100.

 

Ducey, P. K., J. Cerqua, L-J West, and M. Warner. 2006. Rare egg capsule production in the invasive terrestrial planarian Bipalium kewense. Southwest Naturalist 51(2):252-254.

 

On trouve sur internet pas mal d'articles concernant les plathelmithes terrestres, en particulier :

 

https://fr.wikipedia.org/wiki/Platydemus_manokwari

 

http://bit.ly/Plathelminthe

 

D'autres renseignements sur ce LIEN.

 

Un article sur ce problème : The invasive New Guinea flatworm Platydemus manokwari in France

 

03/06/2018

Petit Gravelot : extraordinaire homochromie

Petit Gravelot :

extraordinaire homochromie

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

Autrefois présent sur les bancs de graviers de l'Allan avant que la rivière soit détournée et canalisée, le Petit Gravelot est contraint à rechercher des milieux de substitution, notamment pour assurer la nidification.

 

Les plates-formes industrielles inoccupées de Technoland révèlent quelques surprises. La présence régulière et le comportement d'un couple de ce petit limicole laisse présager que les oiseaux s'imposent sur ce territoire, le temps de la reproduction étant venu.

 

Une observation prolongée à la longue vue permettra de localiser l'espace de nidification. La découverte du nid, une légère dépression garnie de petits cailloux abritant quatre œufs, constitue toujours un moment d'émotion.

 

Extraordinaire homochromie permettant d'assurer la sécurité de cette nichée au sein de cet environnement industriel.

 

Petit-Gravelot450.jpg

Nid du Petit Gravelot dans les graviers

Cliché © Dominique Delfino

 

Sur ce même blog, vous retrouverez les différents articles concernant le Petit Gravelot en renseignant la fenêtre "Rechercher" en haut et à droite de la page d'accueil. Il suffit de taper "petit gravelot".

Attention au panais sauvage et à la Berce du Caucase !

ATTENTION AU PANAIS SAUVAGE !

Sève du Panais sauvage,

sève de la Berce du Caucase

rendent la peau sensible au soleil

 

Randonneurs et promeneurs, faites attention à la sève de ces ombellifères : l'exposition de la peau la rend extrêmement sensible au soleil !

 

Le panais sauvage (Pastinaca sativa L. subsp. sylvestris (Mill.) Rouy & E. G. Camus) est une Apiacée (Ombellifère) envahissante dont la sève contient des toxines, soit des furocoumarines. Ces toxines activées par les rayons UV, peuvent, comme pour une autre Apiacée la berce du Caucase (Heracleum mantegazzianum), rendre la peau extrêmement sensible au soleil, causant des irritations cutanées voire des brûlures au premier et même au deuxième degré (Voir dyshidrose palmaire). Si vous constatez la présence de ces ombellifères, n’y touchez surtout pas.

 

 

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Ombelle de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage se propage rapidement et peut se retrouver en plusieurs lieux comme les terrains en friche, les bords des routes, les prés, les champs ouverts ou les remblais récents non végétalisés.

 

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 En présence du Panais sauvage, n’y touchez pas. Contrairement à la Berce du Caucase ou à d’autres plantes dangereuses pour la peau dans certaines conditions, il est relativement aisé de se débarrasser du Panais sauvage. Pour ce faire, simplement sectionner la tige à l’aide d’une pelle, sous le niveau du sol. Par la suite, disposer de la plante au rebut dans un sac de plastique.

 

Ne pas brûler la plante car le composé toxique peut se retrouver dans la fumée, ni la composter. N’oubliez pas de porter des vêtements protecteurs pour éviter tout contact avec la plante et surtout la sève. Si des symptômes de brûlure de contact avec la sève de la plante apparaissaient sur un membre de votre famille, il est conseillé de voir un médecin si les lésions font plus de 25 millimètres ou si un enfant est atteint.

 

Un témoignage (M. C.)

 

"Ci-dessous des photos de mes doigts atteints de dyshidrose palmaire après contact avec le Panais commun en date du 31 juillet 2017. En ce moment le tranchant des mains  est aussi atteint. Certains doigts sont plus touchés que d'autres.

 

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Cliché © Michel Cottet

 

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Cliché © Michel Cottet

 

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Cliché © Michel Cottet

 

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Cliché © Michel Cottet

 

Comme c'est envahissant et que j'en ai déjà beaucoup trop dans mon jardin, je vais avoir du mal à m'en débarrasser manuellement. Ça fait trois ans que je me suis rendu compte que cette plante était envahissante après que j'en aie semé quelques-unes volontairement pour favoriser la biodiversité en faveur des insectes (qui adorent venir butiner sur les ombelles). Quelle erreur ! Ces premiers arrachages ont provoqués mes premiers problèmes avec cette affection cutanée survenue il y a deux ans et qui me tracasse désormais beaucoup". 

 

Comment reconnaître le Panais sauvage

 

Il est important de savoir reconnaître le Panais sauvage puisqu’il est facile de le confondre avec d’autres plantes de la même famille moins redoutables.

