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20/01/2012

Dossier Kokopelli devant la Cour de justice de l'UE

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Procès devant la Cour de Justice de l'Union Européenne : Kokopelli en marche pour la Victoire !

Communiqué de Kokopelli du 19 janvier 2012

L’avocat général chargé du dossier Kokopelli devant la Cour de Justice de l’Union Européenne a donné aujourd’hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d’annoncer qu’elles nous donnent entièrement raison !

En effet, le magistrat conclut à l’invalidité de l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation Européenne aussi bien que par la réglementation Française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus !

De plus, l’avocat général n’a pas manqué d’affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l’Union Européenne, République Française, Royaume d’Espagne et société Graines Baumaux), que, d’une part, les règles relatives à l’admission des semences au Catalogue Officiel n’ont « aucun rapport avec la santé des plantes », d’autre part, que « il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu’ils cultivent », enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n’ont « ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d’admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin ».

De même, l’avocat général rappelle à juste titre que « le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens ».

Il en conclut logiquement que «les inconvénients de l’interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l’emportent manifestement sur ses avantages. »

Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l’immense espoir que la Cour suive l’avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.

Pour plus d’information, voir sur le site de la Cour de Justice de l'Union Européenne (conclusions de l'avocat général disponibles dans plusieurs langues).

Blanche MAGARINOS-REY

Avocate de l’Association Kokopelli.

contact@avocat-magarinos-rey.com

17/01/2012

Mésanges au nourrissoir

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queueMésanges au nourrissoir

 

par André Guyard

 

L'hiver est venu. Notre nourrissoir est fréquenté par différents passereaux, en particulier par les mésanges. Mésanges bleues et mésanges charbonnières appartiennent aux oiseaux locaux qui nichent dans la forêt voisine et visitent quotidiennement le nourrissoir en période de disette.

 

En revanche, les mésanges à longue queue sont simplement de passage. Elles s'abattent en une troupe nombreuse sur les arbustes du voisinage avant d'accéder au nourrissoir, se mélangeant volontiers aux deux autres espèces.

 

La Mésange bleue  (Cyanistes caeruleus) – famille des Paridés

 

Vive, effrontée et alerte, la mésange bleue atteint une taille de 11 cm. Il s'agit de la seule mésange avec du bleu cobalt vif sur la tête, les ailes et la queue. Le ventre est jaune ornée d'une raie médiane noire peu marquée). Les joues sont blanches avec une ligne noire barrant l'œil et autour de la joue jusqu'au menton noir bleu; calotte bleue bordée de blanc et tache blanche à la nuque ; dos verdâtre.

Elle niche dans des cavités des arbres ou des murs, adopte facilement les nichoirs.

 

Pour en savoir plus sur cette espèce :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/mesange.bleue.html

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Couvée de mésanges bleues

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Mésange bleue

 

 mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Répartition des trois espèces

(d'après Peterson)

 

La Mésange charbonnière (Parus major) – famille des Paridés

 

Sa taille atteint 14 cm : c'est la plus grande et la plus commune des mésanges. Tête et cou noir bleu luisant, avec joues blanches ; dessous jaune avec forte raie noire médiane. Dessus gris bleu verdâtre.

Arboricole et acrobatique, elle se plaît dans les bois mixtes ou feuillus, les jardins, les parcs et les vergers.

Comme la Mésange bleue, elle niche dans des cavités des arbres ou des murs et adopte facilement les nichoirs.

 

Pour en savoir plus sur cette espèce :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/mesange.charbonniere.html

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

À gauche, geai bleu Cyanocitta cristata, à droite mésange charbonnière

 

 

Les mésanges bleues sont rejointes successivement par une mésange charbonnière, une mésange à longue queue européenne puis une mésange à longue queue nordique

 

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Couvée de mésanges charbonnières

 

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Mésange charbonnière au nourrissoir

(cliché Yannick Leroy)

 

La Mésange à longue queue  (Aegithalos caudatus) – famille des Aegithalidés

 

Avec sa queue de 7 cm et une taille de 13 cm, la mésange à longue queue est facilement reconnaissable. Le plumage est noirâtre, blanchâtre et rosé. En général des bandeaux noirâtres orne sa tête blanche (formes ouest et sud-européenne) ; le dessous blanchâtre avec flancs et ventre rosés ; ailes et queue noires, celle-ci avec rectrices externes blanc pur.

