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28/09/2017

Offres de stages

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26/09/2017

(Re)autorisation du glyphosate

1.  Communiqué de presse de FNE

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2.  Article dans "Notre Temps"

 

Glyphosate: les clés pour comprendre

 

Par Pierre-Yves Nedelec (Notre temps) - 11 janvier 2018

 

L'herbicide le plus vendu dans le monde divise l'Europe et empoisonne la planète. Comme tous les pesticides, il faudra s'en passer dès le 1er janvier 2019 dans les jardins.

 

  • Qu'est-ce que c'est ?

 

Le glyphosate est une molécule chimique utilisée dans la composition d’un herbicide systémique: il s’applique directement par pulvérisation sur le feuillage et se diffuse jusqu’aux racines. Produit phare de la firme américaine Monsanto, breveté sous la marque Roundup, il est tombé dans le domaine public en 2000. Sa simplicité d’utilisation et sa redoutable efficacité ont immédiatement séduit les jardiniers amateurs, les professionnels du paysage et les agriculteurs. La France consomme près de 8500 tonnes de glyphosate par an, dont 2000 tonnes pour les jardins.

 

  • Pourquoi est-il néfaste ? 

 

Dès 2007, la station biologique de Roscoff, dans le Finistère, alerte sur l’effet perturbateur du glyphosate chez l’embryon d’oursin. La même année, l’enseigne Botanic ouvre trois premières jardineries en version "zéro pesticide chimique". En mars 2015, le Centre international de recherche sur le cancer, rattaché à l’OMS, classe le glyphosate comme cancérogène probable pour l’homme. Tandis que les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) le considèrent sans danger. Mais les jeux sont truqués car l’Efsa aurait laissé Monsanto avoir un droit de regard sur les conclusions de l’étude...

 

En mai 2016, dans le cadre d’une campagne de communication, quarante-huit parlementaires européens de treize nationalités font analyser leur urine afin de mesurer la présence de cet herbicide dans leur corps. Le résultat est sans appel: tous présentent des taux anormalement élevés. Mais les effets néfastes du glyphosate ne s’arrêtent pas là puisqu’il pollue également la terre, les nappes phréatiques et les cours d’eau. D’ailleurs, Greenpeace et de nombreuses ONG mènent campagne à Bruxelles pour son retrait. Dans le même temps, les experts et les études se contredisent.

 

  • Que dit la loi pour les professionnels ? 

 

Après maints rebondissements, la licence du glyphosate est prolongée de dix-huit mois, jusqu’au 15 décembre 2017. Or, en mai 2017, la Commission européenne annonce son intention de proposer un renouvellement de l’autorisation pour dix ans. La France, opposée à une prolongation de plus de trois ans, se positionne aussitôt contre cette proposition. Finalement, le 27 novembre, lors d’un nouveau vote, les États membres se sont prononcés en faveur d’une nouvelle autorisation du glyphosate pour cinq ans. Emmanuel Macron a alors réaffirmé sa volonté que cette interdiction soit effective dans trois ans.

 

  • Et pour nos jardins ?

 

Depuis le 1er janvier 2017, la loi de transition énergétique pour la croissance verte interdit entre autres l’usage de désherbants dans les espaces verts appartenant aux collectivités locales et l’État. Pour les particuliers, l’interdiction totale de l’usage de pesticides s’appliquera au 1er janvier 2019. Mais depuis janvier 2017, la vente en libre-service du glyphosate et de pesticides est interdite en grandes surfaces et en jardinerie.

 

Certaines enseignes ont anticipé le mouvement en retirant les produits incriminés de leurs rayons pour les remplacer par des produits "Bio contrôle" et "Utilisable en agriculture biologique". Autre initiative: la collecte des pesticides proposée par les magasins Botanic qui a déjà permis d’en détruire plus de 47 tonnes depuis 2014.

 

3. Voir aussi l'article d'Isabelle Brunnarius

dans son Blog de la Loue :

 

De l'usage du glyphosate en zone Comté: témoignages d'agriculteurs.

