Le Courlis corlieu
05/10/2009
Numenius phaeopus
(Famille des Scolopacidés)
par André Guyard
Le Courlis corlieu
Il fréquente les rives des cours d’eau et les prairies marécageuses
Il fréquente les rives des cours d’eau et les prairies marécageuses
Comme tous les courlis, le Courlis corlieu possède un long bec arqué. De taille inférieure à celle du Courlis cendré, il s’en distingue par son bec plus court et sa calotte rayée de deux bandes foncées encadrant une raie médiane claire.
Le Courlis corlieu
Le Courlis corlieu se reproduit dans le nord de l’Europe (Scandinavie, Finlande, Russie, Islande, les îles Féroé, l’Écosse), en Sibérie et en Amérique du nord. Il niche dans la toundra et les landes à bruyères subarctiques, souvent à l’orée de la taïga. Il bâtit son nid au sol, dans un trou caché par les herbes et la mousse. La femelle pond 4 œufs et les deux parents les couvent pendant environ un mois. Les petits sont nidifuges : dès l’éclosion, ils quittent le nid, se dissimulant dans la végétation où ils commencent à se nourrir, surveillés par les parents pendant 35 à 40 jours. Ils seront matures à deux ans.
Le Courlis corlieu
De son bec arqué, le Courlis sonde sédiments et graviers
De son bec arqué, le Courlis sonde sédiments et graviers
pour y trouver vers, petits crustacés, larves d’insectes et mollusques
En migration, le Courlis corlieu fait halte le long des côtes. La femelle part en premier, le mâle reste jusqu’aux premiers vols des jeunes, à l’âge de 4 à 6 semaines. L’espèce passe l’hiver essentiellement en Afrique, le long des côtes rocheuses ou vaseuses, dans les estuaires et sur les prairies humides.
Vidéo réalisée par André Guyard en Islande à Pingvellir, site classé par l’UNESCO en raison de son histoire (siège de l’Alping, premier parlement viking) et de sa géologie (le lieu est situé sur la ligne de fracture médio-atlantique, rift séparant la plaque nord-américaine de la plaque eurasienne).
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