C'est un oiseau grégaire perpétuellement agité et acrobatique.

Habitat : Bois, bosquets, haies, parcs et jardins boisés (feuillus et conifères mêlés). Nid ovoïde de mousse, lichens et plumes, contre un tronc, dans une enfourchure ou un buisson.

La vidéo montre aussi, au bas du nourrissoir, un spécimen de la race du Nord, Aegithalos caudatus caudatus reconnaissable par la tête, le cou et le ventre blanc pur.

 

Pour en savoir plus sur cette espèce :

http://www.oiseaux.net/oiseaux/mesange.a.longue.queue.html

 

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Mésange à longue queue

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Mésanges bleues (à gauche) et mésange à longue queue (à droite)

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Mésange à longue queue nordique (à gauche),

mésange charbonnière (en haut)

mésange bleue (en bas à droite)

 

mésange charbonnière,mésange bleue,mésange à longue queue

Mésange à longue queue nordique (en bas),

mésange charbonnière (en haut)

mésange bleue (en bas à gauche)

 

Source :

Peterson R, Mounfort G & Hollom P. A. D. (1962). – Guide des oiseaux d'Europe, 3e édition Delachaux et Niestlé Ed.

13/01/2012

Charles Léopold Laurillard par Claude Cardot

 Charles Léopold Laurillard

 

par Claude Cardot

 

Un nouvel ouvrage de Claude Cardot, déjà auteur de "Georges Cuvier : la révélation des mondes perdus" qui récidive avec un livre consacré à Charles Léopold Laurillard, élève et collaborateur de Cuvier.

Souscription Laurillard-1.jpg

Souscription Laurillard-2.jpg

Pour l'agrandir, cliquer sur l'image

04/01/2012

Mouche parasite des abeilles

abeilles,pathologie des abeilles,nosema,gauchoUne mouche parasite: un nouveau suspect dans le phénomène de disparition des abeilles américaines

 

 

Des chercheurs américains ont détecté une mouche parasite qui conduit les abeilles domestiques à quitter leur ruche, les désoriente et provoque leur mort. Ce nouveau problème a été observé pour la première fois sur le campus de l'Université d'État de San Francisco. Selon ces entomologistes, ce parasite pourrait aider à avancer dans les recherches pour déterminer la ou les causes de la disparition massive des abeilles, appelé en anglais « colony collapse disorder » ou CCD.

 

Ce phénomène mystérieux apparu en 2006 a décimé les populations d'abeilles domestiques aux États-Unis qui assument la pollinisation des arbres fruitiers et de certains légumes, représentant des ventes de 15 milliards de dollars par an et comptant pour un tiers de l'alimentation humaine.

 

 

Un parasite en pleine émergence ?


 

Jusqu'à présent, Apocephalus borealis, cette mouche parasite, n'a été trouvée que dans des abeilles domestiques en Californie et dans le Dakota du Sud, précise John Hafernik, professeur de biologie à l'Université d'État de San Francisco. Mais le risque qu'il s'agisse d'un parasite en pleine émergence « pourrait menacer des ruches sur l'ensemble de l'Amérique du Nord surtout en raison du grand nombre d'états que traversent les apiculteurs professionnels avec leur ruches pour aller polliniser les récoltes ».

 

L'infestation d'une ruche commence quand une mouche dépose ses œufs dans l'abdomen d'une abeille. Une fois infectées par ces parasites, les abeilles abandonnent leurs ruches pour se rassembler autour des sources de lumière. « Nous avons observé que les abeilles infectées tournaient en rond, ayant perdu le sens de l'orientation », explique Andrew Core, un chercheur de l'Université d'État de San Francisco, principal auteur de cette communication.

 

 

Source :

 

 

Core A., Runckel Ch., Ivers J., Quock Chr., Siapno T., DeNault S., Brown B., DeRisi J., Smith Chr. D., Hafernik J. (2012). - A New Threat to Honey Bees, the Parasitic Phorid Fly Apocephalus borealis, PLoS ONE : Research Article, published 03 Jan 2012 10.1371/journal.pone.0029639.