Le chardonneret

Le chardonneret au chardon

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Ce petit passereau dont la taille est un peu plus petite que celle d’un moineau est reconnaissable grâce à ses couleurs. Sa tête noire et blanche ornée d'un masque rouge recouvre ses yeux et ses joues. Ses ailes sont noires ornées d’une magnifique bande jaune vif.

 

Le chardonneret élégant émet un chant très caractéristique que l’on peut entendre dans nos jardins à partir du mois de mars : un gazouillis agréable, mélodieux, impossible à confondre avec le chant d'un autre oiseau.

 

Un espace que nous conservons en friche au titre de la biodiversité sur le plateau de Brognard, offre à de nombreux oiseaux un biotope de choix dont de nombreuses espèces protégées.

 

La Cardère sauvage s'y est naturellement implantée. Il me semble évident de rendre hommage à ce beau chardon trop souvent relégué au triste rang de « mauvaise herbe » et qui a donné son nom au chardonneret.

 

Ainsi donc on pourra observer de nombreux chardonnerets, toujours groupés, agrippés à cette plante dont ils picorent les graines.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

23/09/2017

Nouveaux OGM, non merci !

Nouveaux OGM, non merci !

 

Déjà 127 181  signatures. Objectif : 150 000.

Merci de signer la pétition. Ensemble, rappelons à nos dirigeants l’opposition de la population aux OGM, anciens ou nouveaux. Plus nous serons nombreux, plus les responsables politiques auront du mal à céder à la pression des industriels et des Etats-Unis pour contourner la réglementation.

 

Partagez la pétition dans vos réseaux !

 

 

Une majorité écrasante de la population européenne rejette les OGM et de nombreux États membres ont interdit leur mise en culture. Cependant, les entreprises de l’agrochimie ont trouvé une nouvelle recette pour faire entrer les OGM dans nos champs et nos assiettes : contourner la réglementation européenne en affirmant que les OGM issus de nouvelles techniques ne sont en réalité pas des OGM.

Si les industriels parviennent à leurs fins, des plantes et des animaux génétiquement modifiés pourraient très vite arriver dans nos champs et nos assiettes. Ils ne seraient pas soumis aux obligations d’évaluation des risques ou d’étiquetage. En réalité, comme leur présence serait passée sous silence, nous ne pourrions rien faire pour nous en protéger !

 

Ne pas céder à la pression des industriels, ni des États-Unis

 

La réglementation européenne exige que les OGM fassent l’objet d’une évaluation des risques sanitaires et environnementaux et d’un étiquetage, pour que les consommateurs puissent faire leurs choix en toute connaissance de cause. Depuis 2015, les États membres peuvent également interdire les cultures d’OGM sur leur sol – ce que 19 d’entre eux ont fait, sur tout ou partie de leur territoire. Si les nouveaux OGM échappaient à la réglementation, cette possibilité serait exclue et il n’y aurait aucun moyen de les éviter.

 

La Commission européenne a annoncé qu’elle publierait une analyse juridique qui précisera si les nouveaux OGM seront couverts ou non par la réglementation. Les entreprises qui commercialisent des OGM, soutenues par le gouvernement américain, sont en train de faire pression sur la Commission pour qu’elle exclue de cette réglementation les OGM produits à partir des nouvelles techniques de manipulation génétique. Leur objectif : breveter et privatiser le vivant.

 

 

Nous devons veiller à ce que nos responsables politiques n’ouvrent pas les portes de l’Europe aux OGM. Signez cette pétition pour barrer la route aux nouveaux OGM. Ensemble, demandons à nos dirigeants politiques d’appliquer pleinement la réglementation destinée à protéger notre santé et notre environnement, et de faire en sorte qu’elle ne soit pas contournée au profit des seuls intérêts financiers industriels.

