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09/01/2014

Loi d’avenir agricole

 Loi d’avenir agricole

Principales mesures du texte

 

-          Titre préliminaire réécrivant les grandes orientations de la politique agricole : nationale, européenne, et territoriale (ECOLO), souveraineté alimentaire, sécurité sanitaire, respect de l’environnement, de l’emploi, des normes sociales (ECOLO) en luttant contre le CC, caractère familial et recherche d’autonomie des exploitations, information des consommateurs, diversité des produits, circuits courts, conversion à l’agriculture biologique (ECOLO), économies d’énergie, aide alimentaire, solidarité internationale (ECOLO), démarches collectives, protection des terres agricoles, tient compte des spécificités des zones de montagne, des outre-mer, …

 

-          Définition de l’agro-écologie (AE) (sur incitation des ECOLOS):« Les systèmes de production agro-écologiques privilégient l’autonomie des exploitations agricoles et l’amélioration de leur compétitivité en diminuant la consommation d’énergie, d’eau, d’engrais, de produits phytopharmaceutiques et de médicaments vétérinaires, en particulier les antibiotiques. Ils sont fondés sur les interactions biologiques et l’utilisation des potentiels offerts par les agro-écosytèmes. Ils utilisent les ressources naturelles, en particulier les ressources en eau, la biodiversité, la photosynthèse, les sols et l’air, en les préservant du point de vue qualitatif et quantitatif. Ils contribuent à la lutte contre le changement climatique et à l’adaptation à ses effets. »

 

-          Création des Groupements d’Intérêt Economique et Environnemental (GIEE), bénéficiaires des aides du 2e pilier de la PAC et bras opérationnels de l’AE

 

-          Elargissement du bail environnemental à tout le territoire

 

-          Réforme des GAEC et de la gouvernance des coopératives

 

-          Protection des terres agricoles (dont extension des missions des CDCEA, EPCI compétents pour les PAEN réclamés par les ECOLOS dans ALUR)

 

-          Réforme des SAFER et extension de leur droit de préemption aux parts sociales,  aux démembrements de sociétés + clarification de la notion de « terrain nu »

 

-          Installation : Elargissement de la définition de « jeune agriculteur » et des critères d’assujettissement au régime des non-salariés agricoles, dispositifs d’encouragement à l’installation progressive, contrat de couverture sociale,…

 

-          Limitation de l’utilisation d’antibiotiques en médecine vétérinaire

 

-          Suivi post AMM des phytos et interdiction de la publicité pour le grand public

 

-          Transfert de la délivrance des autorisations de produits phyto à l’ANSES

 

-           Nouvelles missions pour l’enseignement supérieur et la recherche pour promouvoir l’agro-écologie (dont propositions ECOLO)

 

-          Création d’un fonds stratégique bois – forêt

 

-          Création des GIEEF

 

-          Intégration dans le code forestier de mesures pour éviter la mise sur le marché de bois et de produits issus d’une récolte illégale

 

Principaux amendements écologistes adoptés (118 déposés en séance, 12 adoptés)

 

-          Création du contrat alimentaire territorial : « projets alimentaires territoriaux visant à rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs dans une relation partenariale ou contractuelle, conciliant des objectifs de développement de l’agriculture sur les territoires et de qualité de l’alimentation répondant aux attentes des consommateurs. »

 

-          Priorité à la conversion à l’agriculture biologique

 

-          Exclusion des semences de ferme de la législation sur la propriété intellectuelle sur le vivant

 

-          Reconnaissance de la dimension territoriale des politiques agricoles

 

-          Valorisation des aménités environnementales et des spécificités régionales

 

-          Promotion de l’AE et de l’AB dans l’enseignement et la formation

 

De plus, sur incitation des écologistes des amendements gouvernementaux sur la définition de l’AE et le conditionnement de l’accord du bailleur à la mise à disposition d’un bail rural par le preneur pour les associations à vocation rurale.

