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17/01/2016

Des abeilles pour protéger les cultures… des éléphants

Des abeilles pour protéger les cultures…

contre les éléphants

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Photo © Save the Elephants

 

Sous une pression démographique croissante, les interactions « hommes-éléphants » sont de plus en plus fréquentes en Afrique, avec notamment la mise à mal des cultures des premiers, par les seconds… Dans ce cadre, depuis quelques années, plusieurs pays africains (Botswana, Kenya, Mozambique, Ouganda, Tanzanie…) recourent à des abeilles « sentinelles » pour protéger leurs cultures des pachydermes.

 

Ayant constaté que plus de 90 % des éléphants fuient le bourdonnement des abeilles, en 2008, Lucy King[1], une chercheuse du département de zoologie de l’université d’Oxford, a mis au point avec l’ONG Save the elephants, un astucieux système pour protéger les cultures et donc limiter les sources de conflits entre les hommes et les éléphants, lesquels conduisent régulièrement à des morts, d’un côté comme de l’autre.

 

Le principe est simple et repose sur la mise en place d’un réseau de ruches « sentinelles », espacées d’une dizaine de mètres et reliées les unes aux autres par un fil. Fixées à des poteaux ou suspendues dans les branches des arbres, les ruches sont secouées dès lors qu’un éléphant tente de passer outre cette « clôture », provoquant immanquablement l’alerte des abeilles. Inquiètes, celles-ci bourdonnent alors fortement, tandis que certaines sortent pour défendre leur ruche. Piqués dans des zones où leur peau est fine, mais aussi sensible (autour des yeux, au niveau de la trompe, etc.), les éléphants prennent la fuite, sans manquer de prévenir leurs congénères.

 

Après une telle expérience, à l’avenir les éléphants, piqués dans des zones sensibles et ayant associé le bourdonnement des insectes à la douleur des piqûres, quitteront d’autant plus rapidement des zones ainsi protégées !

 

Outre la protection des cultures et la fin des conflits avec les communautés rurales ainsi protégées, la mise en place de cette technique permet aux villageois de bénéficier de la pollinisation des abeilles et de leur production de miel.

 

[1] Lucy King est à l’origine de l’ONG Save the Elephants. Il est possible de soutenir son action sur http://elephantsandbees.com

 

Source : Univers nature

13/01/2016

Chevaux des Abruzzes, entre loups et ours

Chevaux des Abruzzes, entre loups et ours
 

par Patrice Raydelet

 

J’ai le plaisir de vous annoncer le lancement d’une souscription pour mon nouvel ouvrage

Chevaux des Abruzzes, entre loups et ours”.


Il s’agit du premier volet d’un important projet (livres et vidéos) présentant la cohabitation entre l’homme et la faune sauvage.


Vous trouverez la présentation sur le bulletin, ainsi que la couverture.

 

Couverture-Chevaux-Abruzzes-450.jpg

 
La sortie du livre est prévue en mai 2016 et la souscription s’arrête la veille de la publication.


Si vous êtes amoureux des chevaux, de la montagne, de la faune sauvage, des grands prédateurs et désirez voir comment se passe cette cohabitation dans le Parc national des Abruzzes (Italie), ce livre devrait vous plaire !
 
Pour commander, il vous suffit de retourner le bulletin ci-joint à l’éditeur avec votre règlement (le livre est toujours moins cher pendant la souscription, vous le recevrez directement chez vous à sa sortie et le port est offert  !).

BulletinSouscription-(1)-450.jpg


Merci d’avance à toutes celles et tous ceux qui souscriront...et n’hésitez pas à diffuser le bulletin à vos contacts et aux amateurs de chevaux.
 
Bien cordialement,
Patrice RAYDELET
 
P.S : ce bulletin sera également sur mon compte et ma page Facebook avec une sélection d’images.

 

Patrice RAYDELET
468, rue de Penu
39570 CESANCEY
03.84.25.03.02

BulletinSouscription-450.jpg

11/01/2016

Le Hibou des marais

Hibou dans la tempête

 

par Dominique Delfino photographe naturaliste et animalier

et Dominique Michelat, naturaliste et photographe

 

L'image que Dominique Michelat me fait parvenir force l'admiration et l'envie de partager ce cliché.

Ornithologue confirmé et réputé demeurant près de Pontarlier, je laisse le soin à Dominique Michelat de relater cette observation :

 

« Le hibou des marais est un rapace nocturne que l’on peut qualifier de nomade. Il s’installe là où les campagnols des champs — sa proie de prédilection —, abondent. L’espèce niche essentiellement dans les régions de toundra du nord de l’Europe et les régions steppiques de l’est et migre vers le sud pour passer l’hiver.

 

En Franche-Comté, l'espèce est observée chaque année, mais ses apparitions sont peu nombreuses. Cet automne, plusieurs hiboux des marais se sont arrêtés dans le Haut-Doubs, profitant des pullulations de rongeurs pour faire une pause durant leur migration. Ces oiseaux sont normalement nocturnes, mais le hibou des marais peut également être actif de jour.

 

Lors des chutes de neige en novembre dernier, quelques hiboux se sont montrés en pleine journée. Malgré la tempête de neige, celui-ci restait impassible sur son piquet de pâture, attentif aux bruits, guettant un campagnol. Lorsque la neige recouvrait trop son plumage, il se secouait pour faire tomber les flocons qui s’étaient accumulés et reprenait son attente ».

 

J’ai passé une bonne partie de la matinée en sa compagnie. ajoute Dominique Michelat, son image vous plongeant dans l'ambiance d'un petit épisode hivernal du Haut-Doubs.

 

dominique delfino,dominique michelat,photographe naturaliste et animalier