 

À l'attention des ministères français de l’Environnement et de l’Agriculture et de la Commission européenne

 

En tant que citoyens avertis, nous vous demandons d’appliquer rigoureusement la réglementation de l’Union européenne sur les organismes génétiquement modifiés (OGM) à tous les OGM, sans exception, destinés à être commercialisés dans l’Union européenne, quelle que soit la méthode dont ils sont issus.

 

Il faut que les ministères français de l’Environnement et de l’Agriculture ainsi que la Commission européenne ne laissent planer aucun doute sur le fait que les nouveaux OGM issus de techniques d’édition de gènes ou d’autres techniques doivent être soumis à la réglementation européenne sur les OGM. Cette réglementation exige l’évaluation avant autorisation, la traçabilité et l’étiquetage des OGM.

 

Les dirigeants ne doivent pas céder à la pression des industriels, qui ferment les yeux sur l’opposition de la population aux OGM et tentent de contourner la réglementation. Il en va de notre santé et de notre environnement.

 

En savoir plus sur les nouveaux OGM

 

Ces nouveaux OGM sont obtenus en faisant pénétrer dans la cellule du matériel génétique étranger (des acides nucléïques) par l’utilisation de techniques in vitro, donc non naturelles. Celui-ci provoque des modifications génétiques en coupant l’ADN de la cellule. Dans certaines situations, le matériel génétique étranger introduit n’est pas intégré à l’ADN de la cellule. Ces techniques ne rendent pas ces nouveaux OGM plus naturels pour autant. De plus, ils présentent les mêmes problèmes que leurs aînés. La manipulation d’organismes vivants est encore mal comprise et peut entraîner des dommages irréversibles sur l’environnement, ainsi que sur la santé humaine et animale.

 

Les industriels veulent dérèglementer ces nouveaux OGM sur la seule base de l’intégration ou non du matériel génétique étranger introduit.

 

Affirmer, comme le font les industriels de l’agrochimie, que ces nouveaux OGM ne sont pas concernés par la réglementation européenne, c’est tout simplement mentir. La réglementation définit un OGM comme étant un organisme « dont le matériel génétique a été modifié d'une manière qui ne se produit pas naturellement », ce qui couvre toutes les méthodes de manipulation du code génétique , sauf celles dont « la sécurité est avérée depuis longtemps » – ce qui n’est pas le cas des nouvelles techniques.

 

Les Amis de la TerreConseil National des Associations Familiales LaïquesConfédération PaysanneFédération Nationale d'Agriculture BiologiqueFrance Nature Environnement
 
 
 
 
Réseau Semences PaysannesGroupe International d'Etudes TransdisciplinairesGreenpeaceUnion Nationale de l'Apiculture Française
 
 
 

21/09/2017

Le Grand livre des volcans du monde

Le Grand livre des volcans du monde

 

Ce livre est le plus récent (mars 2010) ouvrage de Jacques-Marie Bardintzeff, un volcanologue averti :


Le grand livre des volcans du monde, séismes et tsunamis, Editions Orphie, 160 pages en couleur, 23,80 euros.

 

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L’auteur Jacques-Marie Bardintzeff est volcanologue, agrégé et docteur d'État, professeur à l'Université de Cergy-Pontoise et à l'Université Paris-Sud Orsay.

 

Volcans, séismes, tsunamis ont depuis les origines suscité la curiosité mais aussi la crainte des hommes. La peur qu’ils inspirent, leurs manifestations aussi soudaines que dévastatrices, la beauté des laves en fusion leur confèrent un mystère qui aiguise les passions.

 

Comment naissent, vivent et meurent les volcans ? Où sont-ils situés et à quoi ressemblent-ils ?

 

Comment prévenir leurs colères et mettre à profit leurs richesses ? Peut-on limiter les conséquences terribles des séismes et des tsunamis et quels moyens de protection doit-on mettre en œuvre pour s’en prémunir ?

 

Quelles sont, en France (métropole et Outre-mer) et ailleurs, les régions à risques ? Autant d’énigmes que ce voyage à travers les différentes régions du monde et jusqu’au centre de la Terre, tente d’élucider.