 

Amendements écologistes prioritaires et non satisfaits

 

Encadrement du plan de méthanisation :

-          fléchage des aides aux méthaniseurs sur les projets collectifs (GIEE)

-          interdire l’introduction des produits comestibles dans les digestats et/ ou interdire les cultures dédiées

 

Azote :

-          instauration d’un plafond d’azote organique et minéral

-          obligation de déclaration de l’azote commercialisé dans les zones vulnérables

 

Politique de l’installation :

 

-          mettre en place une surface maximale d’agrandissement

 

Gouvernance :

-          la plupart des amendements relatifs à l’extension du droit de pré-emption des SAFER ont été classés irrecevables au titre de l’art. 40. Les autres rejetés.

 

Santé environnementale :

-          co-responsabilité de l’ANSES, et des Ministères en charge de l’environnement, de l’agriculture et de la santé pour les AMM de produits phytosanitaires

-          Interdiction d’avantages et remises commerciales sur les antibiotiques

-          sont reconnues comme contribuant à la réduction de l’utilisation des produits phytosanitaires, à la préservation de la biodiversité naturelle et cultivée et à la lutte contre le changement climatique (redéposer sous forme d’un rapport)

 

Enseignement supérieur et recherche

-          soutien à la recherche participative

-          soutien à l’immersion à la ferme

 

Source : L'actualité d'Éric Alauzet - député du Doubs

 

Mais pas un mot sur les OGM !

Météorite de Tcheliabinsk : l'impact a livré tous ses secrets

TCHELIABINSK-logo.jpgMétéorite de Tcheliabinsk :

l'impact a livré tous ses secrets

 

Jamais un tel événement n'avait été aussi documenté ! En février dernier, la chute d'un astéroïde en Russie fut enregistrée du début à la fin par des milliers de témoins. De quoi retracer avec une précision inédite son origine et son trajet.

Cela a commencé par une lumière si aveuglante qu'elle a éclipsé le soleil. Suivie d'une détonation assourdissante qui a fait trembler le sol, jeté les hommes à terre et pulvérisé les vitres dans un rayon de 90 km.

 

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Localisation de Tcheliabinsk

 

Puis d'un gigantesque panache de fumée qui s'est déployé dans le ciel... Bilan : 1600 blessés et 25 millions d'euros de dégâts. On le sait désormais, l'impact qui a secoué la ville russe de Tcheliabinsk, dans la région de l'Oural, il y a un an, au matin du 15 février 2013, est le plus important depuis 1908 - un astéroïde avait alors frappé la Toungouska, en Sibérie.

 

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Photos d'amateurs (DR)

 

À l'automne 2013, au moment même où l'on sortait du lac Tchebarkoul un fragment de près de 600 kg de la météorite de Tcheliabinsk, une centaine de spécialistes du monde entier rendaient leurs copies. Après sept mois d'analyses, et surtout grâce à l'étude des milliers de vidéos prises par les caméras de surveillance et par des témoins, ils sont par venus à reconstituer l'événement du début à la fin. "C'est un cas d'école : jamais nous n'avions disposé d'autant de données pour reconstituer un impact d'astéroïde, explique Peter Jenniskens, qui a mené l'une des études à la Nasa. Par conséquent, jamais nos conclusions n'avaient pu être aussi précises."

 

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Le fragment de 600 kg repêché dans le lac Tchebarkoul (Cliché DR)

 

L'histoire, la voici : l'astéroïde, un morceau de roche de 20 m de diamètre pour 13 000 t, est entré dans l'atmosphère à près de 70 000 km/h. Les images prises par les témoins montrent qu'autour de 83 km d'altitude, il a commencé à se fragmenter sous la pression de l'atmosphère. Puis, arrivé à 27 km, il a cédé définitivement et explosé, dégageant une lumière 30 fois plus intense que celle du Soleil et, comme le montrent les enregistrements des infrasons collectés par les stations russes et kazakhs, une énergie équivalente à 500 000 t de TNT. Les trois-quarts de l'astéroïde se sont alors vaporisés.

