25/06/2019
Renard du soir
Renards du soir
par Dominique Delfino
photographe naturaliste et animalier
L'observation des renardeaux évoluant à proximité du terrier natal suscite toujours un grand moment d'émotion dans ce cadre naturel de la vie sauvage.
Pas toujours facile de localiser un terrier occupé par ce mammifère et particulièrement cette année où les animaux se font plus rares et très discrets sur le plateau de Brognard et les alentours.
Patience et persévérance finiront par être récompensées, en découvrant enfin une belle nichée de renardeaux abritée au sein d'un stock de bois.
Bien installé à affût, c'est par une très belle lumière chaude de fin de soirée que les renardeaux montrent prudemment le bout du museau.
Cliché © Dominique Delfino
Confiants, ils vont alors prendre possession des lieux sur ce terrain de jeux que constitue l’empilement des bois.
Un dernier regard droit dans les yeux pour admirer ce superbe prédateur de campagnols, allié indispensable de l'agriculture mais malheureusement encore trop persécuté par des préjugés infondés.
Cliché © Dominique Delfino
17/06/2019
Sibérie : une tête de loup vieille de 32 000 ans
Sibérie : une tête de loup vieille de 32.000 ans livre ses secrets
Par Sciences et Avenir avec AFP le 14.06.2019
Une gigantesque tête de loup vieille de 32.000 ans, avec un cerveau et les dents intacts, a été découverte en Sibérie, a annoncé l'Académie des sciences locale dans un communiqué. La tête recouverte de fourrure ressemblant à celle d'un mammouth a été découverte durant l'été 2018 dans les glaces éternelles, au bord d'une rivière en Iakoutie (Sibérie orientale) par un habitant, selon le communiqué publié dans la nuit du 13 au 14 juin 2019.
Une tête de loup de plus de 40 centimètres
Remise à l'Académie des sciences de Iakoutie, la découverte a été étudiée par des paléontologues russes et japonais qui ont établi qu'il s'agissait d'une tête de loup du Pléistocène (Canis dirus) âgée de 32.000 ans. Au moment de sa mort, l'animal avait entre 2 et 4 ans. La taille de sa tête, longue de 41,5 centimètres, correspond à la moitié du corps d'un loup contemporain dont la longueur se situe entre 66 et 86 centimètres, précise le communiqué. "Cela a permis de conclure que le loup du Pléistocène était gigantesque", ajoute-t-il. Cette tête contient "un cerveau intact, et toutes ses dents sont préservées", souligne le communiqué, se félicitant d'une découverte "sensationnelle". Les tissus et la fourrure sont également intacts, selon la même source."C'est la première fois qu'on découvre les restes d'un loup du Pléistocène avec des tissus préservés", assure Albert Protopopov de l'Académie des sciences de Iakoutie, cité dans le communiqué. "Nous allons le comparer avec les loups contemporains pour comprendre comment il a évolué et reconstruire son apparence", ajoute-t-il.
© HO / YAKUTIA ACADEMY OF SCIENCES / AFP
Obtenir de l'ADN de bonne qualité pour séquencer le génome
L'examen de l'ADN du canidé sera effectué en coopération avec des chercheurs du Muséum d'Histoire naturelle de Suède, selon la même source. Contacté par Sciences et Avenir, le Professeur Love Dalén confirme : "J'étais sur le terrain en Sibérie lorsque nos collègues russes l'ont découvert et nous avons recueilli des échantillons sur le terrain. Ce spécimen fait en réalité partie d'une étude plus vaste". "Nous voulons comprendre la relation évolutive entre la lignée éteinte du loup du Pléistocène et les loups modernes. Car le crâne du loup appartient probablement à la lignée des loups des steppes du Pléistocène, et nous espérons maintenant obtenir de l'ADN de suffisamment bonne qualité pour séquencer son génome", poursuit le chercheur. "Nous souhaitons vraiment savoir quand et pourquoi ces animaux ont disparu et d'où viennent les loups modernes qui les ont remplacé il y a entre 20.000 et 30.000 ans", conclut Dave Stanton, autre chercheur du Muséum suédois d'Histoire naturelle, contacté par Sciences et Avenir.
16:32 Publié dans Actualité des Sciences, Géologie-hydrogéologie-Climatologie, Mammifères, Paléontologie - archéologie | Tags : tête de loup fossile, sibrie, 40 000ans | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
14/06/2019
Le héron cendré
Pêche à fleur d’eau
par Dominique Delfino
photographe naturaliste et animalier
Le héron cendré que j’observe remonte lentement la rive de l'Allan. Il scrute la surface de l'eau, son ouïe très développée et son excellente vue lui permettent de détecter la moindre petite proie qu'il chasse à l’affût.
Cliché © Dominique Delfino
Les poissons constituent la majorité de ses captures complétées par des batraciens, crustacés et reptiles. Le régime alimentaire varié de cette espèce lui permet d'exploiter différents milieux naturels, raison pour laquelle on l'observe également dans les prairies chassant les petits mammifères (mulots, campagnols et rats), insectes et mollusques.
Le héron cendré peut demeurer longtemps immobile adoptant des positions étonnantes en attendant le passage d'une proie.
À la portée de son bec, il s'en saisit rapidement dans une détente foudroyante du cou qui n'est d'ailleurs pas toujours couronnée de succès.
Cliché © Dominique Delfino
09:15 Publié dans Géologie-hydrogéologie-Climatologie, Ornithologie, Photographes naturalistes et scientifiques, Sorties terrain | Tags : dominique delfino, photographe naturaliste et animalier, franche-comté, pays de montbéliard, allan, héron cendré | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |
06/06/2019
Le château du Haut Koenigsbourg
Le château du Haut Koenigsbourg
par Dominique Delfino
Photographe
Dominant la plaine d'Alsace, le château du Haut Koenigsbourg est le château-fort le plus connu en Alsace et l'un des monuments les plus visités d'Alsace. Le château du Haut Koenigsbourg a été entièrement restauré à la demande de l'Empereur Guillaume II à partir de 1900, ce qui fait son originalité et son attrait.
Un monument incontournable.
Cliché © Dominique Delfino
20:39 Publié dans Photographes naturalistes et scientifiques | Tags : dominique delfino, château du haut-koenigsbourg, alsace | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | | |