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29/07/2011

Décès de Jean-Yves Robert

Jean-Yves Robert©archives carvy.JPGDécès de Jean-Yves Robert

 

C'est la triste nouvelle annoncée ce matin par le site macommune.info.

 

Le jardin zoologique de la Citadelle de Besançon a perdu son conservateur. Jean-Yves Robert, 43 ans, est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi d'une tumeur au cerveau. Il était au service du muséum depuis 1991.

 

Jean-Yves Robert était un passionné. Celui qui appelait les tigres et les lions par leur prénom veillait avec une attention de tous les instants aux 400 animaux de 60 espèces que compte le jardin zoologique.

 

En mai, il avait encore tenu à se rendre à Madagascar. Il a dû être rapatrié après cinq jours pour subir une seconde intervention au CHU de Besançon. Jean-Yves Robert avait trois enfants. Il était le fils de Jean-Claude Robert, maître de conférences honoraire au laboratoire d'Écologie animale de l'Université de Franche-Comté.

 

Après le décès de son épouse Monique, Jean-Claude aura du mal à surmonter son chagrin.

 

Les obsèques civiles qui ont eu lieu le samedi 30 juillet à 14 h au funérarium d'Avanne ont rassemblé la foule de ses amis et des amis de sa famille ainsi que ses collègues du Muséum de la Citadelle de Besançon. Les dons recueillis au cours de la cérémonie seront reversés au bénéfice de la protection du lémurien grand hapalémur.

 

Nous présentons nos condoléances à son épouse et à ses trois enfants.

 

cliché ©archives carvy

09/07/2011

Tigres de Sumatra

tigre,sumatra,tigre de sumatra,wwf12 tigres filmés par une caméra-piège

dans une forêt menacée à Sumatra

 

En Indonésie, à Bukit Tigapuluh (au centre de Sumatra)  début 2011, 12 tigres ont été découverts et photographiés par les équipes du WWF sur une période de deux mois. Parmi ces tigres, deux mamans et leurs petits. Une caméra vidéo placée dans la même région a réussi à filmer, grâce à des capteurs infrarouges, trois jeunes tigres pendant qu’ils jouaient dans les feuillages.

 

« Notre équipe a été ravie de découvrir 47 images de tigre sur nos caméras. Nous avons pu identifier, sur ces images, 6 tigres différents. », se réjouit Karmila Parakkasi, responsable de l’équipe de recherche sur le tigre de Sumatra au WWF Indonésie. « Il s’agit du plus grand nombre de tigres et d’images de tigres jamais découverts, et ce, uniquement pour le premier mois de l’étude. Les résultats du deuxième mois sont encore plus impressionnants puisque nous avons découvert non pas une mais deux familles de tigres. Soit 6 tigres supplémentaires ! »

 




 

Une forêt menacée par l’industrie des pâtes et papiers

 

Cette famille de tigres est pourtant menacée par le déboisement de leur territoire par deux grandes compagnies papetières (Sinar Mas/APP et APRIL), et par les plantations de palmiers à huile.

 

« Les vidéos sont d’une importance énorme pour ces forêts. » explique Anwar Purwoto, directeur du programme forêts et espèces du WWF Indonésie. « Nous demandons aux concessions de la région de mettre leurs plans de côté et de protéger ces forêts à haute valeur de conservation. »

 

Seuls 400 tigres de Sumatra vivent encore à l’état sauvage

 

Trouver trois bébés tigres vivants est extrêmement rare, soulignent les experts en tigre du WWF. Classés en danger critique d’extinction, on estime qu’il ne reste plus que 400 tigres de Sumatra dans la nature.

 

Depuis mars, le WWF a intensifié ses efforts pour lutter contre la déforestation et étendre les zones boisées d’Indonésie. Aujourd’hui, seuls 3200 tigres vivent encore à l’état sauvage dans le monde. Le WWF travaille aujourd’hui à susciter les soutiens politiques, financiers et publics pour doubler le nombre de tigres sauvages d’ici 2022.

 

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05/07/2011

MÉTALDEX défend la qualité des eaux comtoises

MÉTALDEX défend la qualité des eaux comtoises

 

Collaboration originale entre universités, entreprises et collectivités, le projet METALDEX met en œuvre en Franche-Comté une série de mesures concrètes destinées à réduire l'impact de la pollution industrielle sur la qualité de l'eau.

Le programme est ambitieux et l'enjeu d'importance dans une région fortement industrielle, particulièrement concernée par les rejets de métaux lourds.

 

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Vallée de l'Ognon à Cussey


Au problème posé par la pollution de l'eau, la réponse doit être collective et transdisciplinaire. C'est partant de ce postulat que s'est monté en 2009 et pour quatre ans le projet MÉTALDEX, associant dans une même réflexion des universitaires, des industriels et des collectivités locales. Le projet est piloté par le laboratoire Chrono-environnement de l'Université de Franche-Comté, fort de compétences en chimie environnementale, ingénierie des eaux, chimie verte, biologie environnementale et hydrobiologie.

 

Son expertise multidisciplinaire est renforcée par les apports scientifiques de deux instituts européens travaillant sur les mêmes problématiques environnementales : le G. Ronzoni Institute de Milan en Italie et le PROTMED Institute de Bucarest en Roumanie. Mis en place à l'initiative de l'Agence de l'eau Rhône-Méditerranée-Corse, MÉTALDEX bénéficie du soutien de la Région Franche-Comté et du CNRS. Il associe à ses recherches cinq partenaires industriels comtois : ZINDEL INDUSTRIE à Devecey (25), SILAC INDUSTRIE à Champlitte (70), ÉLECTROLYSE ABBAYE D'ACEY à Vitreux (39), PAPETERIE DU DOUBS à Novillars (25) et CŒUR D'OR à Maîche (25).

 

Pollutions métallique, minérale, organique en baisse


Afin de répondre aux normes environnementales en vigueur aux plans national et européen, le projet a pour objectifs principaux : la réduction des rejets industriels ; l'optimisation des stations industrielles et urbaines de décontamination ; l'évaluation de l'impact environnemental et sanitaire du rejet comme du traitement des substances jugées toxiques.

 

Bioessais écotoxicologiques, technologies innovantes ou bioprocédés de fabrication, les techniques issues de la recherche sont mises en application sur site industriel et génèrent l'embauche en entreprise de jeunes chercheurs universitaires. « Les résultats sont prometteurs puisqu'à mi-parcours du programme, les flux polluants émis par les entreprises en direction des cours d'eau ont notablement diminué », affirme Grégorio Crini, responsable du projet au laboratoire Chronoenvironnement. « Les mesures effectuées révèlent une présence moindre de métaux (cuivre, nickel, zinc...), de minéraux (sels) ou de substances organiques dans le Doubs, le Salon, le ruisseau des Charmes ou l'Ognon »


Contact : Grégorio Crini - Laboratoire Chrono-environnement Université de Franche-Comté//CNRS.

Tél. (0033/0) 3 81 66 57 01 - gregorio.crini@univ-fcomte.fr

 

Source :

En direct, journal de la recherche et du transfert de l'Arc jurassien, n° 37 juillet-août 2011. Université de Franche-Comté Ed.