 

météorite de tcheliabinsk

Quelques fragments de la météorite : une chondrite carbonée

 

Le reste a été converti en poussières. Seuls quelques milliers de kilogrammes de roche ont survécu à l'explosion et se sont échoués sur le sol russe. Leur analyse montre que le corps responsable de l'impact était une chondrite carbonée, autrement dit un astéroïde tout ce qu'il y a de plus banal, qui gravitait dans la ceinture entre Mars et Jupiter.

 

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Document AFP

 

Mais les chercheurs se sont alors aperçus que la météorite était striée de petites veines, caractéristiques d'une onde de choc. "Elles indiquent qu'il s'agit d'un fragment d'un corps plus gros, précise Peter Jenniskens. Et justement, en calculant son orbite, nous avons réalisé qu'elle était similaire à celle d'un astéroïde de 2 km de diamètre, connu sous le nom de 86039. Cela ne peut être une coïncidence. " Ainsi, 86039 aurait été percuté, et un morceau de sa croûte propulsé vers la Terre... Un morceau trop petit pour être capté par les télescopes. "On pense qu'un million de corps de 10 à 20 m de diamètre gravitent près de la Terre... et seuls 500 ont été catalogués, explique Peter Brown, responsable d'une autre étude à l'université de Western Ontario (Canada). Le risque d'impact est faussé par ces objets de petite taille." En reprenant le cas de Tcheliabinsk et tous les impacts recensés depuis cent ans, le chercheur a déjà revu les statistiques à la hausse : le risque qu'un objet similaire frappe la Terre pourrait ainsi être 10 fois plus élevé que prévu.


Faits et chiffres

Selon les modèles, les impacts dégageant une énergie équivalente à :

- 500 000 tonnes de TNT, comme à Tcheliabinsk, ont lieu tous les 150 ans ;

- 10 millions de tonnes de TNT, comme dans la Toungouska, en 1908, tous les 1000 ans. Mais ces statistiques doivent être réestimées.

 

Source :

 

Science & Vie n° 1156, janvier 2014, pp. 34-35.

 

 Plus de renseignemnts sur Wikipedia :

http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9t%C3%A9ore_de_Tchelia...

 

Vidéos :

 

http://www.youtube.com/watch?v=dpmXyJrs7iU

 

http://www.youtube.com/watch?v=SMnZr5DDRlA

 

08/01/2014

Vœux de Florence Pallot, photographe naturaliste

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Vœux 2014

Vœux 2014 de Dominique Delfino

 

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L’énergie verte, voilà l’ennemi

L’énergie verte, voilà l’ennemi

par Philippe Bovet*

(Le Monde diplomatique, janvier 2014 p. 28)

 

Dans son étude sur « deux siècles de rhétorique réactionnaire », l’économiste américain Albert Hirschman note que, au cours des débats sur la Déclaration universelle des droits de l’homme, l’interdiction du travail des enfants, la journée de huit heures ou encore la sécurité sociale, les forces conservatrices usèrent à chaque fois de trois types d’arguments : l’inanité (le changement proposé ne résoudra pas le problème), la mise en péril (il anéantira les bénéfices liés aux précédents systèmes) et l’effet pervers (« l’action envisagée aura des conséquences désastreuses[1] »).

 

Parce qu’elle retourne l’intention progressiste en son contraire, cette dernière figure s’avère particulièrement ravageuse et démobilisatrice : si agir conduit à régresser, autant ne rien faire.

 

La thèse de l’effet pervers réapparaît aujourd’hui sur le sujet des économies d’énergie et des énergies renouvelables. Les panneaux solaires photovoltaïques ne rembourseraient pas l’énergie nécessaire à leur fabrication et ne seraient pas recyclables ; les batteries susceptibles de stocker leurs watts « verts » seraient plus nocives que tout ; la généralisation des ampoules fluocompactes (LFC), à basse consommation, annoncerait un désastre écologique. En somme, l’écologie pollue. « Quand on se réfère à ces effets pervers, souligne Hirschman, c’est souvent pour des raisons qui n’ont pas grand-chose à voir avec la réalité des faits. »


