21/01/2018
Destruction de renards : Souris et campagnols vous disent merci !
Destruction de renards : Souris et campagnols et tiques vous disent merci !
Un renard mort : 6000 à 10 000 souris, mulots et campagnols sauvés que le dit nuisible renard aurait mangé dans l'année ! Merci les gars ! Et vive la bromadiolone et autres anticoagulants ! En réalité, les renards sont une arme efficace contre la maladie de Lyme ! Une étude publiée sur le site de The Royal Society établit un lien bénéfique entre l'activité des prédateurs de rongeurs et la densité de nymphes de tiques vectrices d'infections et rapportée dans Sciences et Avenir.fr par Valentin Thévenot le 04.08.2017 à 16h14.
Le fait d'armes suivant s'est passé en 2014 et est relaté dans Le Journal de Saône-et-Loire du 17 juin 2014. Lamentable !
Le Journal de Saône-et-Loire - le 27/06/2014 à 05:00 | Gaëtan Boltot Bresse
561 renards piégés en vingt ans par Léon Boully
Mardi soir à Branges, Léon Boully (à dr.) a remis son imposante collecte de queues de renards.
Photo Michel Sylvain (CLP)
Avec le renard, Léon Boully joue au chat et à la souris. Mais à la fin, c’est le piégeur qui gagne. Rencontre.
La médaille est dans sa cuisine, tout simplement. En 2008, Léon Boully a été sacré meilleur piégeur de Saône-et-Loire au Beslile (une marque de pièges). Mais c’est tous les ans, depuis presque deux décennies, que ce retraité des établissements Guérin se distingue par ses résultats. « C’est quelqu’un de fiable, de très appliqué et de performant sur son secteur », dit de lui Jean-Paul Voisin, président de l’Association départementale des piégeurs de Saône-et-Loire. Et pour cause ! Depuis l’obtention de son agrément, pour la saison 1996-1997, le Montponnais totalise 561 queues de renards.
Appelé à la rescousse par un éleveur de poulets. Léon Boully était déjà un chasseur expérimenté (il a présidé la société locale pendant une vingtaine d’années) quand «un éleveur de poulets de Montpont, chez qui un renard faisait des dégâts », l’a appelé à la rescousse. « J’allais monter la garde. C’est comme ça que je suis ensuite devenu piégeur, après avoir suivi une formation. » Comme l’atteste son cahier où il note tout, à l’instar d’une comptabilité, la première année avait été faste, avec 59 goupils capturés.
S’il participe aussi à l’éradication des autres nuisibles, l’ancien ébéniste avoue sa préférence pour le renard. « Le ragondin, vous mettez le piège, il saute dedans », alors que le renard, lui, « est plus difficile à prendre car il est malin, méfiant, et a un bon odorat. Des fois, il me faut un jour pour l’avoir, mais d’autres fois ça peut durer quinze jours, trois semaines ». Commence alors, entre le piégeur et le nuisible, le jeu du chat et de la souris.
Une technique éprouvée. S’il a toujours les jumelles dans la voiture, Léon Boully ne voit jamais l’animal. « Mais grâce aux traces, on peut voir où il passe, explique-t-il. Le renard aime le fumier, parce qu’il y a toujours quelques carcasses de poulets dedans. C’est là que je pose mes pièges, que je recouvre avec du fumier bien pourri, bien défait. Je camoufle un poulet – même faisandé – et parfois je laisse dépasser une patte. » Le relevé des pièges se fait tous les matins, avant 9 heures. Si un animal est pris au piège, son sort est le suivant : une balle entre les deux yeux, et la queue coupée, pour la preuve. « Dans le temps, je faisais tout le tour de la commune. J’avais une douzaine de pièges et je parcourrais 45 km, se souvient-il. C’était très prenant. Je les relevais avant le jour, avec une grosse lampe. C’est prenant… »
Malgré ses 85 ans bientôt, une épaule et une rotule du genou opérées récemment, Léon Boully continue son activité, même s’il a baissé le pied, avec seulement «quatre-cinq pièges ». Ce qui ne l’a pas empêché, mardi soir à Branges (lire ci-dessous), de rapporter encore 25 queues. Ce qui est sûr, c’est qu’il ne fait « pas ça pour l’argent ». Une queue rapporte « 4 € et quelques », pas de quoi couvrir les frais de gasoil. « Je fais ça pour le plaisir, et pour aider », confie-t-il modestement.
Et de l’aide, les éleveurs de volaille en ont bien besoin, qui subissent les assauts répétés des renards. À cause de l’un d’eux, 49 poulets sont morts étouffés il y a deux semaines à Montpont. Le criminel est prévenu : Léon est sur ses traces.
Léon Boully, piégeur :
“Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour le plaisir et pour aider.”
Photo Michel Sylvain (CLP)
« Si un animal est pris au piège, son sort est le suivant : une balle entre les deux yeux, et la queue coupée, pour la preuve » … in : Le Journal de Saône-et-Loire du 17 juin 2014
Un article sur la chasse au renard : Au plus près d'une battue au renard
La Hulotte : une revue au service de la nature
Ci-dessous une photo de juin 2014 due à Michel Cottet et deux extraits de "La Hulotte" — " le journal le plus lu dans les terriers" ; N° double 33-34 ! pages 34 et 35... C'était dans les années 1970, non ?
Renardeau photographié le 5 juin 2014 © Michel Cottet
La Hulotte n° 33-34 page 34
La Hulotte n° 33-34 page 35
Ajout du 20 janvier 2018 : La chasse de nuit au renard, interdite en Moselle
Un article de "Nore-Planète-info.com (18/01/2018).
06:02 Publié dans Actualité des Sciences, Environnement-Écologie, Mammifères, Nature et santé | Tags : renard, chasse au renard, maladie de lyme, mulot, campagnol | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
11/10/2017
Nestore : le mulot profiteur
Nestor le profiteur
par Dominique Delfino
photographe naturaliste et animalier
Petite animation dans le jardin ce dimanche à proximité de la véranda. Comme d'habitude, les quelques déchets de repas finissent à un endroit bien précis. Ce lieu est fréquemment fréquenté par des petits et gros oiseaux qui s'empressent de manger sur place ou en emportant leur butin à l'abri des concurrents.
Mais cette fois-ci, les enfants m'interpellent suite à la présence d'un petit rongeur qui s'impose sur place tout en assurant un va-et-vient permanent depuis sa cache située sous une racine.
C'est un joli mulot qui en train de stocker cette nourriture providentielle. Caché sous des orties, il pointe prudemment la tête afin de s'assurer qu'aucun prédateur ne soit à sa portée et court rapidement s'emparer de quelques morceaux de nourriture abandonnés aux oiseaux.
Durant une petite heure, à la barbe des moineaux, merles et mésanges, notre petit mulot fait le ménage, me laissant le temps de réaliser quelques images à travers la vitre de la fenêtre, dans des conditions de lumière très médiocres.
Comme en témoigne cette image, la gourmandise pour le gras de jambon ne fait pas défaut et Nestor, du nom dont nous l'avons baptisé, a assurément constitué sa petite réserve pour quelques jours.
Cliché © Dominique Delfino
14:31 Publié dans Mammifères, Photographes naturalistes et scientifiques | Tags : dominique delfino, photographe naturaliste et animalier, mulot | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |