12/04/2016
Grenouille rousse : période de ponte
Pontes en eau calme
par Dominique Delfino
Photographe animalier et naturaliste
Symbole que le printemps est bien installé, les pontes de Grenouilles rousses témoignent de l'activité de ce batracien en cette période de reproduction.
Les Grenouilles rousses sortent de leur période d’hibernation dès la fin du mois de février. Elles entament alors des migrations massives vers leur lieu de ponte, ces grenouilles étant bien souvent fidèles à leur site de reproduction d'origine constitué généralement par des pièces d'eau stagnante (mares, fossés, ornières forestières), des dépressions inondables, des ruisseaux.
La femelle pond de 700 à 4 500 œufs en amas gélatineux, déposés sur le fond, sur la végétation ou flottant à la surface d'eaux peu profondes. Elle quitte ensuite l'eau tandis que le mâle y reste plus longtemps pour s'accoupler avec d'autres femelles et féconder les œufs.
Équipé d'une protection étanche, j'immerge mon appareil photo sous l'eau pour découvrir les grappes d'œufs reposant sur la végétation. Cette vision subaquatique au cœur de ce biotope me plonge dans ce monde qui verra prochainement s'animer des centaines de têtards ayant survécu aux prédateurs, à l'assèchement de leur site de reproduction ou à la pollution.
Une image qui me rappelle les cours élémentaires de sciences naturelles avec ce sujet captivant sur l'évolution d'une espèce qui intéresse toujours les enfants.
Cliché © Dominique Delfino
15:56 Publié dans Herpétologie, Photographes naturalistes et scientifiques | Tags : dominique delfino, photographe naturaliste et animalier, grenouille rousse, rana temporaria | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
09/10/2012
Grenouille et Amanite phalloïde
Grenouille et Amanite phalloïde
Ci-dessous, une photo insolite de Jean-Marc Moingeon qui illustre bien le "toadstool" des anglophones.
Nos voisins d’Outre-Manche sont très méfiants, voire réticents, vis-à-vis de la consommation des champignons sauvages. Le terme « toadstool », littéralement « tabouret à crapaud » est alors employé depuis fort longtemps pour désigner les champignons en général, et plus particulièrement ceux qui sont vénéneux.
Cette jeune grenouille rousse, fort coopérante et patiente avec le photographe, ne pensait pas si bien illustrer ce mot anglais en s’installant sur le chapeau vert olive de l’amanite phalloïde.
Quant à ceux qui rêvaient d’accommoder des cuisses de grenouilles avec des champignons, ils en seront pour leurs frais…
08:35 Publié dans Cnidaires, Herpétologie | Tags : grenouille rousse, amanite phalloïde | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |