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08/08/2015

Ségolène Royal, va-t-en guerre face au loup !

Ségolène Royal, va-t-en guerre face au loup !

 

loups et troupeaux

 

Depuis le retour naturel du Loup en France, par l’Italie en 1992, jamais un gouvernement n’avait donné l’autorisation d’abattre un si grand nombre de canidés. De la même manière, jamais les préfets avaient été aussi prompts à signer des autorisations de tirs effectives sur le terrain.

 

Alors que la population lupine est en baisse significative pour la première fois, 282 loups sur la période hivernale 2014-2015, contre plus de 300 un an auparavant, le gouvernement accentue sa pression sur le loup. Avec un nombre de tirs autorisés s’élevant à 24 pour la période passée (déjà un record avec 19 loups tués officiellement), la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, a fixé une hausse des abattages de 50 % en autorisant jusqu’à 36 « prélèvements » d’ici le 30 juin 2016. Autrement dit, Ségolène Royal se prononce en faveur d’une réduction de la population de loups de plus de 10 %. Après ses déclarations sur les ours, la ministre fait, une nouvelle fois, la démonstration de sa grande volonté de préserver la faune sauvage, fusil en main. Ce faisant, elle fait fi des engagements internationaux pris par la France en 1979, lors de la convention de Berne, et en 1992 avec la directive européenne Habitat-faune-flore, reconnaissant à ces animaux le statut d’espèces strictement protégées.

 

Si un encadrement du développement de la population de loups est nécessaire pour limiter son impact sur l’élevage ovin, le fait de privilégier les tirs comme principale solution apparaît pourtant comme un échec. L’explosion de la prédation sur les troupeaux tend en effet à démontrer leur caractère contre-productif. Alors que le nombre de loups a diminué l’année dernière, jamais les prédations sur les troupeaux domestiques n’ont été aussi importantes. En 2014, 9190 bêtes ont ainsi été attaquées pour un effectif de 282 loups, quand, en 2013, plus de 300 loups « ne faisaient que » 6 812 victimes dans les troupeaux.

 

Un tel paradoxe s’explique par la pression mise sur le Loup, comme tendent à le démontrer des études réalisées en Italie, en Espagne, etc. Si les tirs de défense, lorsqu’un loup est à proximité ou attaque un troupeau, ne sont pas discutables, que cela soit pour l’éleveur ou pour leur impact sur le loup. Celui-ci est en position de chasse, dans une situation à risque, le stress engendré sur l’individu et/ou la meute, même en cas de tir, est naturel. À l’inverse, les tirs de prélèvements sont une source de déstabilisation des loups et meutes auxquelles ils appartiennent. Or une meute désorganisée, voire éclatée, est source d’attaques plus fréquentes. Peu nombreux, voire isolés, les prédateurs désorientés privilégient ainsi les proies les plus faciles. Par ailleurs, le taux de réussite étant moindre, le nombre d’attaques augmente…

 

Aujourd’hui, avec une telle approche, le risque est grand d’une escalade totalement contre productive pour tous. Si les associations doivent accepter les tirs de défense, les tirs de prélèvement actuels doivent être stoppés et les éleveurs doivent protéger effectivement leurs troupeaux. Malgré les subventions, la mise en place des moyens de protection demeure aléatoire et non vérifiée. Rien n’est fait pour contraindre les nombreux récalcitrants, les attaques sont indemnisées même si les animaux ne sont pas protégés.

 

En absence de vison et courage politique, le calme n’est pas prêt de revenir dans les zones où le Loup a élu domicile, ce dernier et les éleveurs faisant leur travail en étant les premières victimes !

 

Source : Ségolène Royal, va-t-en guerre face au loup ! Univers Nature, 23 août 2015.

07/08/2015

T-shirts écolos

Qui serait intéressé par l’achat de T-shirts blancs, avec impression frontale du type ci-dessous, au format 21 x 29.7. Le prix serait de l’ordre de 15 à 20 €.

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06/08/2015

La grande Aigrette

Drôle d'oiseau

 

par Dominique Delfino

Photographe animalier et naturaliste

 

Début septembre 2013 : après-midi animé dernièrement lors d'une séance d’affût sous la pluie dans la plaine de l'Allan.

 

La chaleur de ces derniers temps ne permettait pas des observations très particulières en journée et maintient toujours des niveaux d'eau très bas pour la saison.

 

Déjà présente à cette période de l'année, la Grande Aigrette (le plus grand des échassiers d'Europe) se dessine à portée d'objectif chassant le poisson qu'elle observe d'un œil vif. Surprise, lorsqu'un deuxième échassier arrive en vol pour se poser à quelques mètres du premier et qui semble s'apparenter à un concurrent sur cet espace de chasse.

 

Les deux oiseaux se tolèrent et se déplacent en duo lentement en scrutant la surface de l'eau, m'offrant durant un bref instant un angle où les corps des deux oiseaux ne font plus qu'un. L'illusion d'une Aigrette à deux cous est presque parfaite. À peine le temps de parfaire le cadrage et les réglages de prise de vues car le contraste lié à la blancheur de l'oiseau suffit à surexposer le sujet.

 

En hivernage sous nos contrées après avoir quitté l'Europe du Nord, cette espèce est depuis quelques années observable très régulièrement, individuellement ou par petits groupes, au bord de nos plans d'eaux ou dans les prairies chassant les petits mammifères.

 

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Cliché © Dominique Delfino

 

Quand passent les cigognes

Quand passent les cigognes

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Envol spectaculaire dimanche 30 août 2015 en fin de matinée sur le plateau de Brognard d'une quantité impressionnante de cigognes blanches.

 

Je découvre par surprise dans la plaine de l'Allan ces échassiers profitant d'une colonne d'air chaud ascendant pour prendre de l'altitude avant de poursuivre leur migration.

 

Près de deux cent cinquante cigognes tournoient dans le ciel, au grand étonnement des promeneurs, cyclistes, automobilistes qui, tous figés sur place n'ont certainement jamais vu, tout comme moi, autant d'oiseaux dans ces circonstances.

 

Je ne dispose que de très peu de temps pour aller chercher mon téléobjectif afin de tenter quelques images car les échassiers prennent très vite de l'altitude. Un voisin me signale, impressionné, les avoir vu passer à très basse altitude au-dessus de sa maison juste après leur décollage du plateau de Brognard, le bruit du battement des ailes et la quantité d'oiseaux ayant apeuré son chien et son chat !

 

Un grand moment d'émotion au regard des cigognes qui prennent la direction du sud pour rejoindre leurs quartiers d'hiver.

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Cliché © Dominique Delfino

04/08/2015

Le monstre de pierre

Le monstre de pierre

 

par Dominique Delfino

photographe naturaliste et animalier

 

Je vous fais partager ce cliché carte postale surprenant réalisé dernièrement lors d'un séjour de vacances en Sardaigne.

 

La côte de Sardaigne, qui s'étend sur 1800 kilomètres, est caractérisée par de grandes plages sauvages, des baies rocheuses isolées, des formations de granite abruptes, des grottes authentiques et des forêts de pins.

 

Je découvre durant quelques jours la côte Est au départ de la petite cité d'Arbatax. Certaines plages et criques abritées au pied de vertigineuses falaises calcaires ne sont accessibles qu'en bateau, leur garantissant ainsi un caractère sauvage.

 

C'est sur l'une d'entre elles, baignée d'une eau cristalline que je découvre cette forme rocheuse telle une créature pétrifiée. Effectuée avec un objectif grand angle au ras de l'eau, la prise de vue sous cet aspect donne l'impression que le monstre de pierre n'a qu'une envie, celle de rejoindre les fonds marins.

 

dominique delfino,sardaigne

Cliché © Dominique Delfino

 

03/08/2015

La nuit des étoiles

Le spectacle nous vient du ciel

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et scientifique

 

Il ne fallait pas manquer cette nuit du 12 au 13 août 2015 pour profiter de la pluie d'étoiles filantes, rendez-vous annuel conditionné par la météo.

 

Ciel totalement dégagé, pas de lune, il ne reste qu'à s'éloigner des centres urbains pour éviter la pollution lumineuse, fléau de notre civilisation, et profiter d'un ciel noir étoilé.

 

Cap donc sur le massif du Lomont, tard dans la soirée, pour une observation en famille. Très rapidement nous sommes surpris par le passage très régulier d'étoiles filantes plus ou moins lumineuses dont certaines brillent d'une intensité étonnante.

 

Côté technique pour les photographes, 2500 ISO de sensibilité, grand angle de 14 mm, un trépied bien stable et pose longue d'environ 20 secondes pour enregistrer la lumière des étoiles et de la voie lactée en espérant bien sûr capter le passage d'une étoile filante durant ces poses.

 

Je réalise cette image d'un ami photographe, Karim, installé sur le toit de sa voiture pour se rapprocher des étoiles et qui, tel un extra-terrestre semble vouloir communiquer avec le ciel.

 

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Cliché © Dominique Delfino

La pêche délicate du jeune héron

Délicate capture

 

par Dominique Delfino

Photographe animalier et naturaliste

 

La sécheresse qui sévit en cet été 2015 impose des niveaux d'eau très bas sur l'ensemble de nos cours d'eau et la basse vallée de l'Allan n'échappe pas à la règle.

 

La formation de vasières, d'îlots, et les gravières hors d'eau procurent à de nombreux oiseaux la possibilité de trouver un terrain de prédilection adapté à leurs techniques de chasse.

 

Ce sont les petits et grands échassiers que je tente d'observer et de photographier particulièrement en cette période de migration qui vient de commencer.

 

Mais ce soir, c'est un jeune Héron cendré qui se donnera en spectacle après avoir capturé un poisson chat de belle taille évoluant en eau peu profonde.

 

Durant plusieurs minutes, notre Héron se débat avec sa proie qu'il essaie non sans mal de retourner par la tête pour l'avaler. Contraint de s'y reprendre à plusieurs reprises au risque de perdre sa proie, le Héron rejoindra un espace presque hors d'eau pour sécuriser sa capture et finir par l'avaler.

 

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Cliché © Dominique Delfino

     

 

Le temps des moissons

Le temps des moissons

 

par Dominique Delfino

Photographe naturaliste et animalier

 

Les paysages de campagne sont à cette saison largement empreints du travail des moissons.

 

Le dessin et le graphisme des innombrables balles de paille confectionnées après la récolte du blé et de l'orge offrent à notre regard un paysage qui marque une transition dans le déroulement des saisons.

 

C'est en prenant de la hauteur sur le plateau de Brognard que je décide de redécouvrir ces espaces agricoles par une belle lumière rasante de fin de journée. Décollage dans la foulée du petit Cesna de l'aérodrome de Courcelles lès Montbéliard, piloté par Pascal Faivre afin de survoler ces paysages que je photographie très régulièrement pour en en suivre l'évolution.

 

Les ombres portées traduisent le relief que je recherche en ce début de soirée afin de donner à ce paysage toute sa dimension. C'est la présence des vieux arbres fruitiers qui s'inscrivent encore dans  ce paysage.

 

Un petit symbole de biodiversité dont l'agriculteur local est bien conscient et qu'il a décidé de ne pas faire disparaître, malgré ses gros engins de travail, la rentabilité ayant souvent raison face à certains équilibres écologiques.

 

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