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29/11/2015

Jura bisontin, Reliefs, Paysages et Roches

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par Pierre Chauve professeur honoraire de Géologie à l'Université Franche-Comté et Patrick Rolin, maître de conférences à l'université de Bourgogne Franche-Comté.

 

 

Besançon, ville d'art et d'histoire, riche par son patrimoine architectural et ses fortifications, reconnues au patrimoine mondial de l'Unesco, possède un site exceptionnel qui mérite d'être expliqué.

 

La ville ancienne, entourée par une boucle du Doubs et dominée par la Citadelle de Vauban s'inscrit tout entière au front de la chaîne du Jura. Trois domaines du Jura externe sont présents à l'intérieur même du périmètre urbain. Deux alignements montagneux plissés et faillés, les Avant-Monts au nord et le faisceau bisontin au sud, encadrent le vaste plateau sur lequel s'est établie la ville. Besançon est ainsi l'une des rares villes où, à l'intérieur du périmètre urbain, et dans la ville même, peuvent s'observer les roches qui y sont présentes ainsi que les structures géologiques et morphologiques caractéristiques du Jura : plis, failles, monts, combes, cluses…

 

Le promeneur découvrira avec plaisir la géologie de la ville, les paysages et les panoramas visibles en ville ou à partir des sommets qui la dominent. Mais ses pas le conduiront également dans les villages voisins où il découvrira les circulations souterraines et superficielles des eaux qui alimentent la ville depuis l'époque gallo-romaine.

 

L'ouvrage s'organise en sept itinéraires repérés sur les cartes par un numérotage des points d'arrêt. La description de ces itinéraires est précédée par un chapitre consacré au cadre géologique et historique de la ville et la conclusion s'attache à rappeler la genèse des structures géologiques.

 

La découverte de cet environnement se fait à trois niveaux. Le premier (signets verts) s'adresse aux néophytes promeneurs et randonneurs ; le deuxième (signets orange) intéressera les naturalistes et le troisième (signets rouges) interpellera les géologues plus avertis.

 

De bonnes balades en perspectives enrichies par différents thèmes paysagers, historiques et géologiques.

 

Ouvrage édité par le Muséum de la Citadelle de Besançon, patrimoine mondial de l'UNESCO avec l'appui de la Ville de Besançon. Dépôt légal 3e trimestre 2015, 212 pages. Prix 22 €.

 

Dossier de presse

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Abattage des bouquetins du Bargy

Bouquetinlogo.jpgL'abattage des bouquetins arrêtera-t-il la brucellose ?

 

Le 8 octobre 2015, le préfet de Haute-Savoie a lancé une opération d'abattage massif des bouquetins du Bargy. En réponse à ce massacre programmé, une pétition a circulé sur Internet demandant l'arrêt immédiat de cette opération contre-productive. Cette pétition s'appuyait sur des arguments écologiques irréfutables.

 

On a eu l'exemple de l'abattage des renards français lors d'une menace de l'extension de la rage, à la fin du XXe siècle. À la suite du vide causée par la disparition des renards dans l'Est de la France, cette mesure avait déclenché un afflux de renards contaminés provenant de l'Europe centrale. Les autorités suisses, plus astucieuses, avaient résolu le problème en vaccinant les renards indigènes par un vaccin dans des appâts répandus par hélicoptères, attitude imitée ensuite par la France.

 

Dans le magazine "Sciences et Avenir" n° 825 de novembre 2015, Morgane Kercoat revient sur cette information. Depuis plusieurs d'années, politiques et agriculteurs d'un côté, associations de protection des animaux de l'autre, s'affrontent sur la question de l'abattage des bouquetins du massif du Bargy en Haute-Savoie atteints par la brucellose, une maladie infectieuse. Un problème d'autant plus épineux que l'espèce, emblématique de la montagne, est protégée.

 

Cette maladie est provoquée par une bactérie du genre Brucella. Bien connue dans le milieu de l'élevage, elle frappe d'abord les animaux domestiques, en particulier les bovins. Un passage à la faune sauvage (bouquetins, chamois...) est possible, sans que l'on sache véritablement comment. L'homme peut aussi être infecté — en consommant des produits laitiers non pasteurisés en particulier — comme en témoignent deux cas recensés en France depuis 2012. Le premier symptôme est une fièvre, suivie de douleurs articulaires et musculaires. Potentiellement mortelle, la brucellose est bien soignée par un traitement antibiotique, à condition d'être diagnostiquée à temps.