Spécialiste des risques naturels dans le monde,
Jacques-Marie Bardintzeff a écrit une grande quantité d’ouvrages et d’articles scientifiques et a collaboré à de nombreuses émissions de radio ou de télévision.

 

Les super volcans : Voir l'article de Futura-Science

 

19/09/2017

Héron stoïque sous la pluie d'automne

Les pattes au sec sous la pluie

 

par Dominique Delfino

Photographe animalier et naturaliste

 

Petites séances d’affût dans les derniers jours de septembre au bord de l'Allan pour observer les oiseaux profitant des gravières et vasières hors d'eau lors d'une halte migratoire de saison.

 

Les petits limicoles (Chevaliers, Bécassines des marais …) sont plus ou moins au rendez-vous. Les conditions météo, déterminantes pour le déplacement des oiseaux migrateurs, offrent des épisodes climatiques et de lumières particulièrement intéressants dont le photographe doit savoir profiter en toutes circonstances.

 

Habitué des lieux et sédentaire, le Héron cendré assure un va-et-vient permanent en quête de proies dans ces eaux peu profondes.

 

Surpris par une averse qui s'intensifie, notre échassier trouve refuge complètement immobile sur un minuscule îlot constitué par une racine. La pluie ruisselle sur le plumage de ce Héron au caractère bien trempé.

 

Il bravera l'intempérie dans une ambiance aquatique de rigueur mais, les pattes bien au sec !

 

Héron sous la pluie-450.jpg

Cliché © Dominique Delfino

 

 

 

13/09/2017

Faisan au plumage aux couleurs d'automne

Plumage aux couleurs d'automne

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste animalier

 

Rencontre sympathique alors que je me promène en soirée sur le plateau de Brognard tout en profitant d'une belle lumière au soleil couchant.

 

Dans un champ de maïs récemment coupé, je remarque  trois Faisans de Colchide semblant profiter des grains tombés au sol attirant plus leur attention que ma présence à distance.

 

Un superbe coq se présente progressivement à portée de mon téléobjectif m’autorisant une série d'images de ce beau mâle ouvrant la marche aux femelles plus en arrière par vigilance.

 

Tout en picorant les grains de maïs providentiels, l'oiseau ne me quitte pas des yeux adoptant une posture élégante pour resplendir dans le cadre de mon appareil photo.

 

Mais attention pour lui et ses femelles, prudence, tous les viseurs ne sont pas forcément inoffensifs en cette période de chasse...

 

Faisan de Colchide,dominique delfino,photographe naturaliste et animalier

Cliché © Dominique Delfino

 

 

11/09/2017

Film "Jura, le temps d'une montagne"

Depuis cet été, le film "Jura, le temps d'une montagne", est accessible sur Internet :

 

https://geologie.parc-haut-jura.fr/

Mais pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore vu sur grand écran, c'est encore possible :

 

- Après la série de projections en salle du mois de juin, "JURA, LE TEMPS D'UNE MONTAGNE" sera projeté au Petit Kursaal, à Besançon, le mardi 3 octobre 2017. Deux séances sont prévues, sous la houlette de la Société d'Histoire Naturelle du Doubs : l'une à 18h30, l'autre à 20h30.



D'autres projections sont prévues à Dole et à Poligny. Les dates ne sont pas encore fixées, mais je vous tiendrai au courant dès que possible.



Vous pouvez toujours voir le film et les bonus associés sur le site : https://geologie.parc-haut-jura.fr/

Mais en salle, les sensations sont d'un autre ordre !



Au plaisir de vous y retrouver en compagnie de Michel Campy et Vincent Bichet.

 

Jean-Philippe MACCHIONI
1 rue du Faubourg Saint Antoine
39380 CHISSEY SUR LOUE
03 84 37 17 49
06 72 99 99 32
macchioni.films@gmail.com

 

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