 

 

Les caractéristiques du Panais sauvage sont les suivants : C’est une grande et vigoureuse plante herbacée de moyenne taille qui mesure de 0,8 à 1,6 m. Sa tige d'abord cylindrique et lisse, devient ensuite cannelurée d'aspect brillant, présentant de rares poils. Le diamètre approximatif de la tige à maturité est de 2,5 cm à la base.

 

Panais sauvage Pastinaca sativa_03_450.jpg

Tige cannelurée de  Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage produit des ombelles (en forme de parasol) de petite fleurs vert-jaunâtres. Les ombelles mesurent de 10 à 20 centimètres de diamètre. Les feuilles consistent en 2 à 5 paires de folioles. Ces folioles qui sont dentées sont à l’opposé l’une de l’autre sur la tige. Le feuillage du panais prend de l’ampleur (s’éloigne de la tige) jusqu’au milieu de la tige.

 

Panais sauvage Pastinaca-sativa_04-450.jpg

Feuille de Panais sauvage

Cliché DR

 

Le Panais sauvage est présent dans toute l'Europe. C'est une plante peu exigeante qui pousse sur les secteurs en friche, les talus… Il est très apprécié comme fourrage par les herbivores, les lapins, les ânes entre autres. Cultivé comme légume, ses racines charnues sont comestibles. Enfin, il est parfois utilisé comme plante médicinale.

 

Premiers soins

 

Que faire en cas de contact ou d’exposition à la sève de la plante ? Ce n’est pas directement la sève de la plante qui cause des brûlures, celle-ci rend plutôt la peau hypersensible aux UV qui est alors très rapidement brûlée par le soleil. Les mesures suivantes sont à prendre dans les cas où

 

1. La peau entre en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Éliminer la sève le plus rapidement possible en évitant de l’étendre.
  2. Utiliser un papier absorbant sans frotter.
  3. Laver au savon l’endroit en contact avec la sève après l’avoir absorbé, rincer abondamment à l’eau claire et se laver les mains.
  4. Changer de vêtements et les laver pour éviter la contamination d’autres parties du corps ou d’objets.
  5. Éviter l’exposition des zones touchées à la lumière en les couvrant (gants, pantalons longs, manches longues) pour une durée minimale de 48 heures.

 

2. Il y a une brûlure. Il faut :

 

  1. Éviter toute exposition au soleil pour un minimum d’une semaine ;
  2. Par la suite, limiter l’exposition au soleil en portant un vêtement couvrant les brûlures pour une durée de six mois. Dans l’impossibilité de couvrir les endroits atteints avec un vêtement, utiliser un écran solaire à haut indice de protection. (FPS 30 et plus).

 

3. Les yeux sont en contact avec la sève. Il faut :

 

  1. Rincer abondamment à l’eau claire (dix minutes minimum) ;
  2. Porter des lunettes de soleil foncées pour éviter l’exposition à la lumière.
  3. Consulter un médecin le plus tôt possible.

 

On consultera un médecin dans les cas où :

 

  1. Un enfant est atteint ;
  2. Les yeux sont atteints ;
  3. Des lésions importantes se développent ou plusieurs régions sont atteintes ; La peau est rouge et gonflée sur une étendue de plus du tiers du membre atteint; Il y a présence de cloques (ampoules) plus grandes qu’une pièce de 25 cents ;
  4. Il y a présence de pus (liquide jaune et opaque) sur les brûlures ; La personne atteinte fait de la fièvre. Si vous croyez avoir été en contact avec le panais sauvage ou si vous désirez plus d’information sur les mesures à prendre en cas de brûlure, vous pouvez communiquer avec l'hôpital le plus proche ou avec le Centre Antipoison et de Toxicovigilance de Lyon.

 

Pour en savoir plus :

https://www.amazon.fr/Photodermatoses-photoprotection-Mic...

https://fr.wikipedia.org/wiki/Panais

http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/field/news/croptalk/2013/ct-0613a3.htm

http://www.viva-media.ca/sante/attention-au-panais-sauvage/

https://www.onmeda.fr/forum/allergies/16176-remede-pour-allergie-au-panais

http://www.ville.prevost.qc.ca/uploads/Panais_sauvage_Document_information_Prevost.pdf

http://www.tvanouvelles.ca/2014/07/22/prenez-garde-au-panais-sauvage

http://www.journaldemontreal.com/2014/08/09/famille-brulee-par-une-plante-toxique

http://fr.rec.jardinage.narkive.com/UccJEc82/brulures-a-cause-de-plantes

Photodermatoses et photoprodtection

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01/06/2018

Tourbières Restaurées : visites guidées

Tourbières Restaurées : visites guidées

 

Dans le cadre des Journées européennes du patrimoine, le Parc naturel régional du Haut-Jura organise tous les ans des visites guidées des tourbières restaurées Toutes les informations sont disponibles aux liens suivants :
 

Découvrez la lettre d'information n°1 du programme Life Tourbières du Jura

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Le film "Tourbières, trésors cachés de la montagne jurassienne" est en ligne dans son intégralité : http://www.life-tourbieres-jura.fr/images-film-page.html