 

Un arrêté préfectoral publié le 16 septembre 2015 a donc autorisé un abattage partiel des bouquetins vivant dans le massif du Bargy pour tenter de stopper la contagion. Seule une soixantaine d'animaux identifiés comme sains devraient en réchapper. Initialement, la préfecture voulait autoriser un abattage total, mais l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) s'y est opposée en juillet dernier, jugeant la solution irréaliste et contre-productive avec un risque de dissémination d'individus survivants malades.

 

Le gros problème, c'est qu'on ignore le nombre exact de bouquetins qui vivent sur le massif, la population ayant été estimée en 2014 entre 275 et 352 individus. Personne ne peut donc dire donc combien il conviendrait de tuer d'animaux pour en laisser 60 vivants... En 2013, lors d'une précédente autorisation d'abattage, les chasseurs avaient estimé avoir abattu 80 % des bouquetins, mais un décompte après l'opération avait donné le même résultat qu'avant l'abattage... Pour Dominique Gauthier, vétérinaire naturaliste et directeur du Laboratoire départemental vétérinaire et d'hygiène alimentaire des Hautes-Alpes, « soit le troupeau avait d'abord été mal comptabilisé, soit des bouquetins des troupeaux voisins sont venus combler le vide créé par l'abattage. Depuis un demi-siècle, la méthode d'abattage sur la faune sauvage a toujours échoué. »

 

Désorganisation sociale et diffusion de l'épidémie

 

Elle n'a pas non plus prouvé son efficacité pour éradiquer la brucellose ! Au contraire. En 2013, la part d'individus contaminés chez les bouquetins ayant échappé à l'abattage est passée de moins de 10 % à plus de 50 % ! L'opération a en effet eu lieu juste avant le rut annuel. « Sans les vieux mâles dont beaucoup ont été tués, il y a eu une désorganisation sociale et une absence de hiérarchie, explique Dominique Gauthier. Des jeunes mâles, qui n'auraient pas pu le faire habituellement, ont eu accès aux vieilles femelles pour la reproduction et se sont contaminés. » Selon l'avis de l'Anses, le stress important induit par ce désordre a pu contribuer à fragiliser les jeunes femelles, les rendant plus sensibles à l'infection. Quand l'opération en cours sera terminée, il est certain que quelques bouquetins, peut-être malades, auront survécu. Stressés et désorganisés, ces animaux pourraient aller contaminer les troupeaux voisins, comme celui de la chaîne des Aravis.

 

C'est pourquoi, loin de régler le problème de la brucellose, l'abattage pourrait au contraire accélérer la diffusion de l'épidémie.







Un implant ostéo-articulaire vivant pour régénérer le cartilage

Un implant ostéo-articulaire vivant

pour régénérer le cartilage

 

Une nouvelle technique pour régénérer totalement une articulation abîmée — os et cartilage — en quelques mois. Il s'agit d'un implant vivant et en 3D qui recouvrira bientôt les articulations abîmées.

 

Réparer le cartilage d’une articulation en cas de lésion ou de dégénérescence n’est pas une mince affaire ! Face à cette difficulté, une équipe de chercheurs spécialisés en nanomédecine régénérative, travaillant au sein de l’Université de Strasbourg et des hôpitaux universitaires de Strasbourg sous la direction de Nadia Benkirane-Jessel[1], a imaginé une nouvelle approche d’implant ostéo-articulaire.

 

Réparer toute l’articulation

 

Actuellement, la stratégie de reconstruction du cartilage (en dehors de la pose d’une prothèse) consiste à injecter dans l’articulation du patient un échantillon de ses propres cellules de cartilage (chondrocytes).

