01/06/2012
Enfouissement des déchets radioactifs
Enfouissement des déchets radioactifs
BURE : conférence exceptionnelle
(Mise à jour du 15/06/2012)
Après la conférence du 13 juin 2012
à LIGNY-EN-BARROIS, Salle Jean BARBIER
Corinne LEPAGE, députée européenne
et Michèle RIVASI, députée européenne,
ont questionné Bertrand THUILLIER, docteur ès sciences sur les considérables risques à court terme du projet CIGéo.
Vidéotransmission sur internet : le lien est publié sur le site d’Europe Ecologie – les Verts : http://eelv.fr/
BURE : Corinne LEPAGE a dit NON (ajout du 15/06/2012)
En introduction de la conférence de Bertrand THUILLIER, expert indépendant, sur “les considérables risques à court terme du projet CIGéo”, conférence suivie d’un riche débat, qui s’est prolongé jusqu’à 23 h 30, Sébastien GEORGES de l’Est-Républicain relate l’essentiel des propos de la Députée Européenne, qui peuvent être résumés par cette seule déclaration :
“Je suis partisane de l’arrêt de cette solution (l’enfouisssement) au bénéfice d’une gestion en surface.”
Voir l’article :
http://www.villesurterre.com/images/stories/bure-120615-l...
Voir la dernière interview de Bertrand THUILLIER, par Pascal BAUDOIN de l’Est-Républicain,
une pleine page qui a fait l’effet d’une bombe, comme disent les journalistes, et qui a rempli la salle :
http://www.villesurterre.com/images/stories/bure-120613-b...
Les détails et les infos sur la prochaine mise en ligne de l’intégralité de la conférence et du débat :
http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content...
Au moment où l’ANDRA organise une suite de réunions dont l’ambition est de faire accepter la nécessité d’enfouir les déchets HA et MA-VL à 500 m dans le sous-sol de BURE, il est primordial d’organiser une conférence de très haut niveau pour expliquer les considérables risques à court terme du projet CIGéo, Centre Industriel de stockage géologique.
Les travaux de l’ingénieur indépendant Bertrand THUILLIER viennent de mettre au jour les nombreux problèmes, nuisances et risques liés aux transports, aux structures d’entreposage, aux rejets de gaz et de contaminants radioactifs, mais également les graves questions de sûreté avec les risques d’explosion et d’incendie, voire même un risque de réactions en chaîne nucléaire.
Le conférencier s’attardera sur la présence de l’hydrogène dégagé par les colis MAVL, et du bitume inflammable. S’ajoutent aussi les questions associées à la nécessité de l’enfouissement et aux notions de réversibilité et de récupérabilité des colis.
Pour être informé et débattre ensemble sur ce projet, nous ne pouvons pas attendre le Débat public de 2013.
Pour nous le vrai Débat public, c’est maintenant !
Contacts :
Michel GUERITTE – michel.gueritte@gmail.com
06 71 06 81 17
Irène GUNEPIN – gunepin.irene@wanadoo.fr
06 81 71 54 52
Détails sur
http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content...
Vous pouvez aussi poser vos questions à :
bertrand@villesurterre.com
08:39 Publié dans Actualité des Sciences, Environnement-Écologie, Nature et santé, Pollution | Tags : déchets radioactifs, bure, corinne lepage, michèle rivasi | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/10/2010
La France radioactive
La France radioactive
par René-Jean Monneret
Dans la plus grande discrétion, les autorités françaises, sous la pression des lobbies industriels, le tout avec la bienveillance habituelle de Sarko l'américano, a arrêté le 14 mai 2009 une dérogation à l'article de loi prévoyant l'interdiction d'insérer volontairement des éléments radioactifs dans les biens de consommation.
En termes concrets, le but est de permettre de réutiliser les matériaux faiblement radioactifs issus des centrales nucléaires françaises dans les matériaux de tous les jours, dont par exemple le ciment, les véhicules, et j'en passe. Seuls sont exclus de cete dérogation quelques articles dont les bijoux et les jouets.
Avec l'application de ce texte, tous les Français pourraient demain se retrouver exposés en permanence à des taux de radioactivité, qui pris isolément, resteraient sous les normes (ce qui ne veut pas dire sans riques), mais qui, cumulés une fois le procédé généralisé, deviendraient sources manifestes de cancers en tout genre. Le tout évidemment dans l'ignorance totale. La pollution qui en résulterait serait permanente mais surtout irréversible, il ne serait jamais plus possible de revenir en arrière niveau pollution radioactive.
La "maison qui tue" deviendrait donc une primauté française, voici de quoi régler efficacement le déficit prévu des caisses de pension, tout en ramenant de précieux euros dans les caisses de sociétés privées gestionnaires des centrales, et bien connues pour leur grande humanité, leur conscience sans faille, et leur grand respect de l'environnement.
La nouvelle publicité pour la Clio sera peut-être demain "La nouvelle Clio écolo, encore moins radioactive cette année", restera à construire des garages en plomb et à vous protéger les bijoux de famille.
C'est la "CRIIRAD" (vous pouvez suivre actuellement la page "Pétitions en cours") qui a découvert cette dérogation dans le cadre de ses activités de contrôle. Évidemment, comme d'habitude, le citoyen français a été maintenu dans l'ignorance totale de cette ignominie, et on voit bien, après les différents scandales à la santé concernant la France, que la tendance n'est pas prête de s'inverser.
Alors, faudra-t-il bientôt un compteur Geiger pour acheter Français ? La nouvelle législation, en tout cas, risque de rendre cet outil aussi commun qu'une calculette.
http://www.criirad.org/mobilisation/img/Arretedu5mai2009....
René-Jean Monneret
Paysan Jurassien Expert de 1ère classe.
10:39 Publié dans Environnement-Écologie, Nature et santé | Tags : radioactivité, criidad, déchets radioactifs | Lien permanent | Commentaires (1) | Facebook | | |