Mais la rumeur s’accroche bien souvent à une vérité pour lui faire enfanter un mensonge. Sur son blog, Jacques Boulesteix, astrophysicien et élu local, publie un article intitulé « Ampoules fluocompactes : entre racket, danger et aberration technologique[2] ». Ces ampoules basse consommation contiennent en effet de un à deux milligrammes de mercure sous forme gazeuse, au même titre d’ailleurs que les bons vieux tubes néon. Nul ne conteste la haute toxicité de ce métal. Mais « une LFC consomme quatre à cinq fois moins d’électricité qu’une ampoule incandescente, explique M. Édouard Toulouse, consultant indépendant. Cela se traduit par une diminution des émissions néfastes du secteur de l’électricité, que ce soit des déchets nucléaires, des gaz à effet de serre ou d’autres types de pollution atmosphérique comme celle des cheminées des centrales thermiques, notamment alimentées au charbon. Ce dernier contient en effet une petite quantité de matières toxiques, et notamment du mercure ».


Aux États-Unis, un calcul a montré que le bilan mercure d’une LFC était positif : l’économie d’électricité générée entraîne une réduction d’émissions atmosphériques de mercure plus importante que la quantité de cet élément contenue dans l’ampoule[3].

 

En Suisse, une étude réalisée par le Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche ajoute que « l’écobilan des LFC devient meilleur que celui des ampoules à incandescence après seulement cent quatre-vingts heures d’utilisation. Sachant que sa durée de vie moyenne est de dix mille heures, l’achat d’une ampoule fluocompacte est rapidement amorti sur le plan écologique[4] ».


L’électricité d’origine photovoltaïque essuie bien des critiques : on murmure qu’un panneau engloutit pour sa fabrication plus d’énergie qu’il n’en produira jamais. En avril 2011, dans « Complément d’enquête », sur France 2, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, alors ministre de l’écologie, reprend cet argument erroné. Pourtant, une étude de 2006 de l’Agence internationale de l’énergie montre que « le temps de retour énergétique des systèmes photovoltaïques est très bon, puisqu’il varie entre 1,36 et 4,7 années selon le pays où est située l’installation et le type d’intégration utilisé (en toiture-terrasse ou en façade)[5] ». On entend par temps de retour énergétique le « temps mis par un module photovoltaïque pour générer autant d’énergie qu’il en a fallu pour le produire ». Sachant que les panneaux sont garantis au moins vingt ou vingt-cinq ans par leurs fabricants et ont une durée de vie bien supérieure, l’étude conclut que « le temps de retour énergétique moyen pour la France est de trois ans : le système va donc rembourser dix fois sa dette énergétique pour une durée de vie de trente ans »[6].

 

Autre tare des panneaux solaires : ils ne seraient pas recyclables. Cette fois, l’argument est déplacé. Un produit devient recyclable quand on investit dans une filière de recyclage. Compte tenu des durées d’utilisation mentionnées ci-dessus, la question se pose surtout pour les panneaux cassés. En France, la toute première installation photovoltaïque a été raccordée au réseau en juin 1992. D’ici à 2015, date à laquelle devraient intervenir les premiers remplacements massifs de panneaux, le programme européen de collecte baptisé PV Cycle[7], mis en place en 2007, aura parachevé l’édification d’une filière de recyclage efficace et automatisée.

 

On aurait pu en revanche discuter des panneaux dits « couche mince », fabriqués à partir du tellure de cadmium (CdTe), un sous-produit toxique de l’industrie du zinc dont il existe des stocks importants et dont nul ne sait que faire. L’entreprise américaine First Solar l’utilise pour fabriquer des modules, y voyant un procédé juteux pour stocker ce déchet. Le tellure de cadmium se trouve alors piégé dans le panneau. En 2011, les panneaux de ce type représentaient 5,3 % de la production mondiale[8].

 

Disperser un déchet dangereux par son utilisation et sa vente au lieu de le stocker ou de le neutraliser: est-ce acceptable ? La critique, qui aurait trouvé ici du grain à moudre, ignore ce problème. Elle se repaît en revanche de l’usage croissant des batteries comme moyen de stockage d’énergie solaire pour, par exemple, s’éclairer la nuit : ces accumulateurs ne seraient pas recyclables.

 

Le site pronucléaire Sauvons le climat mentionne une étude où il est précisé, sans grande explication : « Les batteries et les piles (particulièrement) posent un problème de recyclage en fin de vie[9]. » M. Marc Jedliczka, directeur de l’association Hespul, spécialisée dans les énergies renouvelables, relève malicieusement : « Cette question n’est jamais posée pour les batteries utilisées depuis des décennies dans les voitures. Dans de bonnes conditions industrielles de fabrication et de collecte, le recyclage des batteries n’est pas un problème. »


Au demeurant, la question de l’accumulation de courant « vert » ne se pose que pour les usagers non reliés au réseau ; le courant photovoltaïque pourrait facilement se développer en milieu urbain sans batterie. On peut alors mutualiser les productions à travers le réseau et les partager plutôt que les stocker individuellement.

 

Une lapalissade vient s’ajouter à un dossier décidément instruit à charge : le photovoltaïque ne produit que de jour et la production éolienne n’est possible que lorsque le vent souffle. En d’autres termes, les exigences de notre modernité seraient incompatibles avec ces énergies intermittentes. Or les renouvelables sont certes variables, mais jamais imprévisibles[10]. La prévision de leur production fait d’ailleurs partie du quotidien des marchés à court terme de l’énergie, dont le marché Powernext, basé à Paris, ou l’European Energy Exchange (EEX) de Leipzig. On connaît plusieurs jours à l’avance, puis de façon toujours plus affinée, les mégawatts engendrés par les sources propres[11]. Cette planification optimise leur utilisation en les combinant avec des énergies souples comme l’hydraulique, le gaz ou le biogaz.

 

Le 3 octobre 2013, le photovoltaïque et l’éolien ont fourni ensemble, avant midi, 59,1 % de la production électrique allemande, et 36,4 % sur vingt-quatre heures[12]. Des chiffres similaires avaient été obtenus en juin. Les rumeurs ne s’attardent pas sur ces performances de plus en plus fréquentes. « Plus décrié que les autres renouvelables, le photovoltaïque suscite une résistance du système, car cette technologie est celle qui remet le plus en cause les schémas monopolistiques classiques : elle est décentralisée et appropriable par tous, analyse M. Jedliczka. À l’origine de ces rumeurs, on retrouve bien souvent des personnes liées aux électriciens historiques, eux-mêmes liés aux énergies fossiles et nucléaire. »


Contre cette énergie issue à la fois du soleil et de la haute technologie, qui produit de l’électricité sans mettre aucune pièce en mouvement, les forces conservatrices ne pouvaient que retrouver leur vieux réflexe : gare à l’effet pervers ! Pour que rien ne change, ne changeons rien...



* Journaliste

[1] Albert O. Hirschman, Deux Siècles de rhétorique réactionnaire, Fayard, Paris, 1991.

[2] Jacques Boulesteix, « Ampoules fluocompactes : entre racket, danger et aberration technologique », Marseille, science, innovation et société, 2 juillet 2009, http://boulesteix.blog.lemonde.fr

[3] « The facts about light bulbs and mercury », Natural Resources Defense Council, New York, www.nrdc.org

[4] Energeia, n° 5, Berne, septembre 2013.

[5] « Temps de retour énergétique », août 2012, www.photovoltaique. info

[6] Bruno Gaiddon et Cécile Miquel, « Systèmes photovoltaïques : fabrication et impact environnemental », Hespul, Villeurbanne, juillet 2009.

[7] « Recycling von Photovoltaik-Modulen », février 2010, www.bine.info

[8] Source : Photon International.

[9] « 10 questions à Jean Dhers sur le stockage de l’énergie électrique », 7 décembre 2006, www.sauvonsleclimat.fr

[10] Lire Aurélien Bernier, « L’acheminement de l’électricité verte, alibi de la privatisation », Le Monde diplomatique, mai 2013.

[11] Neue Energie, Berlin, septembre 2013.

[12] « German solar PV, wind peak at 59,1 % of electricity production on October 3rd, 2013 », 7 octobre 2013, www.solarserver.

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