Mais le résultat est souvent décevant car la régénération a alors lieu sur un os lésé. "En cas de dégénérescence du cartilage, il est très rare de développer des symptômes au stade de l’érosion : la douleur apparaît quand le cartilage a totalement disparu et que l’os sous-chondral, situé juste en dessous, commence à s’abimer. Il faut donc s’attaquer en parallèle à la réparation des deux couches : l’os et le cartilage", explique Nadia Jessel-Benkirane, coauteur des travaux avec Laetitia Keller.

 

Articulation-genou-450.jpg

Biomécanique de la pathologie ostéoarticulaire

Cliché © Inserm, MC Hobatho

 

Deux compartiments superposés

 

Pour cela, les chercheurs ont créé un implant composé de deux compartiments :

  • Le premier est une membrane nanofibreuse, à base de collagène ou de polymères, dotée de nanoréservoirs de facteurs de croissance osseux, pour favoriser la réparation de l’os.

 

  • Le second est une couche d’hydrogel (alginate) renfermant de l’acide hyaluronique et des cellules souches dérivées de la moelle osseuse du patient, favorisant la régénération du cartilage.

 

L’organisation en trois dimensions du dispositif favorise la croissance et la différenciation des cellules souches en cellules du cartilage. « Imaginez la membrane nanofibreuse comme une feuille de papier déposée par le chirurgien sur l’os abimé. Immédiatement après, il dépose la seconde couche contenant les cellules souches et termine son intervention. Ensuite, le travail se fait seul ! L’objectif est d’obtenir une régénération totale de l’articulation -os sous-chondral et cartilage- dans les mois qui suivent », explique la chercheuse.

 

Vers un premier essai clinique

 

Les matériaux utilisés dans cet implant sont déjà autorisés par les autorités de santé et utilisés en clinique. Seule la membrane polymérique fabriquée au sein du laboratoire doit encore obtenir un marquage CE, compte tenu de sa nouveauté. En attendant, les chercheurs ont démarré les essais précliniques avec le soutien de la société d'accélération de transfert de technologies (SATT) Conectus, en Alsace. L’implant a été testé dans différents modèles animaux, en utilisant cette membrane active innovante ou une membrane de collagène d’origine animale. Cette dernière semble "moins sûre et moins efficace car elle est d’épaisseur unique. L’épaisseur de la membrane polymérique peut quant à elle être modifiée selon les besoins", précise Nadia Jessel-Benkirane.

 

Les chercheurs d’ores et déjà ont breveté cet implant et viennent de créer une start-up, ARTiOS Nanomed SAS, pour concrétiser ce projet. Début 2016, une demande de financement sera déposée dans le cadre des programmes européens de recherche Horizon 2020, afin d’être en mesure de lancer un premier essai chez l’Homme. Il inclura 62 patients présentant des lésions du genou, dans trois pays dont la France. "Nous pourrons ainsi tester la faisabilité, la sécurité et l’efficacité de notre implant sur cette articulation et dans une population homogène, avant d’étendre nos travaux à d’autres articulations", prévoit la chercheuse.

 

Source :

  1. Keller et coll. Double compartmented and hybrid implant outfitted with well-organized 3D stem cells for osteochondral regenerative nanomedicine, Nanomedicine, édition en ligne du 7 septembre 2015

[1] Unité 1109 Inserm/Université de Strasbourg

12:04 Publié dans Médecine | Lien permanent | Commentaires (0) |  Facebook | | |

Sorties naturalistes en Franche-Comté

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Balades nature de l'Office du Tourisme

et des Congrès de Besançon

 

Propositions de balades nature du premier semestre 2016


Sur inscription préalable et indispensable, auprès de l'Office du Tourisme et des Congrès de Besançon (03 81 80 92 55) ; annulations possibles ou sorties différées si trop peu d'inscrits ou en fonction des aléas de la météorologie.

 

DÉCOUVREZ LES SENTIERS AMÉNAGÉS SUR LE GRAND BESANÇON
18 boucles pédestres, 115 km de circuits (hors liaisons) :

8 boucles de difficulté familiale, 8 boucles de difficulté moyenne, 2 boucles de difficulté sportive, 6 boucles VTT

100 km de circuits (hors liaisons) : 2 circuits de difficulté moyenne (bleu), 3 circuits de difficulté difficile (rouge), 1 circuit de difficulté très difficle (noir)


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